Les principales affections et maladies métaboliques chez l'âne - Pratique Vétérinaire Equine n° 148 du 01/10/2005
Pratique Vétérinaire Equine n° 148 du 01/10/2005

Auteur(s) : Michael Crane

Fonctions : Spana/Maroc, 41, Résidence Zohra-Harhoura,
Témara 12000, Maroc

Chez l'âne, l'expression clinique des affections est souvent fruste et l'hyperlipémie est une complication grave fréquente.

La littérature vétérinaire manque de données objectives sur les ânes (Equus asinus). La plupart des publications sont issues du Donkey Sanctuary, au Royaume-Uni, et concernent des animaux dont les conditions de vie diffèrent de celles observées sur le terrain (ânes résidents, qui ne sont pas des animaux “de travail”; en pâturage durant la période estivale, en écurie durant l'hiver). Si l'approche diagnostique et les traitements mis en place chez l'âne sont en général similaires à ceux des autres équidés, la gamme des affections rencontrées chez l'âne n'est pas systématiquement identique à celle du cheval (E. caballus). L'appréciation de ces différences doit permettre au praticien équin de mettre en place une démarche thérapeutique appropriée.

Hyperlipémie

L'hyperlipémie équine est une affection des équidés caractérisée par une hypertriglycéridémie et une infiltration graisseuse des organes. Elle affecte principalement les poneys, les ânes et les races miniatures de chevaux. L'affection a un taux de mortalité élevé, entre 60 et 100 % [6].

Les signes cliniques de l'hyperlipémie sont initialement non spécifiques. La maladie progresse rapidement et, si elle n'est pas traitée à temps, elle peut conduire à la mort de l'animal [22].

Épidémiologie

L'incidence de l'hyperlipémie est plus élevée chez les juments que chez les étalons et les hongres. Chez l'âne, une analyse rétrospective de survie a montré que les femelles ont un risque significativement plus élevé que les mâles de développer une hyperlipémie [16]. Le risque est indépendant du statut reproducteur.

Le taux de mortalité est plus élevé chez les animaux obèses [16]. L'hyperlipémie est rare chez les animaux âgés de moins de dix-huit mois. Il semble que cela soit lié à la chute de la sensibilité à l'insuline à cet âge, déjà observée chez d'autres espèces [7].

L'hyperlipémie est souvent la complication d'une maladie primaire qui est fréquemment de nature gastro-intestinale (colique spécifique, entérocolite due à un parasitisme intestinal, impactions gastriques et du gros côlon, etc.) [21]. Les autres affections primaires identifiées comprennent la dysphagie, les obstructions œsophagiennes, les ulcérations gastriques, les lymphosarcomes intestinaux, les septicémies, l'hyperadrénocorticisme, la péritonite, les métrites, les fourbures, les insuffisances rénales, la pancréatite et les hépatopathies.

Le stress est également considéré comme un facteur qui favorise l'installation de la maladie. Tous les facteurs de stress, comme un transport, des changements environnementaux ou une modification du régime alimentaire, peuvent être impliqués. Ainsi, des ânes non habitués au confinement en écurie peuvent développer une hyperlipémie s'ils sont hospitalisés. Par conséquent, une surveillance accrue de ces animaux et de leur régime alimentaire est recommandée lors d'hospitalisation.

Pathogénie

• Les triglycérides de réserve (TG) constituent une source d'énergie utilisable par toutes les cellules et sont stockés dans le tissu adipeux. Ils sont mobilisés en l'absence de glucose, par exemple lors de sous-nutrition, de maladie ou d'exercice physique. Ils sont alors hydrolysés par une triglycéride lipase sensible aux hormones, l'hormone-sensitive lipase (HSL). Leur hydrolyse dans les adipocytes fournit des acides gras libres (AGL) qui sont véhiculés par le sang. Ils sont captés par le foie, où ils peuvent être réutilisés comme précurseurs de la synthèse du glucose (néoglucogenèse) ou des corps cétoniques (cétogenèse), suivre la voie de la glycolyse ou être réestérifiés en TG lorsqu'ils sont en excès.

Différentes hormones sont impliquées dans la régulation de l'activation de l'HSL. Celle-ci est stimulée par l'hormone adrénocorticotrope (ACTH), les corticostéroïdes, les catécholamines, l'hormone de croissance et l'hormone thyroïdienne. Elle est inhibée par l'insuline.

