Un cas de tumeur des cavités nasales chez un lapin - Le Point Vétérinaire expert canin n° 334 du 01/04/2013
Le Point Vétérinaire expert canin n° 334 du 01/04/2013

CANCÉROLOGIE DES NAC

Cas clinique

Auteur(s) : Adeline Linsart*, Véronique Mentré**

Fonctions :
*Unité NAC, CHV Saint-Martin
275, route Impériale
74370 Saint-Martin-Bellevue
**Consultante NAC exclusive,
Clinique vétérinaire de la Patte-d’Oie
195, boulevard Victor-Bordier
95370 Montigny-lès-Cormeilles

Chez le lapin, lors de dyspnée inspiratoire, le diagnostic différentiel doit inclure les tumeurs des cavités nasales.

Un lapin mâle adulte est présenté en consultation pour une dyspnée inspiratoire et une déformation faciale.

CAS CLINIQUE

1. Anamnèse et commémoratifs

Un lapin mâle non castré âgé de 6 ans est référé pour une épistaxis intermittente et une augmentation des bruits respiratoires depuis plusieurs mois. Récemment, une masse évoluant sur la gencive supérieure gauche en regard des incisives a été observée.

Le lapin vit en intérieur, dans une cage, et dispose de sorties quotidiennes. Son alimentation quotidienne est composée de foin, de granulés en quantité limitée et de verdure. Aucun commémoratif de maladie antérieure n’est rapporté.

Les signes cliniques rapportés par les propriétaires sont des éternuements, une épistaxis discrète intermittente de la narine gauche et la présence depuis plusieurs semaines d’une masse gingivale.

2. Examen clinique

La masse gingivale mesure environ 1,5 cm de diamètre. Elle est indurée et ulcérée avec une surinfection secondaire (photo 1). Un examen rapproché permet de visualiser une masse tissulaire à l’intérieur de la narine gauche. L’examen clinique met également en évidence une malocclusion molaire avancée, la perte des incisives et une dacryocystite bilatérale. Le lapin n’a jamais présenté d’hyperthermie.

À ce stade, le diagnostic différentiel de la masse gingivale comprend une dysplasie fibreuse, une dysplasie odontogénique, un épulis fibromateux d’origine péri-odontale, un fibrome ou une autre tumeur des tissus mous [15].

3. Examens complémentaires

La cytoponction de la masse n’est pas proposée d’emblée aux propriétaires en raison de la position gingivale de la masse, qui rend l’acte difficile à réaliser chez un animal vigile, et du risque de saignements.

Le lapin est référé pour un examen tomodensitométrique (scanner) du crâne afin de préciser l’extension locale de la masse et de renseigner la possibilité d’une exérèse chirurgicale. Le scanner met en évidence une masse calcifiée volumineuse (20 mm) se développant en place du maxillaire gauche, qui est complètement lysé. Celle-ci occupe toute la cavité nasale gauche et déborde dans les deux tiers rostraux de la cavité nasale droite. Les racines des molaires supérieures gauches y sont incluses. Cette masse est compatible avec une lésion tumorale (ostéosarcome, chondrosarcome) (photos 2a et 2b).

La palpation des ganglions locorégionaux et les clichés radiographiques thoraciques (recherche de métastases pulmonaires) n’ont mis en évidence aucune anomalie. Des cytoponctions des nœuds lymphatiques n’ont pas été effectuées en l’absence d’adénomégalie.

4. Suivi et diagnostic

Le lapin est euthanasié 2 semaines après le diagnostic à la suite d’une dégradation importante de son état général (amaigrissement, abattement). L’autopsie ne révèle aucune autre anomalie. L’analyse histologique de la masse conclut à un sarcome de haut grade, probablement un ostéosarcome, bien qu’un fibrosarcome avec une métaplasie osseuse ne puisse être exclu (photos 3a et 3b).

DISCUSSION

La cancérologie est une discipline émergente chez le lapin.

