Un cas d’épididymite chez un chien - Le Point Vétérinaire n° 294 du 01/04/2009
Le Point Vétérinaire n° 294 du 01/04/2009

Reproduction canine

Pratique

CAS CLINIQUE

Auteur(s) : Damien Spreux*, Anne Gogny**, Francis Fiéni***

Fonctions :
*Internat en animaux de compagnie
Centre hospitalier vétérinaire
**Service de reproduction des animaux de compagnie
Centre hospitalier vétérinaire
***Unité de biotechnologie et pathologie de la reproduction
ENVN Atlanpôle, La Chantrerie, BP 40706, 44307 Nantes Cedex 3

Le traitement de choix des épididymites est la stérilisation. En cas d’atteinte unilatérale chez un mâle reproducteur, l’hémicastration doit être proposée sans délai afin de préserver le testicule sain.

Un chien labrador mâle âgé de trois ans est présenté à la consultation pour l’exploration de masses en régions testiculaire et scrotale.

Cas clinique

1. Motif de consultation

Une première masse sur le testicule droit a été détectée par les propriétaires deux mois auparavant. Par la suite, une deuxième est apparue sur le testicule gauche. Les maîtres rapportent des lésions scrotales concomitantes, qu’ils ont attribuées à des piqûres de taons.

Les protocoles de vaccination et de vermifugation de l’animal sont à jour. Celui-ci vit seul et n’a jamais quitté le territoire français.

2. Examen clinique

L’état clinique général ne révèle aucune anomalie. À l’examen de l’appareil génital, un érythème, une chaleur et un œdème de la région scrotale sont observés. Aucune douleur n’est notée lors de la palpation. Les testicules sont en place avec une induration bilatérale sans hypertrophie des épididymes. Un léger écoulement mucopurulent préputial est observé. Le toucher prostatique et le reste de l’examen sont normaux.

3. Hypothèses diagnostiques

Face à une induration en région scrotale, les hypothèses diagnostiques sont nombreuses (tableau).

Comme pour la hernie scrotale, une torsion testiculaire touche rarement les deux testicules en même temps.

De plus, cette affection provoque une douleur importante et des troubles de la perfusion sanguine qui peuvent avoir un retentissement sur l’état général. L’aspect des lésions, qui semblent intrascrotales, exclut une hyperplasie du scrotum et un granulome cutané.

Les hypothèses retenues en priorité sont donc une épididymite, dont la cause reste à déterminer, une hydrocèle et un granulome spermatique. L’hypothèse tumorale n’est envisagée qu’en second lieu compte tenu du jeune âge du chien.

4. Examens complémentaires

Frottis préputial

Afin d’explorer l’hypothèse d’une éventuelle tumeur testiculaire, un frottis préputial est réalisé. Après coloration rapide (RAL 555®) et observation au microscope, il apparaît moyennement riche en cellules et pauvre en mucus (“frottis propre”) (photo 1). Les cellules majoritaires sont des polynucléaires neutrophiles dégénérés et des cellules intermédiaires. Quelques cellules parabasales sont observées. Ce résultat exclut une sécrétion œstrogénique, qui peut être présente lors de sertolinome. Il met néanmoins en évidence une balanoposthite.

Examen échographique de l’appareil génital

Un examen échographique de l’appareil génital est réalisé pour explorer la présence d’une tumeur testiculaire non œstrogéno-sécrétante ou une affection de la prostate.

Aucune anomalie du parenchyme testiculaire ou de la prostate n’est mise en évidence. En revanche, bien que de taille normale, les épididymes sont hétérogènes. Des vésicules de petite taille sont observées dans le tissu épididymaire à gauche comme à droite (photo 2). Elles pourraient correspondre à des spermatocèles, mais seule une analyse histopathologique permettrait de conclure.

Une tumeur du parenchyme testiculaire ainsi que les atteintes scrotales sont dès lors exclues.

Devant l’absence de lésions échographiques, l’hypothèse d’une atteinte de la prostate n’est pas retenue en premier lieu. De plus, le chien n’étant pas destiné à la reproduction, un prélèvement de sperme n’est pas réalisé.

