
Remettre ou mettre le client et l’animal au « centre de la chaîne de soins », tel est l’objectif des praticiens à domicile, dont le mode d’exercice se développe en France. Explications.
Le service vétérinaire à domicile (SVAD) se développe de façon plus significative, depuis dix ans. « Le regain d’activité de cette forme d’exercice s’explique notamment par la féminisation de la profession », explique Christophe Le Dref (A 98), vétérinaire urgentiste à domicile en région parisienne et président de l’association des vétérinaires à domicile (Avad). Une structure régie par la loi de 1901, créée il y a cinq ans pour promouvoir cette pratique. Son essor correspond « à une réelle demande des confrères, nous le constatons au quotidien », précise Christophe Le Dref à l’occasion du congrès de l’Association française des vétérinaires pour animaux de compagnie (Afvac), qui s’est tenu mi-novembre 2014 à Paris-La Défense.
L’un des principaux objectifs est de remédicaliser les animaux qui ne le sont plus : « Il s’agit de mettre le client et l’animal au centre de la chaîne de soins. » Les vétérinaires exerçant à domicile peuvent consulter tous types d’animaux. Les membres de l’Avad se concentrent, quant à eux, sur les soins canins et félins et les nouveaux animaux de compagnie.
Proposer ou créer un SVAD au sein de sa structure peut avoir plusieurs avantages, dans un contexte économique difficile. « C’est une autre manière d’animer sa relation client », analyse Christophe Le Dref. Deux types de SVAD existent : les urgentistes agissant en référé et les généralistes. Néanmoins, des idées reçues sur cet exercice, concernant la rentabilité de l’activité et les moyens mis à disposition, ont pu bloquer des initiatives.
Retrouvez l’article complet en pages 34 et 35 de La Semaine Vétérinaire n° 1614 du 23 janvier 2015.