Les tumeurs des cavités nasales représentent une cause sous-estimée de troubles respiratoires dans cette espèce. Les tumeurs les plus fréquentes sont celles de l’appareil reproducteur : les adénocarcinomes utérins en premier lieu, et les hyperplasies glandulo-kystiques de la mamelle et les adénocarcinomes mammaires dans une moindre proportion. Les lymphomes ont été décrits chez des lapins jeunes et âgés, dans des contextes expérimentaux et spontanés [3, 4].

1. Tumeurs des cavités nasales chez le lapin

Présentation

Les tumeurs des cavités nasales ne sont pas décrites comme une entité pathologique actuellement.

Meredith l’évoque, mais sans donner de détails, en 2006 [10]. Une masse non ulcérée faisant protrusion hors de la narine d’un lapin est observée. Amand et coll. décrivent un cas d’épistaxis brutale et de gonflement de la région frontale chez un lapin de un an et demi [1]. Un ostéosarcome intéressant le sinus frontal avec une ostéolyse de l’os frontal et un envahissement des cornets nasaux, ainsi qu’une forte réaction périostée et des calcifications tissulaires sont mis en évidence. L’animal a été euthanasié 2 semaines après la présentation initiale.

Signes cliniques

Certains signes cliniques peuvent être associés à une tumeur des cavités nasales :

– des éternuements ;

– une déformation de la face ;

– un jetage. Le caractère bilatéral de ce dernier ne permet pas d’exclure une tumeur des cavités nasales car une atteinte du septum est possible ;

– une épistaxis ;

– des anomalies dentaires ou de la cavité buccale (gonflement, masse, déformation) ;

– des bruits respiratoires hauts, sifflements, ronflements, râles inspiratoires ;

– une dyspnée inspiratoire ;

– une dysphagie (gêne à la déglutition) ;

– une dysorexie (en raison d’un trouble de l’odorat) [5].

L’absence d’épistaxis, de jetage ou d’éternuements n’est pas suffisante pour exclure l’hypothèse d’une tumeur des cavités nasales. Les tumeurs des cavités nasales présentent, en général, une extension locale et métastasent lentement. Dans les stades avancés, le septum nasal peut être détruit. Cela est à l’origine de signes bilatéraux [11].

Dans le cas présenté, ce sont d’abord les éternuements et une épistaxis qui ont inquiété les propriétaires. L’apparition d’une masse gingivale sur la gencive gauche a ensuite motivé la consultation. La dégradation de l’état général de l’animal a conduit à son euthanasie.

Examens complémentaires

Des clichés radiographiques des dents et des cavités nasales peuvent être réalisés sous anesthésie générale en première intention (encadré). L’examen radiographique, simple et peu coûteux, peut apporter de nombreuses informations avant de recourir à des techniques plus spécifiques telles que le scanner. Il permet d’écarter une origine dentaire et de mettre en évidence une radio-opacité localisée, associée ou non à une lyse osseuse ou à des cornets nasaux, en cas de phénomène tumoral. Dans le cas présenté, la visualisation directe d’une masse a conduit à choisir le recours direct au scanner afin de préciser son extension locale et d’envisager une éventuelle exérèse chirurgicale.

Les clichés radiographiques thoraciques, réalisés sans tranquillisation chez un lapin calme, permettent également un bilan d’extension. Il est recommandé de les réaliser avant des examens complémentaires plus lourds, de manière à éviter une anesthésie générale « inutile » ou trop risquée pour l’animal.

