« Nos laboratoires sont des entreprises responsables » - Le Point Vétérinaire.fr

« Nos laboratoires sont des entreprises responsables »

Propos recueillis par Marine Neveux | 26.03.2015 à 11:52:29 |
© © Marine Neveux

Le président du Syndicat de l’industrie du médicament et réactif vétérinaires (SIMV) expose les enjeux de la loi d’avenir agricole, six mois après sa mise en place.

Quelles sont les conséquences de la loi d’avenir pour les entreprises pharmaceutiques vétérinaire ?
La loi est entrée en vigueur en octobre dernier, mais certaines mesures nécessitent la parution d’autres textes pour être applicables.
Cette loi s’appuie sur trois piliers, qui sont l’interdiction de certaines pratiques commerciales, la transparence et la notion “anti-cadeaux” – l’occasion de promouvoir une éthique entre industriels et professionnels.
Ces deux derniers piliers sont une copie de ce qui existe déjà en médecine humaine. Ils constituent de nouvelles contraintes pesant principalement sur les industriels. Le premier ne concerne que les antibiotiques et les mesures sont d’application immédiate.

Était-ce pertinent pour la profession vétérinaire ?
Les évolutions qu’a connues la médecine humaine peuvent nous impacter. Nous proposons d’introduire dans les textes d’application nos spécificités. L’expression “anti-cadeaux” ne fait pas sens, car le vétérinaire chef d’entreprise, qui achète et revend des médicaments au détail, n’attend aucun cadeau. C’est sa marge qui le rémunère. Cette notion est donc, par nature, étrangère à l’activité économique du vétérinaire.
On voit là, plus qu’ailleurs, les limites du copier-coller entre les médecines humaine et vétérinaire.
Personne n’avait remis en cause l’éthique des vétérinaires. Les mesures de transparence et “anti-cadeaux”, arrivées sans état des lieux préalable, ont créé la surprise. À ma connaissance, nous sommes le seul pays d’Europe à disposer de ces mesures, qui sont désormais considérées par l’Allemagne, la Belgique et le Royaume-Uni comme un palliatif, une réponse possible au risque de découplage qui pourrait réapparaître au Parlement européen dans le cadre du projet de règlement.

Retrouvez l’intégralité de cet article en pages 14 et 15 de La Semaine Vétérinaire n° 1623.

Propos recueillis par Marine Neveux
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