Comparaison de l’endoscopie d’effort sur le terrain et sur tapis roulant chez le cheval de selle - Pratique Vétérinaire Equine n° 166 du 01/06/2010
Pratique Vétérinaire Equine n° 166 du 01/06/2010

Article original

Auteur(s) : Thibault Frippiat*, Tatiana Art**, Emmanuelle van Erck-Westergren***

Fonctions :
*Centre de médecine sportive du cheval
Faculté de médecine vétérinaire, université de Liège
Sart-Tilman
4000 Liège
Belgique
**Centre de médecine sportive du cheval
Faculté de médecine vétérinaire, université de Liège
Sart-Tilman
4000 Liège
Belgique
***Equine Sports Medicine
Av. de l’Équinoxe 13
1200 Bruxelles
Belgique

Contrairement à l’examen endoscopique au repos, l’endoscopie embarquée permet d’évaluer les voies respiratoires supérieures à l’effort en conditions réelles.

Les spécificités morphologiques et physiologiques des voies respiratoires supérieures (VRS) du cheval expliquent pourquoi leurs anomalies ou dysfonctionnements sont fréquemment incriminés dans les cas d’intolérance à l’effort. Les obstructions des VRS sont une cause d’augmentation de la résistance au passage de l’air et peuvent induire une altération des échanges gazeux : diminution de la pression partielle en oxygène dans le sang artériel et élévation de la pression artérielle en gaz carbonique [1, 4]. Ces changements peuvent dès lors affecter les performances athlétiques.

Différentes études rétrospectives réalisées de 1991 à 2006 chez des chevaux examinés pour intolérance à l’effort montrent que la prévalence des atteintes des voies respiratoires supérieures est élevée (de 27 à 79 % selon les études) (figure) [7, 10, 12, 14, 20, 21].

Endoscopies des voies respiratoires supérieures

L’examen endoscopique des VRS peut être réalisé au repos ou lors d’un exercice. Il est pratiqué chez un cheval qui n’a reçu aucune sédation pour une évaluation fonctionnelle. En effet, la tranquillisation rend l’examen dynamique difficilement interprétable car elle est susceptible d’entraîner une mauvaise abduction des cartilages aryténoïdes, notamment du côté gauche, mais aussi de modifier la dynamique du voile du palais et le tonus du pharynx [11].

Examen au repos

Chez le cheval normal, l’examen au repos permet d’observer le voile du palais, l’épiglotte, les processus corniculés des cartilages aryténoïdes, les plis ary-épiglottiques, les cordes vocales, les ventricules laryngés et la rima glottidis (ouverture du larynx vers la trachée). D’éventuelles anomalies morphologiques ou fonctionnelles sévères telles qu’une obstruction nasale, une pharyngite folliculaire, une chondrite des aryténoïdes, un entrappement de l’épiglotte, un kyste pharyngé, un néoplasme du nasopharynx, une hémiplégie laryngée de grades III à IV ou encore un déplacement dorsal du voile du palais permanent peuvent être détectées. Dans certains cas, des manipulations susceptibles de stimuler les fonctions régionales (augmentation des efforts respiratoires par occlusion manuelle des naseaux, déglutition par envoi d’eau dans le pharynx, ventilation augmentée par réinspiration au sac) peuvent contribuer à mettre en évidence des anomalies fonctionnelles. Néanmoins, ces tests ne reproduisent pas exactement la dynamique associée à l’effort et doivent par conséquent être interprétés avec précaution.

Examen à l’effort

L’intérêt de l’examen à l’effort est de diagnostiquer des obstructions n’apparaissant que lors de l’exercice. En effet, les anomalies fonctionnelles ou liées aux pressions compressives, occultes au repos, deviennent détectables lors d’un examen endoscopique d’effort. Une étude a montré que 80 % des chevaux avec un déplacement dorsal du voile du palais au tapis roulant ne présentaient aucune anomalie à l’endoscopie au repos [10]. À l’effort, il est possible de diagnostiquer, par exemple, un collapsus des aryténoïdes, un collapsus des cordes vocales, une déviation axiale des plis ary-épiglottiques, une instabilité du palais ou encore un déplacement dorsal du voile du palais intermittent.

