Intradermoréactions chez le cheval : essai de deux allergènes (Culex et Culicoides)Intradermal reactions in horses - test for two allergens (Culex and Culicoides) - Pratique Vétérinaire Equine n° 135 du 01/07/2002
Pratique Vétérinaire Equine n° 135 du 01/07/2002

Auteur(s) : C. LEBIS

Fonctions : Clinique vétérinaire, 6 bis rue Charles-Le-Bastard, 29120 PONT-L'ABBÉ

Une étude expérimentale permet d'évaluer l'intérêt et les limites des extraits pour intradermoréaction de Culex pipiens et de Culicoides spp pour le diagnostic de la dermatite estivale récidivante des équidés.

Les allergies sont des affections dont le diagnostic est essentiellement clinique et épidémiologique [29]. Les intradermoréactions (IDR) permettent, chez l'homme [24] comme chez le chien [23], de cerner les allergènes probablement responsables de ces affections et de proposer une hyposensibilisation. Chez le cheval, les IDR sont loin d'être codifiées. Bien que diverses études aient été publiées [5, 7, 9, 11, 14, 15, 20, 21, 25], les protocoles et les allergènes utilisés sont trop différents pour qu'il soit possible d'en obtenir des conclusions claires et pratiques.

Le but de ce travail est de contribuer à la validation de l'utilisation de deux extraits commercialisés de Culex et Culicoides pour la réalisation de tests IDR chez le cheval et d'évaluer leur intérêt pour le diagnostic de la dermatite estivale récidivante des équidés, ou DERE (encadré 1).

Matériel et méthode

L'étude a été menée dans le cadre d'une clientèle équine du Finistère Sud. La DERE y est souvent observée. Les chevaux appartiennent à des centres équestres et à des particuliers qui pratiquent la compétition et le tourisme équestre.

Critères d'inclusion et d'exclusion

Pour des raisons pratiques, le nombre de chevaux testés a été limité à 31. Nous avons voulu tester des chevaux atteints de DERE et des chevaux supposés sains. Les critères de diagnostic de DERE ont été la présence de lésions cliniques compatibles, le caractère récidivant et saisonnier de l'affection et l'existence d'une prédisposition raciale ou familiale. Tous les animaux retenus sont en pâture au moins pendant le jour. Les chevaux sains ont été choisis au hasard, soit dans la même exploitation que les chevaux malades, soit, à défaut, dans d'autres exploitations dont les conditions d'élevage sont identiques. Les animaux atteints d'autres affections que la DERE au moment du test ou ceux qui sont sous traitement médical en cours ou récent n'ont pas été retenus. Chacun de ces chevaux a été testé par intradermoréaction.

Les intradermoréactions

Choix des allergènes

Les deux allergènes qui ont été utilisés sont Culex pipiens et Culicoides sp. Culex est un allergène impliqué dans l'étiologie de la DERE par certains auteurs [4, 6, 22, 31, 32] et pour lequel une différence significative de réaction entre des chevaux sains et des chevaux allergiques a été mise en évidence lors d'une précédenteétude [3, 14]. Culicoides sp. est un allergène considéré comme le facteur déclenchant majeur de cette affection [4, 6, 22, 31, 32]. La solution est préparée aux États-Unis à partir d'un mélange de plusieurs espèces de Culicoides. La matière première est broyée, puis une extraction en solution saline selon un rapport poids/volume (PV) de 1/10 est pratiquée. La préparation est ensuite centrifugée et filtrée sur membrane de porosité décroissante. Un conservateur phénolé est ajouté. Les allergènes ont été utilisés à la dilution de la présentation commerciale(1) (Culex : 1/1 000 PV et Culicoides spp. : 1/1 000 PV).

Le contrôle positif est une solution d'histamine à 1/10 000 [5, 16, 21]. Le contrôle négatif est une solution salée isotonique tamponnée de phosphate, identique au véhicule des extraits allergéniques [5, 7, 16, 21, 26, 30]. La batterie allergologique ainsi formée a été conservée à 4 °C au réfrigérateur pendant les quatre semaines d'expérimentation. Lorsqu'il a été nécessaire de la transporter, une glacière contenant des accumulateurs de froid a été utilisée.

Technique

Les IDR ont été pratiquées sur le plat de l'épaule. Ce site présente deux avantages : la peau y est relativement épaisse et il est facile de réaliser les injections même si le cheval bouge. Une surface suffisante est tondue. Aucune désinfection n'est réalisée. Les points d'injection sont marqués au feutre indélébile à une distance de 3 cm les uns des autres, puis 0,05 ml de chaque suspension est injecté par voie intradermique stricte sous chaque marque (photo ). Aucune sédation n'a été nécessaire.

