Les enjeux du médicament en Europe - Le Point Vétérinaire.fr

Les enjeux du médicament en Europe

Le nom de l'auteur ici | 19.02.2015 à 12:19:50 |
Votre texte ici
4 commentaires
avatar
Guillaume Collignon, Vétérinaire le 22-02-2015 à 23:55:55
"Nous n’avons pas pour ambition de tuer tous les opérateurs illégaux"
Quel dommage, une telle ambition pourrait cependant se justifier !
Attention :
- nous avons abandonné la reproduction au profit des inséminateurs par laxisme et facilité; aujourd'hui, ils prescrivent officieusement des médicaments délivrés par leurs groupements, avec un véto-signeur qui valide les ordonnances.
- nous nous sommes laissés déborder par les dentistes équins illégaux, alors que nous sommes techniquement et intellectuellement meilleurs, mais ils sont plus ambitieux, plus commerciaux et dépourvus de déontologie, et leur agressivité est en train de gagner sur notre pacifisme.
- les ostéopathes animaliers posent quasi-systématiquement des diagnostics vétérinaires, en première intention, qu'ils nous invitent parfois à valider par une PS ou une radio, mais l'art du diagnostic est en train de nous échapper également, encore une fois notre immobilisme collectif en est la principale raison.
- la vente des médicaments au sens large est de plus en plus remise en question...

Que faudra-t'il aux instances élues de notre profession pour qu'elles se décident enfin à adopter des positions fermes en prenant des sanctions réelles, tant à l'égard des confrères dissidents qui font ce qu'ils veulent qu'à l'égard de ceux qui nous grignotent illégalement tous azimuts ?

Alors si : je considère qu'il faudrait avoir pour ambition de tuer tous les opérateurs illégaux ! Si nos représentants n'ont même pas cette ambition, qu'ils démissionnent, le temps du "politiquement correct ne voulant blesser personne et ne visant surtout personne en particulier" est révolu, il est temps de mouiller la chemise pour défendre nos intérêts qui sont légitimes !
avatar
Stefano Soro le 23-02-2015 à 08:55:45
Bien sûr qu'il faudrait que tous les opérateurs illégaux soient expulsés du marché. Ce que j'ai voulu dire (je m'excuse si je n'ai pas été assez clair, je ne suis pas habitué à travailler en français – la vidéo de mon intervention est disponible en ligne) c'est qu'il serait illusoire de penser d'y arriver illico et presto en introduisant de nouvelles règles. Ce que la proposition de la Commission veut faire (comme c'est déjà le cas pour les médicaments à usage humain, les règles en la matière seront d'application à partir du 3 juillet) c'est de rendre très clairement identifiables les opérateurs (pharmacies, etc.) qui sont autorisés au niveau national par les autorités des États membres à vendre des médicaments vétérinaires en ligne.
avatar
Stefano Soro le 23-02-2015 à 09:34:29
Par souci de clarté, voici le lien à la video de la partie de la réunion de Saint-Étienne concernant la vente en ligne: www.youtube.com/watch?v=UmbZwJmrlsw (à partir de la minute 13:10).
avatar
Dr mixte le 23-02-2015 à 20:21:03
la questions de la prescription et délivrance est un éternel débat. une guerre de lobbying, mais on ne regarde pas le problème avec les bonnes données: il y a déjà découplage de prescription/délivrance depuis des années, puisque que les plus gros prescripteurs d'antibio ne les délivrent pas, ce sont des vétérinaire qui dans le cadre légal de leur travail prescrivent des aliments médicamenteux délivrés par des usines de préparation d'aliment médicamenteux. Ce ne sont pas les flacons d'antibio que l'ont comptabilisent à la sortie de la salle de traite qui comptent dans l'antibio-résistance (même si leur usage a un effet négatif sur la flore générale d'une exploitation). Ce débat est donc faux
Réagir à cette actualité
Cet espace a vocation à débattre et partager vos avis sur nos contenus. En réagissant à cette actualité, vous vous engagez à respecter les conditions générales d’utilisation de Le Point Vétérinaire.fr. Tout commentaire calomnieux ou injurieux sera supprimé par la rédaction.
Retrouvez toute l’actualité vétérinaire
dans notre application