Si le foie est saturé et ne parvient pas à assurer leur utilisation, les AGL sont libérés en excès. L'effet inhibiteur de l'insuline permet, dans les conditions normales, de réguler l'hydrolyse par l'HSL. Des taux élevés persistants de TG circulants peuvent entraîner une infiltration primaire du foie et des reins à l'origine d'une insuffisance organique.

• La production des corps cétoniques par le foie des équidés est peu efficace, contrairement à ce qui est observé chez d'autres mammifères comme les bovins ou les ovins, ce qui limite l'utilisation des AGL et favorise leur accumulation dans le sang. De plus, l'âne et le poney miniature sont moins sensibles à l'insuline que le cheval [11]. Cela explique la prédisposition de ces espèces pour l'hyperlipémie. Ainsi, les ânes hyperlipémiques présentent fréquemment une insensibilité à l'insuline marquée. De même, les animaux obèses et âgés sont moins sensibles à l'insuline [7].

Signes cliniques

Chez l'âne, les signes cliniques de l'hyperlipémie incluent les symptômes de la maladie primaire sous-jacente, auxquels s'ajoutent ceux d'une pathologie hépatique/rénale progressive et ceux d'une acidose métabolique (voir l'encadré “Signes cliniques de l'hyperlipémie”).

L'expression clinique est liée à l'infiltration graisseuse des organes. Le foie et les reins sont les organes les plus sévèrement affectés (). D'autres organes, comme les muscles squelettiques, le cortex surrénal et le myocarde, sont parfois atteints. Une pancréatite est observée dans certains cas.

L'évolution clinique de l'hyperlipémie est généralement rapide. L'intervalle entre l'apparition primaire des signes et la mort ou l'euthanasie est en général de six à dix jours [21].

Diagnostic

L'hypothèse diagnostique d'une hyperlipémie doit être envisagée en présence de tout âne malade, abattu, anorexique ou cachectique.

Il convient alors d'effectuer un prélèvement sanguin précoce lors de l'examen clinique général de l'animal. Le plasma d'un âne hyperlipémique présente une couleur trouble caractéristique, souvent observable à l'examen visuel sous éclairage (). La mise en place rapide d'un traitement adapté améliore le pronostic vital. Chez des chevaux hyperlipémiques, des taux sanguins de triglycérides de 18 mmol/l sont parfois obtenus sans modifications de l'aspect du sérum [3]. Cela souligne l'importance d'une confirmation des estimations visuelles par un examen biochimique de laboratoire (voir le “Paramètres hématologiques et biochimiques chez l'âne”).

Les examens biochimiques à effectuer lors de suspicion d'hyperlipémie sont :

– l'évaluation de la triglycéridémie. Les ânes sains ont un taux de triglycérides qui peut atteindre 4,3 mmol/l (âne adulte : de 0,2 à 4,3 mmol/l ; âne âgé de moins de deux ans : 0,7 à 2 mmol/l) ;

– la mesure de l'hématocrite et des protéines plasmatiques totales ;

– la mesure des taux de créatinine et d'urée ;

– l'évaluation des taux de gammaglutamyl transférase, de sorbitol déshydrogénase, de glutamate déshydrogénase, de phosphatase alcaline, d'aspartate amino-transférase ;

– la mesure des taux d'acides biliaires ;

– les valeurs des taux d'amylase sérique et de lipase sérique ;

– l'évaluation du statut acido-basique.

Traitement

La mise en place rapide du traitement est indispensable. Ce dernier est lourd (voir l'encadré “Traitement de l'hyperlipémie”) et sa bonne conduite dépend souvent du comportement de l'âne.

Une supplémentation en bicarbonates des fluides intraveineux peut entraîner des complications et ne doit être effectuée que s'il y a une possibilité d'analyser les gaz du sang [6].

L'intubation naso-gastrique permet une réhydratation efficace à base de glucose, ainsi que l'administration de trois à cinq litres d'aliments liquides pour couvrir les besoins énergétiques de l'animal. Différentes préparations (des préparations commerciales pour l'alimentation entérique, des concentrés dilués dans de l'eau, des céréales pour petit-déjeuner, etc.) peuvent être utilisées. Une étude rapporte l'utilisation d'un mélange qui comprend des électrolytes, du dextrose, du fromage blanc et de la luzerne [13].

