IBR : interpréter un nouveau résultat positif - Le Point Vétérinaire n° 287 du 01/07/2008
Le Point Vétérinaire n° 287 du 01/07/2008

Maladies infectieuses des bovins

Mise à jour

CONDUITE À TENIR

Auteur(s) : Étienne Petit

Fonctions : FRGDS de Bourgogne
42, rue de Mulhouse
21000 Dijon
etienne.petit.frgdsbourg@reseaugds.com

Les acteurs de la certification et de la prophylaxie généralisée de l’IBR sont parfois confrontés à des résultats sérologiques positifs dans un contexte d’élevage “négatif”, qu’il convient de gérer.

Au sein des cheptels qualifiés d’indemnes de rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) au regard du cahier des charges de l’Association pour la certification en santé animale (Acersa), la majorité des élevages déqualifiés pour découverte d’un animal positif ne compte qu’un seul bovin positif [6]. Ce phénomène de “single reactor” est bien connu dans d’autres programmes de prophylaxie. Il est souvent imputé aux défauts de spécificité des méthodes utilisées. Néanmoins, une certaine proportion des bovins concernés présentent des réactions confirmées par plusieurs réactifs. Dans ces situations, le doute est permis sur la réalité de l’infection des animaux concernés, et plusieurs attitudes sont possibles selon la sensibilité des acteurs locaux (éleveur, vétérinaire, groupement de défense sanitaire ou GDS). De l’élimination rapide de l’animal au recontrôle acharné jusqu’à une négativation probable et espérée, la palette est large et le choix n’est pas toujours raisonné. La caractéristique majeure à prendre en compte pour la gestion de ces cas est le portage latent, mais l’apparition d’un nouveau positif au sein d’un cheptel négatif ou qualifié peut recouvrir plusieurs cas de figure (encadrés 1 et 2).

Étape 1 : accepter un nouveau résultat positif en élevage infecté

Il est difficile de déterminer l’origine d’une apparente séroconversion. La démarche diagnostique choisie s’appuie généralement sur une approche probabiliste, en contrôlant successivement les hypothèses les plus vraisemblables.

Dans un cheptel connu infecté (ou à statut IBR inconnu), une contamination endogène est toujours possible à la suite de la réexcrétion du virus par des animaux porteurs latents, même vaccinés avec un protocole d’hyperimmunisation. Il est alors peu intéressant de remettre en cause l’apparition d’un nouveau résultat positif, même si une réaction non spécifique est toujours possible (encadré 3).

Étape 2 : procédure en élevage qualifié

Dans les élevages qualifiés, le protocole de l’Acersa prévoit un recontrôle immédiat des sérums positifs avec un second test de nature différente (des anticorps totaux versus des anticorps dirigés contre la protéine gB).

1. Deuxième résultat négatif : recontrôle conseillé

Un résultat négatif lors du second test conduit à considérer le bovin comme négatif. Toutefois, l’animal est enregistré (dans la base informatique Sigal) comme ayant présenté un résultat divergent. Il est conseillé de refaire un contrôle dans un délai d’un mois.

Cette procédure permet en général de régler les problèmes liés au défaut de spécificité du premier réactif utilisé. La mise en œuvre de cette procédure n’a pas montré de défaillance majeure à ce jour, et la valeur prédictive négative d’un tel résultat divergent reste excellente dans les circonstances d’un élevage qualifié [3].

2. Procédures standard pour une deuxième séropositivité

Dans un nombre plus réduit de cas, la seconde analyse sérologique confirme la positivité du bovin. L’Acersa propose alors une procédure de gestion par défaut.

Le protocole de recontrôle PR/IBR/03 permet de qualifier ou de déqualifier l’élevage selon les résultats obtenus. En résumé, la proportion de bovins concernés ne doit pas excéder 1 % des animaux contrôlés, et :

- soit le ou les bovins positifs sont éliminés et un contrôle ultérieur du cheptel montre l’absence de nouveaux résultats positifs ;

- soit l’animal positif est soumis à un nouveau prélèvement (dans un délai maximal d’un mois) et présente des résultats négatifs aux deux tests.

Cette procédure permet la plupart du temps la requalification du cheptel, mais n’apporte pas de réponse sur l’origine de la réaction positive.

Étape 3 : procédures pour des bovins de valeur

Parfois l’animal à éliminer (car deux ou trois fois séropositif) a une haute valeur génétique, et l’éleveur tient à le conserver.

Une procédure spécifique peut être engagée (PR/IBR/04 : suspicion de réaction sérologique faussement positive). Elle est assez lourde à mettre en œuvre et nécessite l’engagement de l’éleveur comme celui du schéma territorial de certification (STC).