Si un processus tumoral des cavités nasales est suspecté, le recours au scanner, plus sensible et permettant d’établir avec précision le degré d’invasion locale, est recommandé (photo 4). Il convient également de le préférer à la radiographie lorsque des signes nerveux centraux sont mis en évidence. Plus disponible, moins coûteux et de durée nettement plus courte que l’imagerie par résonance magnétique (IRM), il offre une résolution suffisante dans l’exploration des cavités nasales et des dents pour établir un diagnostic. Il peut être associé à une rhinoscopie qui permet de réaliser des biopsies si la masse est située dans la portion rostrale des cavités nasales (photo 5). Toutefois, ces biopsies sont souvent difficiles, voire impossibles, à pratiquer en raison de l’étroitesse des narines des lapins [11]. De plus, les sécrétions et les saignements dus à la rhinoscopie nuisent à la visualisation de la masse. Le risque de fausse déglutition est élevé chez le lapin lors de cet examen, et le praticien doit prévoir un dispositif permettant de recueillir les sécrétions et positionner le lapin avec soin.

Lorsqu’une déformation faciale est évidente, des cytoponctions à l’aiguille fine peuvent être effectuées.

L’IRM est intéressante dans les atteintes des tissus mous, notamment celles du système nerveux central. Cependant, la longue durée de l’examen constitue une contre-indication relative chez les NAC. De plus, la largeur des coupes réduit la résolution et peut rendre l’interprétation délicate chez ces animaux de petite taille [7].

Le scanner a, ici, été réalisé d’emblée, avant la réalisation d’un bilan d’extension, car une exérèse chirurgicale rapide était souhaitée par les propriétaires. Il a permis de suspecter une tumeur des cavités nasales, confirmée par l’analyse histologique.

2. Ostéosarcome chez le lapin

L’ostéosarcome est décrit dans plusieurs publications chez le lapin, mais aucune étude rétrospective n’a été réalisée à ce jour [1, 4, 6, 8, 9, 12-14].

Épidémiologie

Les sites concernés sont variables. Aucune localisation préférentielle n’est connue à l’heure actuelle. Une atteinte des os longs a été rapportée par Kondo et coll., mais l’ostéosarcome a été plus souvent décrit comme affectant la tête (mandibule, os frontal, os maxillaire), les os longs (humérus, côtes, tibia) et le rachis (vertèbres sacrées, deux cas) [1, 4, 8, 9, 13]. Un cas d’ostéosarcome, découvert par la mise en évidence de métastases dans les tissus mous, est également rapporté. La tumeur initiale n’a pu être définie [9]. Ce cas illustre une nouvelle localisation de l’ostéosarcome chez le lapin, la masse tumorale se situant, ici, dans les cavités nasales.

L’ostéosarcome est décrit indifféremment chez des lapins mâles et femelles, de toutes races. Deux tranches d’âge semblent préférentiellement touchées : des lapins jeunes (1 à 2 ans) et des lapins âgés (6 à 7 ans), comme dans le cas présenté, sans qu’il soit possible de généraliser cette donnée [1, 6, 8, 9, 12-14].

Signes cliniques

Les motifs de consultation sont variables en raison de la diversité des tissus atteints. Une fatigue (non spécifique) et des difficultés à s’alimenter ou à respirer peuvent être rencontrés dans le cas d’un ostéosarcome concernant la tête du lapin [1, 6, 12, 13]. Une masse est souvent mise en évidence à l’examen clinique sur le site de prolifération tumorale. Des difficultés à se déplacer sont notées lors d’atteinte des os longs ou des vertèbres [8, 9, 14].

Les éternuements, l’épistaxis de la narine gauche, puis le développement d’une masse gingivale ont motivé la consultation dans le cas rapporté.

Examens complémentaires

Il est parfois difficile d’établir le diagnostic. Bien qu’un cliché radiographique soit évocateur d’un phénomène tumoral en présence d’ostéolyse, d’une réaction périostée et d’un envahissement des tissus mous, le recours à l’analyse histologique est indispensable pour obtenir un diagnostic de certitude [6, 8, 9, 13, 14].

Dans l’étude de Renfrew et coll., de multiples prélèvements ont été nécessaires avant d’aboutir à un diagnostic histologique d’ostéosarcome fibroblastique extrasquelettique [12]. La masse biopsiée avait été initialement considérée comme un sarcome ostéogénique, une tumeur fibroblastique, puis un fibrosarcome [12].