Le maintien d'une prise alimentaire volontaire, par exemple en donnant à la main des aliments appétents (carottes, nourriture à base de céréales, biscuits, etc.), semble améliorer le pronostic.

L'administration d'insuline pourrait limiter la production de TG. Cependant, comme les animaux hyperlipémiques peuvent être également hyperinsulinémiques [5] et insensibles à l'insuline, l'efficacité de ce traitement est discutable. Un traitement à base d'héparine a également été suggéré pour augmenter le taux d'assimilation des TG, mais il augmente significativement le risque d'hémorragie chez des animaux qui présentent un dysfonctionnement du processus de coagulation [21].

Une ulcération gastrique peut être mise en évidence à l'examen post-mortem chez les ânes anorexiques. Cela justifie l'administration d'un traitement anti-acide.

Pronostic

Le pronostic des animaux atteints d'hyperlipémie est réservé. Il est d'autant meilleur que la mise en place du traitement est rapide. Si l'affection primaire sous-jacente de l'animal peut être traitée, s'il continue de s'alimenter et si les valeurs des paramètres sanguins se normalisent rapidement, les chances de survie sont augmentées. En revanche, pour un âne anorexique avec peu d'activité intestinale et un taux élevé de TG plasmatiques persistant, le pronostic est sombre.

L'existence d'une relation entre le niveau initial des TG plasmatiques et les chances de survie est controversée et semble non vérifiée [21].

Prévention

Étant donné la lourdeur du traitement de l'hyperlipémie chez l'âne, l'accent doit être mis sur la réduction des facteurs de risque comme l'obésité, le stress, la malnutrition, le parasitisme intestinal et les maladies dentaires (associées à un risque accru d'impaction gastro-intestinale) et, éventuellement, la gestation et la lactation chez certaines femelles.

En particulier, il convient d'éviter d'associer plusieurs facteurs de risque [21]. Ainsi, Il est déconseillé de soumettre des animaux obèses et âgés au stress d'un transport ou à une hospitalisation, et une surveillance accrue de ces individus à risque est recommandée.

Les propriétaires d'animaux à risque doivent consulter immédiatement le vétérinaire si leur animal présente des signes de faiblesse, de léthargie ou d'anorexie.

Pancréatite

La pancréatite est une affection peu connue, rencontrée sporadiquement chez l'âne. Son étiologie n'est pas clairement identifiée à l'heure actuelle. Elle est souvent observée en association avec une hyperlipémie, une fibrose hépatique ou une impaction gastrique. Il semble que les animaux obèses ou qui ont des antécédents d'obésité soient prédisposés. Il a également été suggéré que les infections remontent plus facilement les conduits pancréatiques chez les animaux qui présentent un iléus.

Dans sa forme aiguë, la pancréatite se manifeste comme une pancréatite hémorragique nécrosante identifiée lors de l'examen post-mortem. Elle peut être associée à une hyperlipémie et se manifeste par une douleur en région abdominale crâniale qui est détectable par pression manuelle sur l'abdomen immédiatement à l'arrière du volet costal. Une pancréatite chronique fibrotique existe également.

Aucune variation significative des paramètres hématologiques et biochimiques classiques n'a été mise en évidence. Une augmentation marquée du taux d'amylase sérique et d'enzymes lipases peut être révélatrice de l'affection.

Il arrive qu'une atteinte hépatique et une ulcération gastrique associées soient identifiées en post-mortem. La néoplasie pancréatique est rencontrée chez les ânes âgés.

Les affections respiratoires

Les particularités du système respiratoire de l'âne ont été présentées dans une récente revue [20]. L'anatomie du système respiratoire de l'âne présente quelques variations subtiles par rapport à celui du cheval. Ainsi, chez l'âne, la trachée et les conduits nasaux sont plus étroits, la dépression naso-pharyngienne est plus profonde et l'épiglotte plus pointue. Le réflexe de la toux semble peu marqué chez l'âne.

Ces différences morphologiques ont pour conséquence de rendre les intubations trachéale et naso-gastrique plus délicates à réaliser chez l'âne que chez le cheval.

Les affections respiratoires chez l'âne sont similaires à celles qui sont observées chez le cheval, mais leur incidence et leur expression clinique varient. Chez les animaux âgés, l'incidence de la maladie pulmonaire chronique fibrosante, celle de l'empyème sinusal d'origine dentaire ou de la néoplasie sont plus élevées, tandis que les maladies respiratoires infectieuses sont rencontrées plus souvent chez les jeunes animaux.

