La moitié des confrères britanniques jugent que leur carrière correspond à leurs espérances - Le Point Vétérinaire.fr

La moitié des confrères britanniques jugent que leur carrière correspond à leurs espérances

28.08.2015 à 10:47:14 |
Vétérinaire en consultation canine
© DR

La British Veterinary Association (BVA) et le Royal College of Veterinary Surgeons (RCVS) ont soutenu une enquête pour évaluer les perspectives de la profession.

La moitié des confrères britanniques qui ont obtenu leur diplôme au cours des 8 dernières années, déclarent que leur carrière correspond à leurs espérances. C’est ce que révèle une enquête menée par la British Veterinary Association (BVA) et le Royal College of Veterinary Surgeons (RCVS). Les résultats viennent en effet d’être dévoilés sur le site de la BVA et de l’enquête Vet Futures. Cette enquête réalisée en ligne a rassemblé les points de vue de 892 étudiants vétérinaires (via l’Association of Veterinary Students) et 1973 confrères. 
Faut-il voir le verre à moitié plein ou à moitié vide ? 52% des diplômés considèrent que leur vie professionnelle rejoint leurs attentes, 7% déclarent qu’elle les dépasse bien, et 41% sont en partie ou totalement insatisfaits. Enfin, 10% seraient prêts à quitter totalement la profession. 
Les confrères qui ont obtenu leur diplôme au cours des 5 dernières années ou plus sont encore moins optimistes sur l’avenir. En outre, 34% des étudiants estiment que leur diplôme les a « très bien » préparé pour leur travail. La réflexion mérite donc d’être poursuivie.

Les attentes des étudiants

Les trois quarts des étudiants ont l’intention de pratiquer au Royaume-Uni, avec la majorité qui aspire à travailler auprès des animaux de compagnie ou en pratique mixte. 45% veulent être propriétaires ou associés de leur structure. Ce souhait s’abaisse à 25% chez les diplômés. Comparativement aux étudiants, le double de diplômés (18%) souhaite travailler en dehors de la pratique clinique. Les trois facteurs qui influencent le choix de carrière des étudiants sont la satisfaction intellectuelle, le lieu et l’environnement de soutien.

Toutes ces considérations motivent l’intérêt d’un enseignement obligatoire sur la gestion du stress, le développement personnel, l’équilibre entre vie professionnelle et privée, à côté d’une enseignement sur les finances, etc. Cette enquête motive aussi l’association britannique à poursuivre ces réflexions et à effectuer des propositions pour que la profession vétérinaire reste un choix de carrière attractif. Des actions seront décrites dans le rapport de Vet Futures à paraître à l’automne. 

Marine Neveux
 

Lire de détail de l’enquête dans La Semaine Vétérinaire n°1640 du 4 septembre prochain

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