1. Enquête épidémiologique

Une enquête épidémiologique est diligentée dans l’exploitation pour s’assurer de l’absence de risque de contamination récente ou ancienne dans le troupeau ou le lot concerné. Le risque existe en effet qu’il s’agisse d’une réactivation d’un éventuel animal séronégatif infecté porteur latent (ou SNLC pour seronegative latent carrier). Il convient donc de vérifier que l’animal concerné n’est pas né de mère infectée ou à une période où le troupeau comptait encore des animaux infectés.

Par la suite, l’animal doit faire l’objet d’un nouveau prélèvement, analysé conjointement par les laboratoires local et national de référence, avec plusieurs techniques, dont la séroneutralisation. Une réponse positive à ce test jugé comme très spécifique, mais manquant de sensibilité par rapport aux techniques Elisa, suffit à considérer le bovin comme réellement infecté. Les bovins du lot en contact doivent être également contrôlés. Une grille de décision précisée en annexe de la procédure permet d’aider le STC à conclure sur le statut de l’animal et du troupeau (tableau).

2. Recours à la réactivation

Certaines configurations ne permettent pas de trancher. Le recours ultime est une réactivation expérimentale par la dexaméthasone de l’animal suspect, avec contrôles virologique et sérologique associés. Ce protocole précisé par une annexe de la PR/IBR/04 nécessite un isolement complet pour prévenir une éventuelle contamination des animaux proches et un bon suivi du bovin réactivé. Il n’est donc presque jamais réalisé. C’est pourtant sans doute la seule méthode conservatoire disponible pour vérifier le statut infecté ou non de l’animal.

3. Recherche sur ganglions nerveux

Une autre méthode est plus couramment utilisée par certains STC, par exemple dans des élevages sélectionneurs. Il s’agit d’une recherche virologique sur les ganglions trijumeaux d’un animal suspect. Cette technique nécessite l’abattage.

Une dissection fine de la tête doit être réalisée (en général par le laboratoire départemental d’analyses) (photos 1 et 2). Les ganglions sont envoyés à un laboratoire compétent pour la recherche du génome viral à l’état latent. Elle vise surtout à vérifier la présence du virus chez l’animal suspect. Par exemple, sur une dizaine de recherches effectuées sur des ganglions trijumeaux en Côte-d’Or depuis plusieurs années, une seule s’est révélée positive chez le seul bovin qui avait été confirmé séropositif par la séroneutralisation. La sensibilité de cette recherche virale sur ganglions est inconnue. Il n’est donc pas établi qu’un résultat négatif signe une réelle absence virale.

Étape 4 : réflexion concertée autour du choix des réactifs

La plupart des bovins suspects de réactions non spécifiques présentent des résultats souvent divergents et fluctuants dans le temps avec les tests Elisa (qu’ils soient pratiqués localement ou au laboratoire de référence), mais régulièrement négatifs avec la séroneutralisation et négatifs pour la recherche virale sur ganglion.

Il existe des exceptions à ces observations qui confirment que l’infection peut être, malgré tout, présente.

1. Changer de réactifs ?

Sur un plan théorique, la présence de tels résultats faussement positifs et confirmés par plusieurs réactifs peut atteindre de fortes proportions dans les élevages déqualifiés, car les réactifs pourraient ne pas être complètement indépendants entre eux. Cette vraisemblable interdépendance reste peu étudiée, mais elle a été néanmoins prise en compte dans les procédures de l’Acersa : il est imposé de changer le type de réactifs (anticorps totaux versus anticorps gB) pour les recontrôles [4]. Le recours à des réactifs, peut-être moins sensibles mais plus indépendants, serait peut-être préférable dans la politique de recontrôle standard (observation personnelle). La séroneutralisation est déjà utilisée dans le cadre de la procédure spécifique PR/IBR/04, mais la recherche d’anticorps anti-gE ou un test d’hypersensibilité retardée pourraient également être envisagés. La sensibilité de ces tests devrait également être prise en considération.

2. Besoin d’une évaluation de la VPP

La garantie apportée par la certification IBR vise d’abord la sécurité de l’acheteur. Elle correspond à la valeur prédictive négative des protocoles appliqués et peut être qualifiée de bonne. Elle a été estimée dans le cadre des échanges français à 99,994 % [5].

L’intérêt du vendeur, représenté par la valeur prédictive positive (VPP) des protocoles, à savoir la probabilité qu’un cheptel dont les résultats sont positifs soit réellement infecté, a été aussi pris en compte dans le cahier des charges de l’Acersa par les procédures PR/IBR/03 et 04. La VPP n’a pas été réellement évaluée en pratique, car des inconnues scientifiques ne permettent pas toujours de statuer sur l’infection réelle ou non chez certains individus présentant des réactions positives.