Comme les ânes ont rarement une activité sportive, les affections sont souvent à un stade plus avancé que chez les chevaux lors de leur détection.

Chez l'âne, les affections respiratoires, comme tout facteur de stress, peuvent être compliquées par une hyperlipémie secondaire.

L'auscultation est parfois difficile chez les individus obèses. La technique de l'auscultation respiratoire au sac est généralement plus facile à mettre en œuvre que l'examen après un exercice.

Maladies respiratoires infectieuses

Au Royaume-Uni, les virus respiratoires pathogènes les plus fréquents sont l'herpès virus équin/asin et le virus de l'influenza équine, bien que la présence d'autres virus tels que l'adéno- et le rhinovirus ait été confirmée.

Les infections bactériennes, comme la gourme, existent aussi. Elles nécessitent un traitement similaire à celui du cheval et ne sont donc pas abordées ici.

Herpès virus asins

Plusieurs herpès virus (virus EHV-1, EHV-4, AHV-1, AHV-2 et AHV-3) ont été isolés chez l'âne. Le génome des herpès virus asins est différent de celui des herpès virus équins, mais les affections provoquées par ces virus sont identiques à celles observées chez le cheval.

Elles se manifestent notamment sous forme de signes respiratoires, neurologiques, d'avortements et de lésions d'exanthème coïtal.

Comme chez le cheval, les manifestations respiratoires de l'affection peuvent être de moyennes à sévères. Les premiers symptômes sont habituellement un léger jetage nasal clair bilatéral, souvent accompagné d'un jetage oculaire, d'une pyrexie, d'une lymphadénopathie et parfois d'une toux.

Un stress, notamment lors de changement de groupe social, est susceptible de sensibiliser un âne à l'infection virale. Celui-ci peut alors exprimer une herpès virose sévère, mortelle si elle se complique d'une infection bactérienne ou d'une hyperlipémie.

Chez l'âne, le diagnostic sérologique n'est pas facile à établir en raison de l'existence d'un facteur anticomplément non spécifique et non identifié dans le sérum, qui peut être responsable de résultats faussement positifs.

L'infection à EHV-1 est spécifiquement responsable d'avortements chez l'ânesse et provoque des lésions caractéristiques chez l'ânon [19].

L'exanthème coïtal est fréquemment observé chez l'âne. Le traitement classique, qui inclut la limitation des contacts sexuels et l'application locale d'un émollient, est efficace.

Virus de l'influenza équine

L'infection au virus de l'influenza chez l'âne comme chez le cheval est caractérisée par des signes cliniques de pyrexie, de jetage nasal, de toux, de lymphadénopathie, de dépression et d'inappétence.

La mortalité est plus élevée chez les ânes, et les complications, telles qu'une bronchopneumonie et une hyperlipémie, sont plus fréquentes dans cette espèce [8, 17].

Les vaccins destinés aux chevaux sont efficaces chez l'âne et ne semblent pas être à l'origine de réaction secondaire.

Parasitisme pulmonaire

• Dictyocaulus arnfieldi est un nématode parasite du tractus respiratoire des équidés. Il est bien adapté à l'âne, chez lequel il génère peu de signes cliniques [1].

Le traitement de choix d'une dictyocaulose chez l'âne repose sur l'administration d'ivermectine par voie orale à 200 μg/kg. Récemment, l'administration de moxidectine à 400 μg/kg s'est révélée également efficace.

Le parasite est très résistant dans le milieu extérieur et difficile à éliminer de l'environnement des animaux (paddocks, etc.). Il est donc nécessaire que le traitement inclu la gestion de l'environnement, avec, par exemple, l'utilisation de différents pâturages, du hersage, du labourage, etc.

• L'hydatidose est également décrite chez l'âne.

Les affections du tractus respiratoire supérieur

Les affections fréquemment rencontrées chez l'âne comprennent celles des poches gutturales, des hématomes de l'ethmoïde, des maladies des sinus et la sténose trachéale. La paralysie laryngée et l'athérome des fosses nasales peuvent être observés, alors que les affections liées à l'exercice observées chez le cheval, telles que le déplacement du voile du palais, ne sont pas rapportées chez l'âne. Pour la majorité de ces affections, le diagnostic et les protocoles de traitement sont identiques à ceux mis en œuvre chez le cheval et ne sont donc pas abordés ici.