Examen sur tapis roulant

L’examen des VRS sur tapis roulant offre donc l’opportunité d’observer en continu les phénomènes dynamiques dans cette région lorsque les tissus, susceptibles de se collaber, sont soumis à de fortes pressions transmurales. L’évaluation sur tapis roulant peut cependant présenter des inconvénients. D’une part, certaines anomalies partiellement induites par le stress pourraient être surévaluées sur le tapis roulant. D’autre part, le travail des chevaux de selle sur tapis roulant est parfois peu représentatif du travail effectué sur le terrain. En effet, la fermeture de l’angle céphalo-cervical, l’effet des enrênements et du cavalier (poids, actions, éperons, etc.) ne sont pas reproduits. De plus, le cheval de selle présente parfois certaines réticences à travailler sur le tapis roulant. Enfin, le tapis roulant n’est disponible que dans quelques infrastructures, nécessitant le déplacement du cheval ainsi qu’une adaptation à l’appareillage.

Examen sur le terrain

Récemment, des endoscopes embarqués ont été mis au point. Ils permettent une visualisation des régions pharyngée et laryngée lorsque le cheval est monté dans son environnement naturel et dans les conditions habituelles du travail. Cette technique devrait offrir plusieurs avantages : elle n’impose pas l’investissement dans un tapis roulant, ne nécessite pas le transport du cheval dans un centre spécialisé ni son adaptation au travail sur tapis et, enfin, elle permet d’intégrer l’effet du cavalier et de l’environnement dans l’évaluation de la fonction des voies respiratoires supérieures.

L’objectif de cette étude était d’examiner le larynx de chevaux de selle, d’une part, sur le tapis roulant à haute vitesse et, d’autre part, via un endoscope embarqué chez l’animal monté, et de comparer la faisabilité des deux techniques et les résultats obtenus.

Matériel et méthode

Chevaux

Onze chevaux de selle sont inclus dans cette étude : 4 juments, 5 hongres et 2 étalons. Quatre sont montés en jumping, 3 en dressage, 2 en concours complet, 1 en loisirs et 1 est utilisé pour l’attelage. Ils sont âgés de 3 à 15 ans ; 5 d’entre eux sont présentés pour insuffisance à l’effort, 1 pour bruits respiratoires à l’effort, 3 pour bruits respiratoires et insuffisance à l’effort, et 2 sont examinés dans le cadre d’un suivi médico-sportif de routine (tableau 1).

Examen au repos

Les chevaux sont examinés au Centre de médecine sportive de la faculté de médecine vétérinaire de l’université de Liège. Un bilan de leur statut respiratoire est effectué : examen clinique approfondi, test de fonction pulmonaire et endoscopie des voies respiratoires au repos. Cette dernière est réalisée grâce à un vidéo-endoscope de 2,6 m de long et de 9 mm de diamètre (Pentax, Pays-Bas). Les chevaux sont observés sans tranquillisation, l’endoscope est introduit par la narine droite. Une compression manuelle des naseaux est réalisée afin de créer une dépression dans les voies respiratoires supérieures telle que précédemment décrit dans la littérature [9]. Les images sont enregistrées pour une visualisation ultérieure.

Endoscopie d’effort sur tapis roulant

Une adaptation du cheval au tapis roulant est réalisée en le faisant marcher sur celui-ci 5 minutes au pas, puis 5 minutes au trot. Après cette période, l’animal est arrêté pour placer l’endoscope, toujours dans la narine droite (photo 1). L’endoscope est le même appareil que celui utilisé pour l’examen endoscopique au repos. Le cheval est ensuite mis au trot pendant 5 minutes, la pente du tapis roulant montée à 10 %, afin d’augmenter la charge de travail et de compenser l’absence de cavalier. Des rênes latérales sont ensuite placées afin d’augmenter la flexion tête-encolure et le cheval trotte 5 minutes supplémentaires. L’animal est ensuite mis au galop durant 2 minutes. La vitesse est sélectionnée en fonction de la discipline sportive du cheval et de son tempérament, soit entre 6 et 8 m/s. L’endoscope est ensuite retiré de la cavité nasale et une période de récupération est systématiquement respectée. Les images obtenues par vidéo-endoscopie sont enregistrées.