Étape 5 : bilan et prospective

L’apparition d’un nouveau résultat séropositif en IBR dans un élevage négatif depuis plusieurs années fait instinctivement porter en première intention la responsabilité aux analyses. Ce réflexe reste souvent vérifié, en théorie et en pratique. C’est pourquoi le recours systématique à un second test a été prévu par l’Acersa pour vérifier la positivité des animaux suspects dans les cheptels qualifiés. Quand le phénomène devient trop fréquent (au-delà de 1 % de la population présumée négative), il convient de s’interroger sur la qualité des réactifs utilisés. L’expérience a montré que certains lots de réactifs présentent de réels défauts de spécificité, malgré la validation qui a pu en être faite. Ce phénomène est assez facile à identifier a posteriori en analysant la distribution des pourcentages d’inhibition des sérums analysés par le réactif suspect. Souvent, les fabricants privilégient la détectabilité de leurs réactifs pour assurer leur sensibilité, et frisent la limite du “hors jeu” en matière de spécificité. Or le moindre défaut de spécificité peut donner lieu à une proportion importante de déqualifications abusives.

Dès que le résultat est confirmé par deux tests sérologiques Elisa, la question est plus difficile à aborder, car un risque d’infection ne peut être a priori écarté, même si l’enquête épidémiologique ne révèle aucun risque apparent et que la large majorité des cas étudiés semble confirmer l’absence d’infection. D’où la nécessité d’approfondir les investigations comme le propose la procédure PR/IBR/04. Une telle démarche suppose une collaboration étroite de tous les acteurs concernés, de l’éleveur, du vétérinaire, des membres du STC jusqu’aux scientifiques éventuellement sollicités. Les tentatives d’analyses parallèles pour démontrer la négativité d’un résultat positif trop dérangeant sont, à ce titre, contre-productives.

La coordination et la recherche scientifique sur ce sujet manquent. La question d’éventuelles réactions croisées avec d’autres agents mériterait d’être approfondie. Pour cela, des protocoles de réactivation devraient être plus fréquemment entrepris. Il serait utile de disposer d’un centre spécialisé d’accueil des bovins suspects dans lequel ils pourraient subir un protocole de réactivation en toute sécurité, à l’image des structures de quarantaine des centres d’insémination qui appliquent cette technique aux taureaux introduits avec une garantie IBR insuffisante. Des recherches du virus IBR et d’autres herpèsviroses bovines ou d’autres espèces pourraient être tentées chez ces bovins réactivés.

En laboratoire, un suivi a posteriori des réactifs mériterait d’être réalisé à l’échelle nationale pour vérifier l’éventuelle dérive de certains d’entre eux. Les données existent dans les laboratoires départementaux d’analyses, il est en revanche nécessaire de les collecter (Sigal pourrait le permettre) et, surtout, de les analyser.

Un observatoire national des cas problématiques a été constitué au sein de la Fédération nationale des groupements de défense sanitaire du bétail pour centraliser les difficultés rencontrées. En pratique, peu d’informations remontent et il est difficile de les standardiser.

Certaines données sont déjà présentes dans les laboratoires nationaux (Afssa, Laboratoire national de contrôle des reproducteurs) qui réalisent les analyses de contre-expertise et mériteraient une synthèse approfondie.

Il conviendrait que toutes ces missions soient prises en compte par le nouveau laboratoire de référence de l’IBR, au-delà de sa mission de contrôle et de validation des réactifs.

  • SNLC : seronegative latent carrier.