Les affections du tractus respiratoire inférieur

Les affections d'origine non infectieuse du tractus respiratoire inférieur rencontrées chez l'âne comprennent l'obstruction récurrente des voies respiratoires (ORVR), la pneumonie interstitielle chronique fibrosante (fibrose pulmonaire idiopathique), la néoplasie pulmonaire, les abcès, les œdèmes et les hémorragies. Des affections du tractus respiratoire inférieur d'origine infectieuse, comme la bronchopneumonie, sont également décrites chez l'âne.

Le traitement de ces affections chez l'âne est identique à celui qui est couramment mis en place chez le cheval. Néanmoins, les animaux sont souvent présentés plus tardivement en consultation, ce qui rend souvent le pronostic réservé.

Pneumonie interstitielle chronique fibrosante ou fibrose pulmonaire idiopathique

• La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est une affection dont l'étiologie est encore inconnue, même si une origine virale est soupçonnée avec l'implication potentielle d'un nouvel herpès virus [9].

• Les signes cliniques dépendent du stade de la maladie. Ils sont caractérisés par une tachypnée et une dyspnée. Une dilatation des naseaux peut être observée lors de l'inspiration. En revanche, la toux est rare. L'auscultation des poumons révèle des bruits adventices, mais il est difficile de diagnostiquer l'affection avec certitude en ante-mortem. En général, c'est l'absence de réponse au traitement qui indique la présence d'une fibrose pulmonaire.

Malgré la nature chronique de la maladie, un grand nombre d'animaux sont présentés avec une dyspnée aiguë. Dans ce cas, malgré la mise en place d'un traitement, le pronostic est réservé.

• Le traitement doit compenser l'insuffisance fonctionnelle du poumon lésé en optimisant l'activité du poumon fonctionnel.

Les bronchites bactériennes secondaires sont fréquentes et requièrent la mise en place d'une antibiothérapie concomitante.

L'administration de broncho-dilatateurs (clenbutérol à 0,8 mg/kg par voie intraveineuse lente ou à 0,8 à 3,2 mg/kg en deux prises orales quotidiennes) peut avoir un effet bénéfique.

L'emploi de dembrexine contribue à limiter l'accumulation de mucus qui obstrue les voies respiratoires et gêne la ventilation.

L'administration de prednisolone (1 mg/kg) permet de limiter l'inflammation des voies respiratoires inférieures ou interstitielles et d'atténuer le processus de fibrose. La béclométhasone par nébulisation constitue une solution alternative dont l'intérêt reste néanmoins discutable quand il n'y a pas de preuve d'affection secondaire des voies respiratoires. Les corticostéroïdes par voie systémique semblent les plus adaptés pour le traitement. En effet, d'une part, le traitement systémique est plus aisé à mettre en œuvre, notamment lors de traitement de longue durée, d'autre part, il semble que l'inflammation interstitielle et alvéolaire soit mieux jugulée lors de traitement par voie générale.

Lors de déshydratation ou de sécrétions mucoïdes sèches dans les voies respiratoires, la fluidothérapie peut être indiquée. Cependant, elle est susceptible d'entraîner un œdème pulmonaire fatal et doit donc être mise en place avec précaution.

Il convient également de contrôler l'air ambiant afin d'optimiser la fonction respiratoire. Le confinement dans un milieu sec et poussiéreux, qui peut exacerber l'irritation des voies aériennes, est à éviter. Des mesures, comme garantir la présence d'un abri frais, doivent être prises avant les périodes de chaleur pour éviter les stress respiratoires.

Le traitement peut être maintenu pendant toute la vie de l'animal.

• Au Donkey Sanctuary, un grand nombre de cas de FPI sont diagnostiqués en post-mortem. La lésion caractéristique est une fibrose chronique du tissu pulmonaire sous-pleural () et interstitiel (). La sévérité des lésions observées est variable. Il peut s'agir d'une fibrose localisée ou d'une fibrose généralisée avec une atteinte sous-pleurale sévère. L'inflammation des voies respiratoires est habituellement limitée aux zones pulmonaires collapsées et fibrosées, contrairement à celle largement étendue des voies respiratoires observée, par exemple, dans l'ORVR.

