Fiche de synthèse - La Semaine Vétérinaire n° 334 du 01/04/2013
La Semaine Vétérinaire n° 334 du 01/04/2013

Dossier

Télécharger au format pdf

Les maladies inflammatoires hépatiques du chat : classification et diagnostic

Jean-Louis Philippe et Una Kelly

Trois formes de cholangites sont distinguées en fonction de la nature prédominante de l’infiltrat inflammatoire et des remaniements tissulaires :

les cholangites neutrophiliques, lymphocytaires et celles dues à des trématodes. Lorsque les infiltrats sont mixtes et que l’affection est chronique, elles sont qualifiées de “mixtes chroniques”.

Une élévation des enzymes hépatiques traduit toujours un phénomène actif

L’élévation des phosphatases alcalines et des γ-glutamyl-transpeptidases est toujours concordante lors de cholangite.

Les images échographiques du foie sont souvent normales lors d’affection inflammatoire

Cependant, évaluer les voies biliaires, le parenchyme hépatique, le pancréas et l’intestin grêle peut orienter le diagnostic.

La biopsie hépatique est la procédure de choix

pour obtenir un diagnostic de certitude précis et étiologique.

Les maladies inflammatoires hépatiques du chat : traitement et pronostic

Una Kelly et Jean-Louis Philippe

Lors de cholangite, une réanimation médicale est nécessaire

fluidothérapie, lutte contre l’anorexie, alimentation spécifique et les troubles digestifs.

Un soutien de la fonction hépatique doit être apporté

Cela passe par des cholérétiques et protecteurs hépatiques, un contrôle de l’hémostase et des diurétiques lors d’ascite.

Le traitement étiologique est fondamental

Une antibiothérapie à large spectre et des immunosuppresseurs (corticoïdes) sont nécessaires, voire une intervention chirurgicale en cas d’obstruction des voies biliaires.

Le pronostic des cholangites neutrophiliques et lymphocytaires paraît plutôt bon, sauf dans certains cas :

nécessité d’une prise en charge chirurgicale, tableau clinique grave. Cependant, peu de données chiffrées sont disponibles.

Cholangites félines : cas cliniques

Una Kelly et Jean-Louis Philippe

Il est nécessaire de confronter les éléments cliniques, hématologiques, biochimiques et d’imagerie

pour suspecter une cholangite.

Le clinicien peut s’appuyer sur certaines caractéristiques cliniques et diagnostiques

des cholangites neutrophiliques et lymphocytaires. Cependant, il s’agit d’éléments d’orientation non spécifiques, pas toujours présents dans les cas rencontrés et ne permettant pas d’établir un diagnostic de certitude.

Lorsqu’il est impossible d’effectuer des biopsies échoguidées, une laparoscopie peut être pratiquée

L’examen histologique du parenchyme hépatique et l’analyse bactériologique de la bile permettent d’établir un diagnostic de certitude et de cibler l’antibiothérapie.

Retrouvez toute l’actualité vétérinaire
dans notre application