Lecture

Dans tous les cas, la lecture a été effectuée à trente minutes [14, 16, 17, 30]. La taille de la réaction a été mesurée en millimètres au pied à coulisse. Lorsque la réaction était de forme irrégulière, un diamètre moyen a été calculé. L'épaisseur de la plaque formée a été estimée subjectivement selon l'échelle :

0 : absence de déformation palpable ou épaisseur égale à celle observée à l'instant de l'injection ;

+ : réaction d'épaisseur légèrement supérieure à celle observée à l'instant de l'injection ;

++ : réaction nettement plus épaisse que celle observée à l'instant de l'injection mais inférieure à l'épaisseur de la réaction à l'histamine, trente minutes après l'injection ;

+++ : réaction aussi turgescente que la réaction à l'histamine.

Toutes les réactions d'épaisseur “0” ou “+” n'ont pas été considérées comme mesurables et leur diamètre a été d'emblée fixé à 0 mm.

Il n'a pas été pratiqué de lecture à quatre heures et à six heures puisqu'une précédente étude [3, 14] a montré que les témoins positifs et négatifs ne jouaient plus leur rôle après une heure, et que certains témoins négatifs pouvaient présenter une réaction positive, rendant ininterprétable toute réaction après une heure.

Période de l'étude

Les animaux on tété évalués entre le 17 octobre et le 17 novembre 2000. À cette époque et dans cette région, le nombre d'insectes piqueurs décroît considérablement. Les “moucherons” (Culicoides, simulidés) gardent cependant une certaine activité.

Méthode d'analyse

Les chevaux ont été répartis en deux groupes : ceux qui ont présenté une DERE (groupe DERE) et ceux qui n'ont manifesté aucune affection allergique cutanée ou respiratoire (groupe sain). Le test de Student [1, 12] a été utilisé pour comparer la taille moyenne de la réaction obtenue chez les témoins positifs et négatifs à celle de chaque allergène pour la population totale testée, puis pour comparer les résultats à Culex et à Culicoides entre le groupe sain et la population totale testée d'une part, entre le groupe DERE et le groupe sain d'autre part. Seules les différences significatives avec un coefficient de sécurité supérieur ou égal à 0,9 sont signalées.

Résultats

Caractéristiques de la population

Les 31 animaux testés sont surtout des chevaux de loisirs et d'extérieur (tableau ). La race frisonne est bien représentée : la DERE est fréquente dans cette race. Les animaux sont âgés de 2 à 25 ans (moyenne 10 ans). Les deux sexes ne sont pas présents en proportions égales : 12 mâles, 3 étalons et 9 hongres (39 %), 18 femelles (58 %) et 1 hermaphrodite de race frisonne (3 %). Tous les chevaux testés sont en pâture au moins une partie de la journée et reçoivent un complément de fourrage et de granulés industriels.

Lecture à trente minutes

Les résultats bruts de la lecture du diamètre des réactions à trente minutes sont exposés dans le tableau . Les critères de lecture qui ont été déterminés dans un précédent travail [3, 14] ont été appliqués pour interpréter ces résultats (tableau ). Sont considérées comme positives, les réactions d'épaisseur égale à celle de la réaction à l'histamine “+++” et les réactions d'épaisseur “++” dont le diamètre est supérieur à 12 mm. Les autres réactions sont considérées comme nulles.

Comparaison des contrôles et des allergènes

La comparaison de la moyenne des réactions à l'histamine et des moyennes des autres réactions montre que la réponse à l'histamine est significativement supérieure à la réponse aux autres tests dans tous les cas (coefficient de sécurité, ou CS, de 0,999). La comparaison de la moyenne des réactions au contrôle négatif avec les moyennes des autres tests montre que la réponse au contrôle négatif est significativement plus basse que la réponse aux autres tests (CS = 0,999).

Calcul de différences significatives entre divers groupes de la population

Lorsque les résultats bruts sont utilisés, il n'existe aucune différence significative pour aucun allergène, ni entre le groupe sain et la population totale testée, ni entre le groupe DERE et le groupe sain.

