
A l’occasion de la réforme de l’Ordre, la réflexion sur la situation du corps enseignant des écoles vétérinaires est posée.
Le corps enseignant des écoles vétérinaires doit-il également être inscrit à l’Ordre et respecter le Code de déontologie vétérinaire ?
Michel Baussier, président du CSO : Les enseignants sans activité privée à côté de celle exercée dans la fonction publique sont hors de l’Ordre, lequel n’a pas compétence dans la sphère de la fonction publique. Ceux qui ont une activité privée annexe relèvent de l’Ordre pour celle-ci. Une inscription volontaire reste possible : dès lors, un éventuel manquement à l’honneur ou à la déontologie de la profession pour des faits en dehors des écoles vétérinaires relèverait des chambres disciplinaires. Les choses sont plus claires. En revanche, toute la réflexion autour de l’organisation ordinale a mis en évidence l’anomalie la plus ubuesque jamais dénoncée en 70 ans : les enseignants-cliniciens de nos écoles vétérinaires n’étaient pas astreints au respect du Code de déontologie vétérinaire pour leur activité au sein des cliniques et des centres hospitaliers des écoles ! Je vous rassure tout de suite : les écoles sont en train d’y remédier. C’est un sujet sur lequel nous pourrons revenir à l’occasion.
Propos recueillis par Marine Neveux
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Défendons les enseignants, leur liberté, leur autonomie (consubstantielles à leur légitime reconnaissance, à leurs travaux d'enseignement et de recherche qui ne nécessitent aucun encadrement "ordinal") !
Qui viendra avec moi faire brûler des palettes sur une autoroute pour défendre le corps enseignant ?
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