Coliques

L'âne et le cheval sont tous deux sensibles aux mêmes affections abdominales. Néanmoins, les différences physiologiques et comportementales entre ces deux espèces entraînent des variations dans les signes d'appel de la douleur abdominale ou “colique” chez l'âne et le cheval.

Classification des coliques et causes les plus fréquentes

Beaucoup de cas de coliques chez les équidés sont difficiles à classifier et sont traités sans qu'aucune cause spécifique ne soit identifiée.

Les causes les plus fréquentes de coliques chez l'âne sont différentes de celles rencontrées chez le cheval.

Une étude chez le cheval a montré que 72 % des épisodes de coliques sont d'origine spasmodique ou inconnue [14].

Chez l'âne une étude menée au Royaume-Uni a révélé que les impactions sont responsables de 59 % des épisodes de coliques [2]. Dans cet essai, 62 % des impactions dont la localisation a pu être identifiée se trouvaient au niveau de la courbure pelvienne ().

Selon cette étude, les autres causes de coliques observées chez l'âne comprennent [2] :

– une gastro-entérite ;

– une colique de sable ;

– une colite ;

– une maladie ovarienne () ;

– une ulcération gastrique ;

– une néphrite ;

– une hépatopathie ;

– une hyperlipémie chronique ;

– un lipome pédonculé

– une infection du tractus respiratoire inférieur ;

– une péritonite ;

– une fracture ;

– une torsion ou un déplacement intestinal.

Examen clinique et examens complémentaires

Chez l'âne, l'examen clinique et l'évaluation des paramètres vitaux sont les mêmes que chez le cheval.

• La douleur est le critère le plus important pour l'évaluation de la présence de coliques chez le cheval. Les ânes montrent peu de signes de douleur et les coliques ne sont parfois identifiées qu'au stade terminal de la maladie. Dans cette espèce, la douleur peut se manifester par une position debout avec la tête baissée, par un décubitus ou par une modification du comportement. Il arrive qu'une crise abdominale aiguë se manifeste par des signes similaires à ceux observés chez le cheval. Chez les ânes de petite taille, le ballottement abdominal et la palpation externe sont parfois utiles pour évaluer une douleur abdominale et une distension.

• La fréquence cardiaque et le pouls constituent des critères majeurs pour évaluer l'état de l'animal atteint de coliques et la sévérité de l'affection. La fréquence cardiaque est peu influencée par la douleur. En revanche, elle dépend de l'hémoconcentration, de la diminution du retour veineux et de la réponse cardiovasculaire à l'endotoxémie.

La fréquence normale pour un âne adulte est de 44 battements par minute en moyenne [18]. Les ânes atteints de coliques à impaction ont en général une fréquence cardiaque d'un peu moins de 60 à et jusqu'à 60 battements par minute. Les ânes atteints de coliques dues à d'autres causes présentent une fréquence cardiaque comprise entre 60 et 100 battements par minute. Cela peut être dû au fait que les impactions ont peu d'effets sur le volume sanguin circulant. Les ânes supportent un taux de déshydratation élevé et une hypovolémie plus marquée que les chevaux en raison de leur adaptation à la vie en milieu aride.

• Comme chez le cheval, des bruits intestinaux augmentés peuvent être le signe de coliques spasmodiques. Néanmoins, chez l'âne, ces dernières se manifestent plus fréquemment par une douleur abdominale marquée et une réduction ou une absence de bruits, et sont liées à des impactions intestinales. La réduction ou l'absence de bruits intestinaux est ainsi notée chez 76 % des ânes qui présentent des impactions [2].

• Le reflux gastrique doit être évalué par sondage nasogastrique. L'utilisation d'un tube de petit diamètre (9 à 11 mm) est recommandée.

• L'appétit doit être évalué chez tout âne qui présente une faiblesse pouvant être le seul signe exprimé de la douleur abdominale. Si l'anorexie est prolongée, une hyperlipémie secondaire peut se développer et il convient de mesurer la triglycéridémie.

• Comme chez le cheval, un examen rectal systématique est nécessaire. Il doit cependant être réalisé avec des précautions particulières, comme l'utilisation d'une grande quantité de lubrifiant, une contention adéquate et le contrôle d'un éventuel saignement de la muqueuse rectale. L'utilisation d'α2-agonistes peut faciliter cette procédure, mais elle est rarement nécessaire, d'autant plus que ces molécules peuvent interférer avec la motilité intestinale.

