Le débat sur les professions réglementées se poursuit - Le Point Vétérinaire.fr

Le débat sur les professions réglementées se poursuit

Le nom de l'auteur ici | 06.10.2014 à 12:09:11 |
© Marine Neveux

Une semaine après la mobilisation des professionnels libéraux et à quelques jours du conseil extraordinaire de l’Unapl le 9 octobre, force est de constater que la détermination des professions réglementées ne faiblit pas.

« Des métiers si protégés ? » s’interroge lemonde.fr économie du 5 octobre. « A voir la fraternité improbable et l’unanimité avec laquelle ces sages professionnels s’unissent et se mobilisent d’un coup pour dénoncer la “dérégulation sauvage“ en préparation à Bercy, une question surgit : cette réforme des professions réglementées, dont les grandes lignes pourraient être annoncées à la mi-octobre, vaut-elle vraiment le coup au regard de cette mobilisation inédite ? ».

La mobilisation semble avoir permis de mieux faire connaître les professions et les réglementations associées qui ont « été créés pour protéger le citoyen consommateur des prix indus et lui assurer une sécurité juridique et sanitaire ». Car en effet, si ces professions, dont la notre, sont encadrées, c’est pour garantir un service de qualité aux consommateurs, un niveau de qualification, d’exigence, de sécurité. C’est la limite de l’offre que regrette en revanche l’auteur de ce même article du Monde. « Des dispositifs dont les effets pervers ont fini par affecter l’économie ».

Le débat n’est donc pas clos. Chaque profession le poursuit avec ses spécificités, même si les grands principes se rejoignent.
Le 3 octobre dernier, le Conseil national des barreaux tenait son assemblée générale extraordinaire sur la réforme des professions réglementées, l’occasion d’une réflexion animée. Tous les points ne font pas consensus chez les avocats, qui s’accordent en revanche à dénoncer la méthode du gouvernement sans concertation et sans étude d’impact, pour réformer leur profession. Une grande majorité d’avocats est aussi défavorable à la définition d’un cadre déontologique et statutaire qui permettrait l’ouverture des SEL à des associés extérieurs minoritaires.

Le sujet s’étend aussi hors de nos frontières, comme en témoigne l’Union nationale des professions libérales et intellectuelles de Belgique qui apporte son soutien aux professionnels libéraux français.


2 commentaires
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ouargh le 08-10-2014 à 22:30:15
En France, aucune réforme n'est possible, car les coteries sont trop fortes. Chaque caste défend ses privilèges, au détriment de l'intérêt général.
Il faudra donc attendre que l'on soit au fond de l'abîme, et ce moment approche....

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anonyme le 10-10-2014 à 15:11:57
La règlementation des profession telle que la notre permet d'assurer une qualité reconnu d'ailleurs par le public des actes pratiqués. On voit le résultat de la gestion par les financiers dans d'autres domaines et sous d'autres cieux. Coyer vous que la santé et la santé animale soit accessible à tous aux Etats Unis ?
Seuls ceux qui peuvent payer ont droit au meilleur soins.
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