Autopsie

L’ostéosarcome est une tumeur évoluant lentement et se disséminant par voie hématogène [11]. L’autopsie, lorsqu’elle est autorisée par le propriétaire, met le plus souvent en évidence des métastases. Dans 4 cas sur 5 où une autopsie a été effectuée, les métastases concernaient des tissus musculaires, des organes abdominaux (rein, foie) et thoraciques (poumon, cœur) [1, 6, 9, 13]. Des métastases sous-cutanées sont également rencontrées dans 2 cas sur 5 décrits dans les publications internationales [6, 9]. Une tumeur multicentrique n’est pas exclue, mais aucun agent étiologique n’a pu être identifié. Les auteurs émettent l’hypothèse d’une origine virale, sans pouvoir la démontrer [6, 9].

Seul le cas de sarcome ostéolytique décrit par Weiss et Muller en 2011 n’a pas permis d’identifier de métastases malgré des signes cliniques chroniques [14]. L’autopsie n’a pas mis en évidence de métastases macroscopiques.

Évolution

La mort survient, en général, peu de temps après le diagnostic car l’ostéosarcome est une tumeur agressive et douloureuse, compromettant la qualité de vie du lapin.

Dans le cas rapporté, la décision d’euthanasie a été prise rapidement après le diagnostic, en raison de l’aggravation des signes cliniques malgré les traitements analgésiques mis en place.

Aucun protocole de traitement n’est établi lors d’ostéosarcome chez le lapin. L’association d’une radiothérapie et d’une chimiothérapie devrait offrir de meilleurs résultats si le cancer est diagnostiqué précocement.

Lors d’ostéosarcome chez les carnivores domestiques, le dosage des phosphatases alcalines (PAL) permet d’affiner le pronostic. Une augmentation des PAL supérieure à 110 UI/l est associée à une durée de survie moins longue chez le chien [2]. Une élévation de l’activité des phosphatases alcalines pourrait être corrélée au degré d’agressivité de la tumeur et constituer un indicateur pronostique chez le lapin [4, 8]. Dans cette espèce, les valeurs usuelles de PAL sont comprises entre 4 et 16 UI/l [2]. Cette mesure a été effectuée seulement par Kondo et coll. dans leur cas d’ostéosarcome huméral et sa pertinence n’est donc pas établie à ce jour [10]. Elle n’a pas été réalisée chez ce lapin. Cependant, il serait intéressant, à l’avenir, d’effectuer ce dosage biochimique simple lors d’ostéosarcome. Chez le chien, l’augmentation des phosphatases alcalines est considérée comme un bon indicateur de la présence d’une tumeur osseuse proliférative. Des concentrations élevées sont associées à des médianes de survie inférieures.

Conclusion

Les tumeurs des cavités nasales constituent une cause sous-estimée de dyspnée inspiratoire chez le lapin. En effet, la prédominance des affections bactériennes dans les affections respiratoires et la nécessité de recourir à des examens précis sous anesthésie générale compliquent le diagnostic. Le pronostic de ces tumeurs semble sombre dans cette espèce.