Endoscopie d’effort sur cheval monté

L’endoscope utilisé dans l’étude est un vidéo-endoscope télémétrique DRS® (Dynamic Respiratory Scope, Optomed). Il est placé dans la narine droite. La partie externe remonte sur le chanfrein où elle est fixée au filet, longe l’encolure du cheval et est reliée à un appareil d’émission-enregistrement. Ce dernier est placé avec la batterie dans un sac à dos porté par le cavalier (photo 2). L’autre composant du système est le récepteur, raccordé à un écran permettant d’observer à distance et en direct les images de l’enregistrement (photo 3). Le dispositif a été validé lors de précédentes études [2, 17-19].

Cette seconde endoscopie n’a pas lieu le même jour que l’examen sur tapis roulant. Le cheval est tout d’abord examiné dans son box. Il est préparé par le cavalier qui le dote de l’équipement habituel. Une muserolle supplémentaire est positionnée, celle-ci permettant la fixation atraumatique de l’endoscope et, de cette façon, le maintien correct de celui-ci dans la cavité nasale. L’endoscope est placé dans le box de préparation avant l’échauffement du cheval. Ce dernier est ensuite monté ou longé par son cavalier dans le manège où il a l’habitude de travailler. Les 5 minutes de pas et les 5 minutes de trot sont respectées afin de reproduire la période d’adaptation réalisée au tapis roulant. L’exercice se poursuit par 5 minutes au trot avec l’encolure libre, puis 5 minutes au trot avec flexion de l’encolure et 2 minutes au galop. Dans la mesure du possible, le cheval galope à la même vitesse que celle qui a été adoptée sur le tapis roulant. Après cela, l’endoscope est retiré et une période de récupération est respectée. Les images sont enregistrées sur une carte de type SD et téléchargées sur l’ordinateur sous format.avi (aucun traitement n’est nécessaire avant la lecture) pour une visualisation ultérieure.

Analyse des données

Les enregistrements sont examinés ultérieurement par deux opérateurs qui travaillent à l’aveugle. Des descriptions standardisées ont servi à évaluer objectivement les chevaux de cette étude lors de l’examen endoscopique d’effort (tableau 2).

Résultats

Endoscopie de repos

L’examen au repos était normal pour 6 chevaux ; 1 présente un collapsus du nasopharynx, 1, une hémi-parésie laryngée de grade II-2, et 3 sont atteints d’une pharyngite folliculaire, également observée lors de l’effort (tableau 3).

Endoscopie d’effort sur tapis roulant

La procédure est bien tolérée, bien que certains chevaux soient réticents à galoper sur le tapis roulant avec les rênes latérales en place. Les images sont stables. Le réglage de l’endoscope in situ est aisé.

Endoscopie d’effort sur cheval monté

La procédure est bien tolérée par les chevaux. Les images sont stables et l’écran permet de les voir en direct. Les actions du cavalier et la position de la tête de l’animal au moment de l’apparition de l’obstruction sont ainsi exactement visualisées. La monte du cheval et l’effet du cavalier agissent sur la physiologie du pharynx où une réduction du diamètre nasopharyngé peut être observée. Un système de nettoyage de la lentille peut être programmé. Il se déclenche alors toutes les minutes. Le repositionnement de l’endoscope, lorsqu’il est initialement mal placé, est difficile et nécessite l’arrêt de l’exercice. Sa partie externe est parfois courte par rapport à l’encolure, surtout lorsqu’il s’agit de grands animaux ou de chevaux avec une encolure longue. Le risque d’arrachage de la sonde endoscopique existe alors, surtout si l’animal baisse la tête. L’autonomie de la batterie n’est que de 1 heure et ne permet pas plus de trois examens consécutifs.

