
Dans le cadre de son travail de thèse, notre consœur Joanna Lees a enquêté sur la typologie et le cursus des vétérinaires qui n’exercent pas en clientèle. L’étude a été menée auprès de 2 500 confrères, via l’annuaire Roy (publié aux Éditions du Point Vétérinaire), et d’adhérents du Club vétérinaires et entreprises. 556 d’entre eux ont répondu au questionnaire. Décryptage.
Aujourd’hui, sur les 19 196 vétérinaires en activité (données de l’annuaire Roy 2014), 4 015 confrères qui ne pratiquent pas en cabinet sont dénombrés : ceux-ci, qui pourraient être qualifiés d’“atypiques”, constituent même une partie non négligeable de notre confraternité : ils en représentent, en effet, le cinquième.
Les raisons qui ont poussé ces vétérinaires à amorcer un virage dans leur carrière sont multiples. Les confrères interrogés évoquent notamment le besoin de changement par rapport à la pratique en clinique qui ne les satisfait pas : routine en cabinet, perte de l’attrait pour la clientèle, problèmes relationnels avec les clients, déception concernant l’exercice libéral, contraintes économiques. Des motifs personnels sont également évoqués : mûrissement d’un projet, challenge professionnel, volonté de travailler à l’étranger ou de redémarrer à zéro.
Le goût pour la recherche a influencé certains (envie d’enseigner, de se spécialiser, d’acquérir une rigueur scientifique), alors que d’autres se sont lancés dans l’industrie par goût du management.
Retrouvez le dossier complet en pages 25 à 29 de La Semaine Vétérinaire n° 1613 du 16 janvier 2015.