Fiche technique
Auteur(s) : Mickaël Robert
Fonctions : DMV. Clinique vétérinaire du Lys, 663, avenue Jean-Jaurès, 77190 Dammarie-les-Lys
• Entre la deuxième prémolaire et les incisives (figure 1).
• En 8 pour les fractures transverses, après forage de la mandibule de part et d’autre de la fracture, notamment chez des poulains qui n’ont pas encore d’incisives [6].
• Compression des deux fragments sur des fractures très obliques [1].
• Faciles à mettre en place, de faible coût et bonne stabilité.
• Utilisables seuls chez les jeunes poulains qui présentent des fractures bilatérales en raison d’une absence de force de distraction due à la mastication [6].
• Souvent associés à d’autres moyens de fixation chez l’adulte.
• Peuvent se détendre, voire se casser (jusqu’à 22 % des cas) [6].
• Section ronde rostralement et aplatie en regard des dents molariformes.
• Fixée aux dents par des cerclages (figure 2).
• Méthode assez laborieuse à mettre en œuvre.
• Nécessite plusieurs incisions des joues [1].
• Polymère moulé dans la bouche (une épaisseur de 6 à 8 mm semble suffisante) [4].
• Des cerclages unissent les dents à l’attelle (figure 3).
• Il convient d’employer un polymère qui n’entraîne aucune réaction exothermique (risque de lésion de la muqueuse gingivale) [1].
• Faible coût.
• Limite d’élasticité 1,4 fois plus élevée qu’avec les autres modes de fixation lorsqu’utilisé avec des cerclages entre les incisives et les molaires [9].
• Peu de lésions neurovasculaires.
• Mise en place moins frustrante comparativement à la barre en U.
• Gêne parfois la mastication, notamment quand le polymère interfère avec le frein et la base de la langue [6].
• Convient à des fractures obliques longues [4].
• Vis placées ventralement.
• Les plaques sont placées parallèlement à la branche horizontale de la mandibule (figure 4).
• Elles reçoivent les forces de pliage sur leur largeur, ce qui confère un plus grand moment d’inertie au montage.
• Un rapport décrit l’utilisation de plaques DCP (dynamic compression plates) vissées sur les dents, ce qui permettrait un positionnement plus rostral des plaques et plus près de la face de tension [10].
• Plaques DCP
Système de fixation qui confère la raideur maximale lors de fracture de l’espace interdentaire [9].
• Plaques LCP (locking compression plates)
– Limite d’élasticité et résistance aux contraintes cycliques bien supérieures aux plaques DCP [5].
– Insertion monocorticale des vis suffisante pour une bonne stabilité, ce qui limite les lésions dentaires.
– Application extrapériostée des plaques sans compression contre l’os, ce qui limite le risque de séquestration osseuse.
– Excellents résultats fonctionnels et esthétiques [8].
• Position ventro-latérale non idéale biomécaniquement [1].
• Lésions neurovasculaires parfois inévitables [3, 9].
• Infections fréquentes [8].
• Technique plus chère.
• Seconde intervention chirurgicale invasive nécessaire pour retirer le matériel lors d’infection ou chez les poulains afin d’obtenir une croissance homogène de la mandibule [8, 9].
• Fixateur externe de type I lors de fracture unilatérale : broches ou vis corticales dans une branche de la mandibule de part et d’autre de la fracture reliées par un montant.
• Les vis peuvent être placées ventralement, ce qui augmente le trajet intra-osseux et diminue l’encombrement de l’appareillage quand il y a des barres connectrices ventrales [3].
• Des modèles sans broches sont disponibles, mais ils sont coûteux [4, 7].
• Fixateur externe de type II lors de fracture bilatérale : montages commerciaux ou avec des montants de tubes plastiques contenant un polymère et éventuellement une barre métallique ou un cerclage qui comprime les broches [1-3] (figure 5).
• Au moins deux broches de part et d’autre de la fracture pour contrer les forces de torsion, de compression et de rotation [3, 4].
• Montants de polyméthylméthacrylate (PMMA) à 1 à 2 cm de la peau pour prévenir les lésions thermiques et permettre les soins locaux tout en maintenant la raideur optimale du montage [3].
• “Montages maison” plus aisés à réaliser et à mettre en place.
• Polymère radiotransparent, d’où un contrôle radiographique facile [3].
• Lorsque le fixateur externe est associé à un cerclage entre les incisives et les prémolaires, la limite d’élasticité augmente de 2,6 fois et la limite de rupture de 2,1 fois [9].
• Retrait debout possible.
• Mode de fixation le plus fragile si utilisé seul [9].
• Nécessite un environnement sûr et le confinement du cheval.
• Taux de complications de 20 % [3].
• Utilisables uniquement chez le poulain.
• Risque de léser les racines dentaires.
• Peu de stabilité intrinsèque [1].
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