Évaluation des chevaux avec les deux systèmes

Sur les 11 chevaux, 8 reçoivent la même appréciation que l’examen endoscopique soit réalisé sur le tapis roulant ou grâce à l’endoscope embarqué. Toutes les obstructions observées sur le tapis roulant le sont également avec l’endoscope embarqué. Cependant, trois modifications pathologiques ne sont rapportées que sur le cheval monté. La monte atteint la morphologie des VRS et, en général, semble accentuer les obstructions (photos 4a et 4b).

Discussion

Endoscopie au repos

De longue date, plusieurs études s’accordent à dire que l’endoscopie au repos est insuffisante pour poser un diagnostic exact de subobstruction des voies respiratoires supérieures et que, dès lors, l’examen d’effort est nécessaire pour observer les obstructions dynamiques [10, 14, 15, 20]. De plus, certaines anomalies mises en évidence au repos diminuent à l’effort [20]. Ces considérations sont en adéquation avec les observations au repos dans cette étude.

Trois chevaux ont présenté une pharyngite folliculaire au repos. Celle-ci pourrait être à la base de l’instabilité des VRS observée à l’effort chez ces animaux.

Endoscopie d’effort

Les chercheurs et les spécialistes ont eu recours à l’utilisation du tapis roulant et à la vidéo-endoscopie. Cette méthode, considérée comme la référence depuis des années, présente certains inconvénients, comme l’obligation de déplacer le cheval dans un centre spécialisé, l’adaptation nécessaire du cheval à l’appareillage et le coût qu’engendre l’installation d’un tapis roulant dans les cliniques (tableau 4). C’est dans ce contexte que l’endoscopie embarquée a vu le jour.

De nombreuses études d’endoscopie sur tapis roulant ont été réalisées chez les chevaux de courses, mais peu chez les chevaux de selle. Il est en effet difficile, voire impossible, de reproduire les conditions de terrain et de monte sur le tapis roulant, à savoir l’effet du cavalier, de la selle, des enrênements et du placé de la tête. De plus, le travail sur tapis roulant ne semble pas aussi aisé pour les chevaux de selle que pour les chevaux de courses. L’endoscopie embarquée représente donc un réel avantage pour l’examen des VRS chez le cheval de selle.

Des travaux ont validé l’utilisation de l’endoscope embarqué dans l’évaluation des VRS, surtout chez le cheval de courses, mais aucun d’entre eux n’a comparé les résultats obtenus par les deux méthodes [2, 6, 8, 17-19]. À notre connaissance, la présente étude est la première qui rapporte des résultats obtenus chez les mêmes chevaux de selle dans les deux conditions.

Faisabilité et tolérance

L’endoscope et l’examen des VRS ont été parfaitement tolérés avec les deux systèmes. Une fois introduit dans la cavité nasale du cheval, l’endoscope embarqué est bien accepté par le celui-ci et ne semble pas le déranger pendant l’exercice. En revanche, le tapis roulant semble moins bien toléré chez les chevaux de selle qu’il ne l’est chez les chevaux de courses. En effet, ces derniers paraissent travailler confortablement sur le tapis roulant, et une augmentation de l’intensité de l’exercice peut être demandée en intensifiant la pente et la vitesse de celui-ci. Cette opportunité n’est pas toujours applicable aux chevaux de selle pour qui vitesse et pente ne représentent pas les seuls facteurs imposés en conditions de terrain. Par exemple, la mise en main est difficilement possible à obtenir sur le tapis roulant. Or, nous avons observé, lors de cette étude, que le rassembler pouvait induire un rétrécissement ventro-dorsal du nasopharynx et le développement d’obstructions partielles telles que l’instabilité palatine.