• L'analyse du fluide péritonéal par abdominocentèse permet d'évaluer la sévérité de la maladie. La technique de prélèvement est la même que chez le cheval, mais la présence d'une épaisse couche de graisse intra-abdominale au-dessus de la ligne blanche complique la procédure chez l'âne. L'emploi d'une aiguille de 10 cm ou d'une canule mammaire peut être requis et il est préférable de réaliser le prélèvement sous contrôle échographique.

• Les affections du foie, des reins et du pancréas peuvent être à l'origine de douleurs abdominales, ou “fausses coliques”. De même, lors de fourbures graves, fréquentes chez l'âne, les signes cliniques, (décubitus prolongé, posture modifiée, dépression et anorexie) peuvent être confondus avec des signes de douleur abdominale.

Traitement des coliques

Les premiers objectifs du traitement médical d'une colique sont de soulager la douleur, de corriger la déshydratation et de restaurer le passage normal du bol alimentaire.

Le traitement est similaire à celui mis en place chez les autres équidés. Ainsi, si un traitement chirurgical est requis, il convient de se référer aux techniques décrites chez le cheval. En revanche, des variations existent dans les traitements médicaux à instaurer. Les doses des anti-inflammatoires doivent tenir compte de différences significatives du métabolisme chez l'âne (voir l'article à paraître dans Pratique Vétérinaire Équine en mars 2006).

Prévention des coliques à impaction

Les facteurs qui contribuent au développement de l'impaction comprennent une mauvaise dentition, une alimentation grossière et une diminution de l'exercice

(l'exercice effectué par un âne qui souffre de boiterie, qui est hospitalisé ou qui change brusquement d'environnement, par exemple lors de confinement hivernal, diminue). Cela constitue un facteur de risque d'impaction et doit donc être suivi (alimentation adaptée, limitation des changements brutaux dans la conduite de l'élevage). La surveillance de la dentition constitue également un moyen de prévention adapté.

Affections hépatiques

La fibrose hépatique () et la néoplasie hépatique () sont des troubles communs chez l'âne âgé de plus de vingt ans.

Elles sont des éléments majeurs du diagnostic différentiel d'un amaigrissement, d'un œdème déclive et d'une dépression d'origine inconnue.

Lors de biopsie hépatique, un contrôle échographique est recommandé car la taille et la position du foie varient d'un animal à l'autre.

Dentisterie

• Le contrôle régulier des dents est rarement réalisé chez l'âne. L'espérance de vie des ânes d'Europe peut atteindre plus de trente ans. Le développement de troubles dentaires significatifs () est fréquent chez les animaux âgés et est souvent non diagnostiqué. En effet, malgré l'inhibition de la mastication et son caractère fréquemment douloureux, l'état général des ânes reste bon.

• Un examen dentaire complet à l'aide d'un pas-d'âne adapté est recommandé au moins une fois par an. Il est particulièrement indiqué chez tout animal qui présente des signes d'anorexie, d'amaigrissement ou de dysphagie.

• Les troubles dentaires sont les mêmes que chez le cheval et le traitement est similaire pour les deux espèces. La petite taille de la cavité orale de l'âne peut rendre nécessaire l'utilisation de râpes manuelles “miniatures” spécifiques.

Dermatologie

• Peu d'informations sont disponibles sur la dermatologie chez l'âne. Une revue récente offre une synthèse concise du sujet [10]. L'approche diagnostique et le traitement sont les mêmes chez l'âne et chez le cheval.

• L'hypersensibilité aux piqûres d'insecte est assez fréquente chez l'âne. La gravité des signes cliniques augmente avec l'âge. Culicoides spp. est souvent mis en cause, mais la distribution des lésions suggère que d'autres espèces sont également impliquées (Tabanus spp., Stomoxys calcitrans, Hippobosca spp., etc.).

De l'automutilation et des lésions cutanées secondaires peuvent contribuer à étendre les lésions initiales. Aucun des nombreux protocoles thérapeutiques ou prophylactiques utilisés chez le cheval n'est idéal chez l'âne et une association des approches est souvent requise.

Le traitement topique des lésions cutanées est ainsi associé à une corticothérapie qui doit prendre en compte les effets secondaires d'une administration prolongée et à la mise en place de mesures de lutte contre les mouches (utilisation de produits repellants, maintien des animaux dans des écuries protégées contre les insectes durant les périodes de la journée où ces derniers sont plus actifs, etc.).

