À partir du cas concret d’un vétérinaire victime d’un harcèlement en ligne parce qu’il a participé à un safari de grande chasse en Afrique et tué un lion, nous nous livrons à une analyse éthique de la pratique de la chasse aux grands fauves par un praticien. Celle-ci peut être légitimée par le recours à une éthique de la relation avec l’animal en association avec une éthique conséquentialiste ou environnementale. Cependant, cette pratique ne peut faire l’objet d’un consensus : les déontologistes s’y opposeront toujours. L’éthique de la vertu est difficile à utiliser dans ce contexte car elle supposerait une proximité relationnelle avec chaque vétérinaire chasseur.
Denise Rémy
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