Endoscope embarqué

Nous avons constaté que l’utilisation de l’appareil est sûre et ne présente aucun danger pour le cheval. Les images obtenues sont stables et leur qualité permet une bonne détection des anomalies de la région. Les chevaux tolèrent très bien le système une fois installé. Le nettoyage automatisé de la lentille permet de s’assurer de la netteté des images. Ces résultats sont en adéquation avec les études précédentes ayant validé ce dispositif pour l’examen endoscopique des VRS du cheval sur le terrain [2, 17-19].

Nous avons cependant remarqué que l’autonomie de la batterie n’était parfois pas suffisante, devenant un facteur limitant lors d’examens successifs de plusieurs chevaux. Enfin, l’enregistrement en format.avi sur la carte SD permet une visualisation ultérieure aisée des images d’endoscopie, ne nécessitant aucun traitement informatique particulier.

Comparaison des résultats obtenus

Les résultats de cette présente étude montrent que, dans la plupart des cas, les examens endoscopiques sur le terrain et sur le tapis roulant révèlent les mêmes anomalies, permettant de poser un diagnostic et un pronostic identiques pour le cheval. Ces observations chez le cheval de selle sont cependant plus complètes lors d’endoscopies embarquées. Cela est sans doute lié à l’influence de la monte et de la mise en main sur la conformation dynamique des régions pharyngées et laryngées. Par exemple, le rassembler demandé par le cavalier accentue la fermeture de l’angle céphalo-cervical et semble prédisposer le cheval à présenter une obstruction de la région. Cette observation est en adéquation avec des études précédentes rapportant une altération de la ventilation et une augmentation de la résistance à l’écoulement de l’air chez des chevaux dont la tête a été placée verticalement et une obstruction des VRS influencée par la flexion de la tête et de l’encolure [16, 22].

Dans 2 cas sur les 11 (S3 et S7), l’endoscopie embarquée a permis d’établir un diagnostic que l’examen d’effort sur tapis roulant n’apportait pas.

Perspectives

À l’avenir, l’endoscopie embarquée pourrait donc représenter un réel avantage pour l’examen des voies respiratoires supérieures chez les chevaux de selle en fournissant une nouvelle image de ces voies à l’effort. Cet appareil présente une plus grande disponibilité pour le vétérinaire de terrain, qui pourrait alors réaliser ses propres endoscopies des VRS à l’effort. Le prix d’achat du matériel reste cependant à prendre en considération.

Cet examen pourrait être appliqué à davantage de chevaux afin de poser un diagnostic définitif avant une éventuelle chirurgie de la région. De plus, les régions pharyngée et laryngée pourraient être évaluées dans le cadre d’un examen d’achat lorsque celui-ci est réalisé sur le terrain. La procédure serait plus particulièrement indiquée pour des chevaux de valeur, au même titre que les radiographies des membres, ou pour les animaux qui présentent un bruit respiratoire audible lors du travail.

Enfin, sur le plan de la recherche, une étude de terrain pourrait être mise en place afin de connaître la prévalence réelle des atteintes des VRS. En effet, les chiffres actuellement disponibles ne concernent que les chevaux présentés pour intolérance à l’effort, baisse de performance ou bruits respiratoires. De plus, les résultats obtenus dans cette étude montrent une prévalence élevée de l’instabilité palatine et du collapsus du nasopharynx. La question se pose donc de savoir si cette observation serait finalement plus “physiologique” que pathologique chez le cheval de selle.

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Élément à retenir

→ Les obstructions des voies respiratoires supérieures représentent la deuxième cause d’insuffisance à l’effort chez le cheval de sport.

→ L’endoscopie au repos ne permet pas d’observer les obstructions dynamiques des voies respiratoires supérieures apparaissant sous l’influence de pressions négatives induites par l’effort.

→ L’endoscopie d’effort peut être réalisée sur un tapis roulant, en centre spécialisé, ou grâce à l’utilisation d’un endoscope embarqué, sur le terrain.

→ Les résultats obtenus par l’une ou par l’autre méthode d’endoscopie d’effort sont comparables, et des diagnostics et des pronostics similaires peuvent être établis.

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