Étude retrospective de 31 cas de rémanence ovarienne chez trois espèces - Le Point Vétérinaire.fr

Étude retrospective de 31 cas de rémanence ovarienne chez trois espèces

Sylvie Chastant-Maillard et coll. | 06.06.2017 à 15:03:05 |
Un frottis vaginal a été utilisé chez 10 chiennes pour objectiver le retour en chaleur.
© REPRODUCTION, ENVT

L’étude des cas de rémanence ovarienne vus à l’École nationale vétérinaire de Toulouse rassemble 8 furettes, 14 chattes et 19 chiennes. L’âge moyen de la stérilisation des furettes est de 7,3 mois et les signes de rémanence apparaissent en moyenne 1,8 ans après l’intervention (pour des valeurs extrêmes de 2,7 mois à 6,3 ans). L’échographie est le seul examen utilisé dans la recherche de l’origine et a permis l’identification d’un reliquat ovarien dans tous les cas. Toutes les furettes ont été réopérées.
L’âge moyen de la stérilisation des chattes est de 1,9 an et les signes de rémanence apparaissent dans un délai moyen de 3 mois, avec des durées s’échelonnant entre 10 jours et 10,3 mois. L’échographie, les dosages hormonaux et le frottis vaginal ont été utilisés à parts égales dans l’objectivation et la recherche de l’origine. Les quatre échographies ont permis le repérage d’un reliquat ovarien. 7 chattes ont été réopérées à l’école.
Chez la chienne, le délai de réapparition des signes d’œstrus est en moyenne de 5,3 mois, avec des extrêmes allant de 14 jours à 8 ans. Les chiennes sont le plus souvent de grand format. L’échographie, les dosages hormonaux et le frottis vaginal ont été utilisés dans l’objectivation et la recherche de l’origine. Toutes présentaient un reliquat ovarien et ont été réopérées à l’école. Dans tous les cas, le diagnostic doit s’articuler en deux étapes : objectivation de l’imprégnation de stéroïdes, puis recherche de la cause.
Le bilan de cette étude, avec ses limites de représentation, montre que l’origine essentielle de la rémanence ovarienne est l’erreur chirurgicale, même s’il existe des causes alternatives rares : anomalies congénitales, tumeur surrénalienne (surtout chez la furette) ou des circonstances exogènes.
Étude retrospective de 31 cas de rémanence ovarienne chez trois espèces

Sylvie Chastant-Maillard et coll.
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