• Des affections proches du pemphigus ou un pemphigus foliacé avec atteinte des jonctions kératino-cutanées et muco-cutanées sont parfois rencontrés chez l'âne. Le traitement à base de stéroïdes à fortes doses est rarement efficace.

• Chez l'âne, les maladies néoplasiques cutanées rencontrées sont les sarcoïdes, le carcinome à cellules squameuses, le fibrome ou le fibrosarcome et le mélanome.

Chez l'âne, les sarcoïdes sont rares et sont situées préférentiellement sur l'aine, sur la face ventrale de l'abdomen, dans la région prépuciale, sur le contour des yeux et de la bouche. Les ânes mâles et les animaux âgés de trois à six ans sont plus fréquemment affectés [15]. Les mélanomes sont également rares et n'ont apparemment pas de relation avec la couleur des poils ou de la peau.

• Les dermatoses parasitaires sont communes chez l'âne. La gale chorionique (Chorioptes equi), les infestations par les acariens (Trombicula spp., Dermanyssus galinae chez les ânes en contact avec des poules) et, plus fréquemment, les pulicoses (Damalinia spp. et Haematopinus spp.) sont les parasitoses cutanées les plus fréquentes. Les signes cliniques sont plus marqués chez les individus qui vivent seuls que chez les animaux maintenus en groupe.

Les connaissances spécifiques aux ânes font défaut à l'heure actuelle en médecine vétérinaire en Europe. Les données sur les affections des ânes dans les zones semi-désertiques sont encore plus parcellaires et les animaux sont bien souvent encore assimilés à de petits chevaux.

Pourtant, leurs spécificités comportementales et physiologiques sont à l'origine de différences dans leur sensibilité aux affections et dans l'expression clinique de celles-ci. L'engouement actuel pour ces équidés devrait conduire à une hausse de la demande et à l'amélioration de la diffusion des connaissances sur les ânes.

  • Les auteurs remercient les anciens collègues du Donkey Sanctuary au Royaume-Uni et aux collègues actuels associés à la Société protectrice des animaux et de la nature (Spana) pour leur assistance dans la rédaction de cet article.

Éléments à retenir

> Chez l'âne, un très grand nombre d'affections ne se manifestent bien souvent que par des signes cliniques non spécifiques associés à une baisse d'appétit. Un examen clinique approfondi complet est alors nécessaire pour identifier la maladie.

> Lors de la prise en charge d'un âne malade, il convient de systématiquement envisager l'éventualité d'un hyperlipémie secondaire et de réaliser rapidement un examen sanguin complet qui comprend également la mesure de la concentration de triglycérides plasmatiques.

> Les impactions du gros intestin sont une forme fréquente de colique chez l'âne.

> La pneumonie interstitielle chronique fibrosante (fibrose pulmonaire idiopathique) doit être prise en compte dans le diagnostic différentiel des affections pulmonaires chroniques chez l'âne.

Signes cliniques de l'hyperlipémie

> Signes initiaux :

– Anorexie

– Léthargie

– Dépression

> Évolution :

– Faiblesse

– Tachycardie/tachypnée

– Pyrexie

– Stase intestinale

– Congestion progressive des muqueuses

– Haleine fétide

> Signes terminaux :

– Fèces recouvertes de mucus sec et ferme – Muqueuse rectale sèche

– Absence de bruits intestinaux à l'auscultation

– Adipsie

– Ataxie et signes neurologiques progressifs d'encéphalopathie hépatique

Traitement de l'hyperlipémie

Les étapes à suivre pour traiter une hyperlipémie sont les suivantes :

> I : Diagnostiquer et traiter la maladie sous-jacente.

> II : Instaurer une thérapie fluide par perfusion intraveineuse ou intubation naso-gastrique pour :

- restaurer et maintenir le volume circulatoire ;

-nbsp;corriger les déséquilibres acido-basiqueset les électrolytes.

> III : Corriger le déséquilibre énergétique : support nutritionnel, nourrissage à la main, pâturage frais, intubation naso-gastrique.

> IV : Normaliser le métabolisme lipidique.

> V : Instaurer un traitement symptomatique : anti-inflammatoires non stéroïdiens, analgésiques, anti-acide, préparations multivitaminiques.

> VI : Réduire les symptômes de l'encéphalopathie hépatique.

Références

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