Lorsque les critères de positivité retenus (les réactions d'épaisseur comparable à celles de la réaction à l'histamine “+++” et les réactions d'épaisseur “++” dont le diamètre est supérieur à 12 mm sont positives) sont appliqués, il existe une différence significative positive à l'allergène Culicoides (CS = 0,95) entre le groupe DERE et le groupe sain. La sensibilité et la spécificité de la réponse à chacun des allergènes, ainsi que sa valeur prédictive positive et négative sont résumées dans le tableau [12]. Une corrélation [12] entre les réactions à Culex et à Culicoides a été recherchée. Le coefficient calculé est de r = 0,76.

Discussion

Interprétation des résultats

Le fait que la réaction à l'histamine soit significativement plus forte que la réaction au témoin négatif et aux allergènes et que la réaction au contrôle négatif soit significativement plus basse que celle à l'histamine et aux allergènes signifie que les témoins positifs et négatifs jouent correctement leur rôle à trente minutes.

Lorsque les critères de lecture tenant compte du diamètre et de l'épaisseur de la réaction ne sont pas appliqués, il n'apparaît aucune différence statistique entre le groupe des chevaux sains et celui des chevaux à DERE, ce qui a déjà été rapporté [7, 13, 21, 23, 25]. En ce qui concerne Culex, les résultats contrarient les données d'une étude précédente [3, 14]. Plusieurs hypothèses peuvent être émises : l'extrait utilisé est moins performant que celui de l'étude précédente, l'échantillonnage plus faible de chevaux ne permet pas l'émergence d'une légère différence de réponse avec le test de Student, ou l'allergène Culex est peu ou pas impliqué dans l'apparition de la DERE.

Toutefois, lorsque les critères de lecture choisis sont appliqués, il apparaît une différence significative pour Culicoides. Ce résultat était attendu. En effet, Culicoides est l'insecte le plus systématiquement mis en cause dans l'étiologie de la DERE et cet allergène a fait l'objet de publications qui ont montré de fréquentes réactions positives chez les chevaux atteints [8, 9, 11, 20, 32]. La révélation de cette différence significative a plusieurs conséquences : elle valide les critères de lecture proposés et elle souligne la prépondérance de Culicoides dans l'étiologie de la DERE.

Les valeurs de sensibilité et de spécificité, les valeurs prédictives positive et négative sont faibles, même pour Culicoides. Trois facteurs peuvent expliquer ces résultats :

• Il existe beaucoup de réactions positives chez les chevaux sains, ce qui confirme de nombreuses observations [5, 7, 14, 16, 17, 23, 30].

• L'extrait de Culicoides utilisé n'est peut-être pas assez performant, soit parce qu'il ne contient pas l'allergène salivaire en quantité suffisante, soit parce que cet allergène n'est pas purifié, soit parce que les espèces utilisées dans la préparation ne conviennent pas à cet essai. D'une part, les différentes espèces de Culicoides paraissent inégalement impliquées dans l'apparition de la DERE [1, 19, 27, 32] et il n'est pas démontré qu'il existe des réactions croisées entre elles. D'autre part, ces espèces sont réparties d'une manière très hétérogène dans le monde [1, 4, 10, 19, 22, 27] et cet extrait, fabriqué aux États-Unis, n'inclut peut-être pas les allergènes rencontrés en France.

• D'autres allergènes sont à l'origine des symptômes : autres insectes piqueurs, allergènes responsables de dermatites atopiques, allergènes alimentaires.

Comment utiliser ces tests en pratique ?

La présence d'une réaction positive à Culex ou à Culicoides ne permet pas d'affirmer qu'un cheval soit atteint de DERE. Mais l'absence de réaction ne permet pas d'affirmer non plus que l'animal soit exempt de DERE. Il convient donc d'utiliser ces allergènes avec prudence [33].

En dépistage, ils ne présentent ainsi aucun intérêt. Ils peuvent à la rigueur être considérés comme une aide au diagnostic étiologique d'une dermatose allergique [17].

Puisque 38 % des chevaux du groupe DERE sont négatifs à Culicoides, il semble justifié de réévaluer l'intervention d'autres insectes piqueurs comme Simulium, Stomoxys ou Haematobia dans l'apparition de DERE. Certains auteurs leur attribuent un rôle majeur [21, 23, 26, 32]. L'allergène Tabanus est en revanche trop peu spécifique pour être retenu [3, 14]. Dans l'hypothèse où une dermatite atopique ou une allergie alimentaire serait susceptible de provoquer une symptomatologie identique à celle de la DERE, tous les allergènes dont la présence est avérée dans l'environnement du malade pendant les phases actives de DERE peuvent être incriminés. Un lien entre l'apparition des symptômes et d'éventuelles modifications alimentaires doit être recherché. Pour les autres allergènes, seul le test d'éviction, lorsqu'il est réalisable, permettrait d'affirmer une réelle causalité. Les IDR et les dosages des IgE circulantes [6, 16, 17, 18, 29] ne sont, en effet, pas actuellement validés chez les équidés.

