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Définition, classification et étiopathogénie lors de polyarthrites à médiation immune

Maud Ménard et coll. | 28.01.2016 à 16:15:18 |
© M.-A. TROCHET

Les polyarthrites à médiation immune sont fréquemment rencontrées dans l’espèce canine. Elles regroupent un ensemble d’affections inflammatoires pluriarticulaires d’origine variée. Il existe globalement deux formes : érosives très rares (1 %) et non érosives (critères radiographiques). Les réactions d’hypersensibilité sont très fréquemment incriminées. La connaissance des mécanismes pathogéniques est indispensable car elle permet de classer ces affections, permettant ainsi d’entreprendre une démarche diagnostique logique, d’instaurer une thérapie ciblée et de poser un pronostic. La polyarthrite érosive chronique (par exemple “rhumatoïde”) est presque la seule entité de la première catégorie. Dans la seconde sont répertoriés les polyarthrites idiopathiques, le lupus érythémateux disséminé, les polyarthrites postvaccinales, les polyarthrites consécutives à une hypersensibilité médicamenteuse, le syndrome polymyosite-polyarthrite, le syndrome polyarthrite-méningite, la fièvre du shar pei et la polyarthrite juvénile de l’akita inu.

Maud Ménard et coll.
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