Références

  • 1. Amand WB, Riser WH, Biery DN. Spontaneous osteosarcoma with widespread metastasis in a belted dutch rabbit. J. Am. Anim. Hosp. Assoc. 1973;9:577-581.
  • 2. Ehrhart N, Dernell WS, Hoffmann WE et coll. Prognostic importance of alkaline phosphatase activity in serum from dogs with appendicular osteosarcoma: 75 cases (1990-1996). J. Am. Vet. Med. Assoc. 1998;213(7):1002-1006.
  • 3. Gomez L, Gasquez A, Roncero V et coll. Lymphoma in a rabbit: histopathological and immunohistochemical findings. J. Small Anim. Pract. 2002;43(5):224-226.
  • 4. Heatley JJ, Smith AN. Spontaneous neoplasms of lagomorphs. Vet. Clin. Exot. Anim. 2004;7(3):561-577.
  • 5. Hernandez SJ. The Rabbit respiratory system: anatomy, physiology and pathology. Proceedings AEMV 2007 “Experience Providence”. Providence. 2007:61-68.
  • 6. Hoover JP, Paulsen DB, Qualls CW et coll. Osteogenic sarcoma with subcutaneous involvement in a rabbit. J. Am. Vet. Med. Assoc. 1986;189(9):1156-1158.
  • 7. Knipe MF. Principles of neurological imaging of exotic animal species. Vet. Clin. Exot. Anim. 2007;10(3):893-907.
  • 8. Kondo H, Maeda H, Onuma M et coll. Spontaneous osteosarcoma in a rabbit (Oryctolagus cuniculus). Vet. Pathol. 2007;44(5):691-694.
  • 9. Mazzullo G, Russo M, Niutta PP et coll. Osteosarcoma with multiple metastases and subcutaneous involvement in a rabbit (Oryctolagus cuniculus). Vet. Clin. Pathol. 2004;33(2):102-104.
  • 10. Meredith AL. BSAVA Manual of Rabbit Medicine and Surgery. 2nd ed. Ed. Wareham. BSAVA. 2006:200p.
  • 11. Fox LE, King RR. Cancer of the respiratory system. In: Morrison WB. Cancer in Dogs and Cats – Medical and Surgical Management. 2nd ed. Teton NewMedia. 2002:497-512.
  • 12. Renfrew H, Rest JR, Holden AR. Extraskeletal fibroblastic osteosarcoma in a rabbit (Oryctolagus cuniculus). J. Small Anim. Pract. 2001;42(9):456-458.
  • 13. Walberg JA. Osteogenic sarcoma with metastasis in a rabbit (Oryctolagus cuniculus). Lab. Anim. Sci. 1981;31(4):407-408.
  • 14. Weiss ATA, Muller K. Spinal osteolytic osteosarcoma in a pet rabbit. Vet. Rec. 2011;168(10):266. Abstract.
  • 15. Whitten KA, Popielarczyk MM, Belote DA et coll. Ossifying fibroma in a miniature rex rabbit (Oryctolagus cuniculus). Vet. Pathol. 2006;43(1):62-64.

Conflit d’intérêts

Aucun.

ENCADRÉ
Signes radiographiques lors de tumeurs des cavités nasales chez le lapin

Chez le lapin, la réalisation de six incidences radiographiques (de profil droite et gauche, obliques droite et gauche, rostro-caudale et de face) permet d’évaluer avec précision les cavités nasales, les bulles tympaniques et les dents. L’utilisation de films radiographiques intra-oraux améliore la précision de l’examen.

Les signes radiographiques à rechercher sont :

– une perte de l’os trabéculaire, une radio-opacité du sinus frontal ou des cavités nasales, une déviation et/ou une destruction du septum nasal ;

– des opacités de degré variable, une destruction de l’os cortical ou une minéralisation des tissus mous (signes peu fréquents). Très rarement, une radiotransparence accrue peut être observée ;

– une modification de l’architecture des cornets nasaux.

D’après [11].

Points forts

→ Une respiration bouche ouverte signe une dyspnée inspiratoire grave chez le lapin (urgence absolue dans cette espèce, qui respire exclusivement par le nez).

→ Un jetage, une épistaxis et des éternuements sont les signes d’appel d’une tumeur des cavités nasales.

→ L’examen tomodensitométrique (scanner) des cavités nasales est l’examen de choix dans l’exploration des tumeurs des cavités nasales.

→ Des clichés radiographiques ou, mieux, un scanner permettent de rechercher des métastases pulmonaires.

→ La rhinoscopie est difficile à mettre en œuvre chez le lapin, en raison de l’étroitesse des voies respiratoires. Elle permet parfois la réalisation de biopsies lorsque la masse est située cranialement.

REMERCIEMENTS

Au Dr Alexandra Nicolier, du laboratoire Vet Diagnostics, pour son aide précieuse.

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