Les examens complémentaires s’orientent alors vers l’exploration de l’atteinte de l’épididyme.

Examen cytobactériologique des urines

Un prélèvement urinaire est effectué par sondage urétral en vue d’un examen cytobactériologique des urines (ECBU) à la recherche d’une infection urinaire ou d’une mycose systémique à l’origine des signes observés. L’analyse ne montre aucun agent infectieux.

Lors d’infection prostatique, des bactéries peuvent être présentes dans les urines, mais ce n’est pas systématique. C’est pourquoi l’absence de bactéries à l’ECBU ne permet pas à elle seule d’exclure une atteinte prostatique. Cependant, associés à l’examen clinique, aux commémoratifs (absence de constipation ou de douleur à la défécation, d’hématurie intermictionnelle, etc.) et à l’examen échographique, ces résultats excluent une infection de la prostate.

Lors de mycose systémique, l’ECBU permet parfois l’isolement d’éléments fongiques dans les cas d’invasion prostatique. Ce n’est toutefois pas l’examen de choix pour établir un diagnostic de certitude. En effet, les mycoses systémiques ont rarement une localisation cutanée primitive. De plus, des lésions cutanées (nodules, fistules, abcès), et des troubles respiratoires, oculaires, nerveux et/ou ostéo-articulaires sont alors observés dans le tableau clinique. Le chien ne présente pas de tels signes. Les commémoratifs sont également en défaveur de l’hypothèse d’une mycose systémique. Le chien n’a pas séjourné dans une zone endémique (Amérique du Nord pour la blastomycose et Amérique du Nord, centrale et du Sud pour la coccidiomycose).

Une épididymite infectieuse liée à une infection urinaire ou prostatique ascendante ou à une mycose systémique est, dès lors, elle aussi exclue.

Les hypothèses diagnostiques restantes sont donc :

- une épididymite (secondaire à une brucellose, à une mycoplasmose, à un traumatisme) ;

- une hydrocèle (origine traumatique ou idiopathique) ;

- un granulome spermatique (d’origine traumatique ou congénitale).

Recherche de la brucellose par analyse sérologique

L’analyse sérologique de dépistage de la brucellose se révèle négative. Elle est réalisée pour l’identification de Brucella canis (brucellose canine) et Brucella abortus (brucellose classique bovine). Une épididymite d’origine brucellique est donc exclue.

Bilan diagnostique

Les résultats des examens complémentaires ne permettent pas d’établir un diagnostic de certitude. Seule une balanoposthite est confirmée. Cependant, l’hypothèse de l’épididymite est la plus probable compte tenu du gonflement testiculaire. La cause en reste inconnue.

5. Traitement et évolution

Dans un premier temps, dans l’attente des résultats des examens complémentaires, un traitement symptomatique est mis en place. Il consiste à limiter l’inflammation et l’infection potentiellement présente.

Un traitement chirurgical n’est envisagé qu’en seconde intention car les propriétaires ne souhaitent pas castrer leur chien.

Un traitement anti-inflammatoire à base d’acide tolfénamique (Tolfédine®, 4 mg/kg/j per os pendant trois jours) est associé à une antibiothérapie sous forme d’amoxicilline (Amoxival 200®, 10 mg/kg toutes les 12 heures per os pendant 10 jours).

L’épididymite régresse en une dizaine de jours et les propriétaires de l’animal n’observent plus d’anomalie. Un suivi téléphonique cinq mois après la consultation informe que l’état général de l’animal est bon.

Discussion

L’épididymite est une inflammation de l’épididyme qui évolue rarement seule. Elle est, en général, associée à une orchite (inflammation du testicule) en raison de la contiguïté des deux organes. L’atteinte est plus souvent unilatérale que bilatérale [12, 19]. Dans le cas décrit, il s’agit d’une épididymite bilatérale chronique. Aucune anomalie testiculaire n’a été mise en évidence le jour de la consultation. Il est possible que l’épididymite soit isolée ou associée antérieurement à une orchite non détectée par les propriétaires.

1. Causes des orchi-épididymites

Une orchi-épididymite peut être aiguë ou chronique, infectieuse ou non.

