Le syndrome diarrhée/septicémie du veau nouveau-né entraîne des pertes économiques majeures en élevage allaitant. Une association de plusieurs agents pathogènes (E. coli, coronavirus, rotavirus, Cryptosporidium) est souvent en cause. Le recours à un antibiotique doit donc être argumenté. Il convient que le praticien identifie la molécule la plus adaptée, pour ne pas favoriser le développement de résistances parmi les agents pathogènes (dose, rythme et voie d’administration) ou commensaux (proscrire l’administration orale ou les molécules à cycle entéro-hépatique). La fluidothérapie est l’élément central du traitement. Enfin, la mise en place de mesures préventives reste essentielle.
Hélène Lacroute et coll.
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