Il existe une corrélation assez bonne entre les réactions à Culex et à Culicoides, mais trop faible pour permettre de suspecter la présence d'un allergène commun entre les deux extraits d'insectes.

Conclusion

L'expérimentation d'une batterie allergologique incluant des extraits plus purifiés de Culicoides et de Culex ainsi que des extraits d'autres insectes comme Simulium, Stomoxys et Haematobia permettrait peut-être d'augmenter la sensibilité et la spécificité du test intradermique pour le diagnostic de la DERE. Actuellement, il n'est pas raisonnable d'utiliser ces extraits en visite d'achat et il faut se garder d'utiliser les intradermoréactions comme critère majeur de diagnostic pour une affection allergique. Il semble peu justifié d'utiliser ces extraits en désensibilisation, puisque, d'une part, il est impossible d'être certain de l'implication de Culicoides dans les troubles cutanés présentés par un cheval et que, d'autre part, les désensibilisations à partir d'extraits d'insectes donnent de mauvais résultats chez les autres espèces, comme pour la dermatite par hypersensibilité aux piqûres de puces (DHPP) canine, alors que cette affection présente de nombreux points communs avec la DERE. La seule étude en double aveugle qui a été publiée chez le cheval [2] a conclu à l'inefficacité du traitement.

Note :

  • (1) Allerbio, 55271 Varennes-en-Argonne Cedex.

Éléments à retenir

• En utilisant les présentations du commerce, les contrôles positif et négatif permettent une bonne lisibilité des IDR à trente minutes.

• Les critères de positivité déterminés lors d'une précédente expérimentation (une réaction à trente minutes peut être considérée comme positive si son épaisseur est comparable à celle de la réaction au contrôle positif ou si son diamètre est supérieur à 12 mm, si son épaisseur est intermédiaire entre celle du contrôle positif et celle du contrôle négatif) semblent parfaitement valides.

• En appliquant les critères de lecture proposés, les chevaux à DERE sont plus souvent positifs à l'allergène Culicoides que les chevaux sains.

• Les réactions positives sont fréquentes chez les chevaux sains.

Critères de diagnostic de la dermatite estivale récidivante équine

◊ Il est classiquement admis que la DERE a pour origine une hypersensibilité aux piqûres d'insectes. Le genre Culicoides (photo ) est mondialement suspecté, bien que d'autres insectes hématophages puissent être impliqués. La suspicion diagnostique est établie lors de convergence entre les signes cliniques, les commémoratifs et l'anamnèse.

Le premier signe clinique est un prurit constant qui conduit l'animal atteint à se frotter vigoureusement contre un support, à se gratter avec les membres et à se mordre. Il en résulte une alopécie, des excoriations et un squamosis. Progressivement, les lésions s'aggravent : ulcérations, croûtes, lichénification, hypo- ou hyperpigmentation et pyodermite.

◊ Trois types sont classiquement décrits en fonction de la répartition des lésions : ligne du dessus (face, encolure, garrot, croupe, base de la queue), ligne du dessous (face, ganache, thorax, abdomen, ars) et mixte (ligne du dessus et ligne du dessous). Cette répartition dépend de l'aire d'“alimentation” des insectes (photos , , et ).

Les critères de l'anamnèse à retenir sont l'apparition des symptômes en saison chaude dans un environnement favorable aux insectes, la disparition en saison froide et la réapparition à la saison chaude suivante.

Toutefois, avec la répétition des accès, les signes cliniques peuvent devenir permanents. Le caractère familial de l'affection, quand il peut être mis en évidence, est un signe majeur.

◊ Selon différents auteurs [29], chez le cheval, la dermatite atopique, voire l'allergie alimentaire, pourrait être à l'origine d'un tableau clinique identique à celui de la DERE. Il n'existe actuellement aucun test permettant de faire la différence, si ce n'est le test d'éviction, qui est en général peu réalisable. La corrélation entre l'apparition des symptômes et la période d'activité des insectes piqueurs, qui s'étale du printemps jusqu'à l'automne, ainsi que les conditions d'élevage pourraient être des éléments de diagnostic différentiel.

Encadré 1. D'après [2, 4 ,7, 10, 19, 22, 23, 27].

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