Orchi-épididymite aiguë

Lors d’orchi-épididymite infectieuse aiguë, les bactéries les plus souvent en cause sont Streptococcus sp. et Staphylococcus sp. D’autres comme Escherichia coli, Brucella sp., Coxiella burnetti (agent de la fièvre Q) ou Mycobacterium tuberculosis (responsable de la tuberculose) peuvent également être incriminées [5, 8, 12, 13]. Plus rarement, le virus de la maladie de Carré est responsable d’une atteinte inflammatoire non suppurée du testicule et de l’épididyme. Un cas d’épididymite purulente due à la bactérie Mycoplasma canis a aussi été décrit en Norvège [5, 14]. Lors d’infection fongique, la blastomycose et la coccidiomycose sont les plus fréquentes. De plus, un cas d’infection fongique à Rhodotorula glutinis a été rapporté au Japon [13].

L’orchi-épididymite aiguë non infectieuse peut être due au passage rétrograde de l’urine dans le canal déférent, par exemple lors de choc traumatique chez un animal dont la vessie est pleine (accident de la circulation) [5].

La fièvre Q et la tuberculose sont des maladies rapportées en collectivité. Le chien présenté est un animal de compagnie qui ne sert pas à la reproduction. Ces affections n’ont donc pas été retenues parmi les hypothèses diagnostiques. De même, la maladie de Carré, la mycoplasmose et les infections fongiques ont été écartées en premier lieu en raison de leur faible fréquence. L’hypothèse d’une cause traumatique a été éliminée lors du recueil de l’anamnèse.

Orchi-épididymite chronique

Lors d’atteinte chronique, qui peut résulter de l’évolution d’un phénomène aigu, les bactéries responsables sont les mêmes. Des causes toxiques sont également rapportées [11]. L’origine bactérienne prostatique serait cependant la plus commune. L’orchi-épididymite chronique se traduit par une fibrose du tissu testiculaire et épididymaire. Elle est le plus souvent asymptomatique. Seule une diminution de la production spermatique peut être observée [5, 8].

Chez le chien mâle, la brucellose, due à Brucella canis ou à Brucella abortus, peut provoquer des orchi-épididymites chroniques. Toutefois, la maladie est parfois asymptomatique et peut passer inaperçue. Si la prévalence de la brucellose canine varie entre 0,2 et 9 % (moyenne de 3,5 %) aux États-Unis et au Canada, en France, elle est presque nulle [4, 12, 16, 23]. Cependant, cette affection est probablement sous-diagnostiquée [7]. La brucellose est une zoonose mineure (peu fréquente) et les cas de brucellose humaine à Brucella canis sont rares. Néanmoins, en raison des conséquences potentielles de cette maladie sur la fertilité, l’hypothèse ne doit pas être négligée. Il convient donc de procéder à un dépistage systématique, par analyse sérologique ou par PCR (polymerase chain reaction), devant toute atteinte du testicule ou de l’épididyme, que l’animal soit destiné à la reproduction ou non.

2. Diagnostic

Le diagnostic de l’épididymite repose sur la mise en évidence de lésions à l’examen échographique (hypertrophie, inflammation, présence de vésicules hypo-échogènes, etc.).

Lorsque le chien est destiné à la reproduction, un spermogramme est réalisé en premier lieu pour évaluer le retentissement sur la fertilité. Dans le cas étudié, cet examen n’a pas été effectué car les propriétaires ne le souhaitaient pas. En cas d’azoospermie, le dosage des phosphatases alcalines dans le plasma séminal aurait permis de diagnostiquer une atteinte de l’épididyme se traduisant par une éjaculation incomplète.

La cause d’une épididymite peut être déterminée par l’analyse histopathologique d’une cytoponction ou d’une biopsie. La cytoponction à l’aiguille fine est plus adaptée que la biopsie testiculaire. Plus rapide et moins invasive, cette technique permet d’établir le diagnostic et n’a aucun effet négatif sur la spermatogenèse [1, 3, 12, 22]. Elle consiste à ponctionner la queue de l’épididyme avec une aiguille fine (20 G) et à observer le prélèvement au microscope après étalement et coloration (RAL 555®).

