Disparition d’un usage préventif des antibiotiques - Le Point Vétérinaire.fr

Disparition d’un usage préventif des antibiotiques

Stéphanie Padiolleau | 28.05.2015 à 14:27:31 |
Veaux allongés dans la paille
© © Stéphanie Padiolleau

La prévention de maladies par l’utilisation d’antibiotiques est une pratique destinée à disparaître. Le recours à la métaphylaxie dans les lots d’animaux sera encadré.

C’est désormais un rendez-vous récurrent et qui attire toujours une forte audience : l’atelier ÉcoAntibio 2017 était de nouveau organisé dans le cadre des journées nationales des groupements techniques vétérinaires (JNGTV).
En santé animale, la prévention est définie comme « l’administration d’un médicament vétérinaire à des animaux sains dans le but de prévenir une infection lorsque le risque infectieux est très élevé et que les conséquences sont sévères », explique Nathalie Bridoux (ANMV-Anses). Le rapport de l’Anses publié en avril 2014 sur « l’évaluation des risques d’émergence d’antibiorésistances liées aux modes d’utilisation des antibiotiques en santé animale », classe les modalités d’utilisation des antibiotiques, par espèces et types de production, en plusieurs groupes : celles qui ne présentent pas de dangers particuliers, celles qui seront encadrées (soit selon des lignes directrices, soit par voie réglementaire) et celles qui doivent être abandonnées. Dans cette dernière catégorie figure l’antibioprévention, pour laquelle la balance bénéfices/risques est défavorable.

Retrouvez l'intégralité de cet article en pages 10 et 11 de La Semaine Vétérinaire n° 1632.

Stéphanie Padiolleau
1 commentaire
avatar
FREDERIK JANSSENS, Vétérinaire le 28-05-2015 à 22:58:40
J'attends avec impatience les textes et plus d'encadrement des pratiques d'utilisation des AB.
En essayant d'appliquer les bonnes pratiques d'utilisation des AB depuis des années, j' ai perdu 3 clients cet hiver à des confrères voisins qui sont moins regardant et utilisent des céphalos et quinolones en prévention contre les GENN avec beaucoup moins d'hésitation (et en adaptant leurs prescriptions aux méthodes d’utilisation de leurs éleveurs......)
Je persisterai dans le refus de prescrire des AB en prévention dans des conditions d'élevages suboptimales, mais je me sens comme le cavalier (trop) blanc et très seul face à des éleveurs qui veulent corriger les effets de leurs erreurs de gestion d'élevage avec des AB, mais aussi face à des confrères/concurrents qui parlent bien lors des réunions sur l'antibiorésistance etc., mais continuent leurs habitudes comme avant......
Réagir à cette actualité
Cet espace a vocation à débattre et partager vos avis sur nos contenus. En réagissant à cette actualité, vous vous engagez à respecter les conditions générales d’utilisation de Le Point Vétérinaire.fr. Tout commentaire calomnieux ou injurieux sera supprimé par la rédaction.
Retrouvez toute l’actualité vétérinaire
dans notre application