« Comment caler 30 heures dans la journée » - Le Point Vétérinaire.fr

« Comment caler 30 heures dans la journée »

Clarisse Burger | 04.09.2014 à 15:45:10 |
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Mieux s’organiser, moduler son attention autrement pour ne pas s’épuiser au travail, s’accorder des pauses utiles… Alan Robinson (Vet Dynamics) délivre quelques clés pour rester efficace dans la gestion de son temps et de son énergie.

Bien gérer son temps n’est pas insurmontable. Ne pas se laisser déborder au travail est moins évident, surtout lorsque le vétérinaire choisit l’exercice libéral, avec une équipe restreinte. « Comment caler 30 heures dans la journée ? », demande avec provocation Alan Robinson, directeur associé de Vet dynamics. Lors d’incapacité à effectuer toutes les tâches quotidiennes, il préconise de commencer par repérer ce qui fait perdre du temps et consomme l’énergie d’un chef d’entreprise, puis de mettre en place les solutions adéquates. « Une clinique vétérinaire peut aussi bien bénéficier de bons jours efficaces, les “prime time”, comme de l’inverse, les “grind time” qui sont des pertes de temps. Il convient alors d’identifier les symptômes de ces écueils », explique-t-il.

Les facteurs organisationnels de stress
Quelles sont les causes d’une mauvaise gestion du temps ? Selon Alan Robinson, l’inefficacité ou le temps perdu peut être dû à un manque de concentration, un défaut d’attention, une incapacité à exécuter les tâches requises ou un sentiment de culpabilité. Face à de telles situations, il importe de déceler d’une part, les facteurs individuels de stress susceptibles de détruire toute mission de management. Un chef d’entreprise vétérinaire est incapable de bien gérer son temps s’il manque de projets ou de perspectives personnelles.
D’autre part, les facteurs organisationnels de stress ne sont pas non plus à négliger : le système de communication de la clinique, par exemple, se révèle de mauvaise qualité ou les méthodes de direction sont défaillantes. « Il existe trois catégories de stress en milieu vétérinaire : la surcharge de travail, le conflit autour des résultats (ou des attentes) et l’ambiguïté, lorsque le professionnel n’est pas sûr de ce qui doit être fait », détaille Alan Robinson.

La bonne gestion de l’énergie
Les éléments qui consomment de l’énergie, tels que le surmenage, la désorganisation, sont connus. Au vétérinaire de prioriser les actions à exécuter pour retrouver un bon équilibre. « Pourquoi ne pas réaliser une grille du temps avec, en abscisse et en ordonnée, tout ce qui touche à l’urgence (ou non) et le niveau d’importance des actions de la clinique ?, interroge-t-il. Et le vétérinaire décide de ce qui est important. Les autres décident souvent de ce qui est urgent ! »
Selon le dirigeant, les choses non réalisables deviennent les urgences, ce qui génère des plannings à court terme peu efficaces, avec des listes de tâches incomplètes. « La semaine est le temps de planification idéal. Garder une liste de tâches accomplies est également judicieux. » Enfin, la règle des “deux minutes” se révèle toujours utile selon Alan Robinson : « Si vous pouvez le faire en quelques minutes, alors faites-le ! », souligne-t-il. Tel qu’un mail important à envoyer, par exemple.

Clarisse Burger
1 commentaire
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pierre may, Vétérinaire le 04-09-2014 à 23:53:57
et on fait comment pour en savoir un peu plus sur vet dynamics? il donnerait des exemples que ça serait pas plus mal ... il a écrit un livre , il sonculte, il fait des audits ? il en dit vraiment pas assez !! juste de quoi appater et aucun truc préçis ...il doit avoir quelquechose à vendre cet homme là !
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