Dans le cas décrit, la cytoponction, qui n’a pas été réalisée pour des raisons financières, aurait permis d’identifier la nature de l’épididymite et d’explorer les vésicules visualisées à l’examen échographique. Ces dernières peuvent correspondre à des spermatocèles, très souvent associées aux épididymites [12, 19].

Également appelées varicocèles ou granulomes spermatiques, les spermatocèles sont des lésions inflammatoires des canaux spermatiques. Elles sont décrites chez le chien, mais également chez l’homme, le bouc, le rat et le taureau [6]. Sur le plan histologique, elles se manifestent par une stase du sperme, qui se traduit par une dilatation des canaux liée à l’accumulation de spermatozoïdes et à la présence d’amas de macrophages. Elles peuvent être secondaires à un traumatisme ou à une infection, mais également être dues à l’existence de canaux spermatiques aveugles.

3. Traitement

Le traitement des épididymites par les antibiotiques seuls ne donne pas de bons résultats et les récidives sont fréquentes. Lors d’épididymite ou d’orchite, si le chien n’est pas destiné à la reproduction, le traitement de choix est la castration, même lors d’atteinte unilatérale, et ce quelle que soit la cause de l’affection [5, 8, 12].

Une antibiothérapie préopératoire peut être mise en œuvre selon les résultats de l’antibiogramme. Si cet examen n’est pas réalisé, les molécules prescrites doivent être bactéricides et posséder un spectre large. L’association triméthoprime-sulfamides et l’amoxicilline, éventuellement avec de l’acide clavulanique, ou de l’enrofloxacine, sont conseillées. La rapidité avec laquelle apparaissent des résistances avec les quinolones incite à les administrer seulement en seconde intention [24]. Dans le cas présenté, le traitement antibiotique a permis la régression des lésions en quelques jours et l’intervention chirurgicale n’a pas été nécessaire. Il est aussi envisageable que le succès du traitement ait reposé sur l’administration d’anti-inflammatoires. En effet, dans la mesure où aucun prélèvement testiculaire n’a été réalisé, l’hypothèse d’une épididymite purement inflammatoire ne peut être écartée.

En revanche, si le chien est destiné à la reproduction, une castration unilatérale est possible, à condition qu’elle soit réalisée le plus rapidement possible. En effet, si l’intervention chirurgicale est différée, il existe un risque d’atrophie du testicule controlatéral en raison de l’augmentation de la température intrascrotale secondaire à l’inflammation. De plus, l’évolution vers un processus immunitaire dégénératif qui affecte les deux gonades ou l’extension de l’infection au second testicule sont deux complications potentielles d’une épididymite persistante [5, 8, 12].

À la suite d’une hémicastration associée à une antibiothérapie adaptée, la qualité de la semence ne semble pas altérée [21]. Après une phase de réduction de la production spermatique de l’ordre de 50 %, le testicule restant tend à accroître son activité spermatogénétique. Cela se traduit par une augmentation du volume testiculaire, un élargissement des canaux séminifères et par une hausse du nombre de spermatozoïdes par éjaculat [10].

Chez l’homme, des techniques de microchirurgie de l’épididyme ont été mises au point. Elles visent surtout à corriger les anomalies congénitales responsables d’occlusion des canaux spermatiques ou les positionnements ectopiques des uretères et à dégager les voies spermatiques des produits de l’inflammation. Toutefois, une altération de la fertilité est souvent observée après une épididymite, surtout lorsque le phénomène inflammatoire se prolonge.

L’origine des épididymites est multiple. Les différentes causes possibles dépendent à la fois de l’utilisation ou non du chien pour la reproduction et de son environnement.

Les épididymites sont souvent associées à des orchites. Leur traitement repose en premier lieu sur la castration ou, à défaut, sur l’hémicastration. Le traitement antibiotique est rarement efficace. Cependant, certains animaux guérissent grâce à une thérapeutique exclusivement médicale. Il serait toutefois intéressant d’évaluer le potentiel reproducteur de ces individus après traitement. Chez l’homme, la maladie est souvent suivie d’une altération de la fertilité due à l’inflammation locale qui persiste après la guérison, notamment lors d’épididymite chronique.

Références

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