Références

  • 1 - Keuser V, Thiry E. Conséquences de l’infection des cervidés par des alpha-herpèsvirus apparentés au virus de l’IBR. Point Vet. 2000 ; 31(207): 39-43.
  • 2 - Lemaire M. Conséquences de l’infection par l’herpèsvirus bovin de type 1 chez des veaux possédant une immunité passive et obtention expérimentale d’animaux séronégatifs porteurs latents. Thèse de l’Université de Liège. 2000 : 247.
  • 3 - Petit E. Étude sur la procédure “résultats aberrants” IBR proposée par l’Acersa. Dans : Épidémiologie et santé animale. 2002 ; 42 : 133-150.
  • 4 - Petit E, Pouillot R. Étude de l’influence de la dépendance des tests sur les valeurs prédictives d’une combinaisaon de deux tests. Application à l’exemple de l’IBR. Dans : Épidémiologie et santé animale. 2005 ; 48 : 27-37.
  • 5 - Petit H. IBR : quelle confiance accorder aux qualifications IBR ? Point Vet. 2007 ; 3(274): 10-11.
  • 6 - Petit H. Devenir des cheptels ayant présenté des single reactors en 2006-2007 in FNGDSB. 2008 ; rapport interne.
  • 7 - Sellal E, Dives C, Cornaton R. Apport des techniques sérologiques et génomiques au diagnostic différentiel de l’IBR. Dans : Journée technique IBR des GDS de Bourgogne. Présentation. 2004.
  • 8 - Thiry E, Lemaire M, Schynts F. Les conséquences de l’infection des bovins par le virus de la rhinotrachéite infectieuse bovine. Point Vet. 1999 ; 30(199): 19-26.
  • 9 - Thiry E, Keuser V. Causes d’échec des plans d’assainissement en IBR. Les risques liés aux infections des bovins par des herpèsvirus apparentés à l’herpèsvirus bovin de type 1. In : Actualités 2001 en Buiatrie. 2001 : 103-111.
  • 10 - Thiry E, Lemaire M, Thiry J et coll. Certification : comment s’assurer de l’introduction d’un animal indemne dans un troupeau ? Exemple de l’IBR. Journées nationales des GTV. 2007 : 925-935.

Remerciements à Anne Dufour et Hervé Petit pour leur relecture et à Éric Gueneau pour le prêt des photographies.

Encadré 1 : Une caractéristique centrale : le portage latent

• L’IBR est une herpèsvirose qui se caractérise par le portage latent du virus par les animaux infectés [8].

• L’infection latente est considérée comme systématique après un contact infectieux, ce qui reste difficile à vérifier dans les conditions variables du terrain. Toutefois, les infections expérimentales aboutiraient systématiquement à une infection latente du virus [2].

• La réponse sérologique intervient généralement dans les 10 à 15 jours qui suivent l’infection.

• Une exception est le veau sous immunité colostrale, qui peut s’infecter sans développer de réponse sérologique [2]. Après élimination des anticorps colostraux, celui-ci devient séronégatif infecté porteur latent (ou SNLC pour seronegative latent carrier).

• La réponse sérologique est classiquement relancée à la suite d’une réactivation du virus, généralement à la faveur d’un stress (transport, allotement, vêlage, maladie), ou d’un traitement à base de corticoïdes.

• En l’absence prolongée de réactivation, certains animaux séropositifs voient passer leur titre en anticorps en deçà du seuil de détectabilité des réactifs utilisés et redeviennent séronégatifs.

Encadré 2 : Origines possibles d’une nouvelle séropositivité

• L’animal a été infecté depuis le dernier contrôle négatif du troupeau. Il a été contaminé :

- ponctuellement au contact d’un animal excréteur ;

- à la suite de l’introduction d’un animal infecté, lors d’un rassemblement, d’un transport ou par voisinage au pré ;

- à la faveur de la réexcrétion d’un autre animal du troupeau.

• L’animal a été anciennement infecté, mais n’a pas été décelé lors des contrôles précédents :

- car il était réellement séronégatif (SNLC ou animaux ayant perdu leur titre en anticorps) ;

- en raison du manque de détectabilité des techniques d’analyse utilisées.

Certains auteurs soulignent le manque de sensibilité des analyses de mélange (lait de tank ou mélanges de sérums) employées dans le cadre de la lutte contre l’IBR [10].

• L’animal n’est pas infecté par le virus de l’IBR, mais il est porteur d’anticorps décelés par un réactif manquant de spécificité ou qui induisent des réactions croisées avec les réactifs IBR.

Encadré 3 : Réaction non spécifique : toujours possible

Certains antigènes utilisés dans les réactifs de diagnostic des herpèsviroses peuvent être communs à plusieurs herpèsvirus. C’est le cas, par exemple, de la protéine gB du BoHV-1 qui est antigéniquement très proche de celle du CpHV-1 [9]. Le BoHV-5, responsable d’encéphalite chez les bovins, et les herpèsvirus des cervidés provoqueraient également des réactions croisées avec le BoHV-1 [1]. Mais, à ce jour, la présence de tels agents infectieux induisant des réactions croisées chez les bovins français n’a pas été démontrée [10]. Des sérologies dirigées contre des herpèsvirus d’autres espèces (Aujeszky, rhinopneumonie équine, coryza gangreneux) ont été entreprises chez des bovins présentant des réactions positives difficiles à interpréter et certains développent des réactions positives à l’égard de ces agents pathogènes sans que l’origine de cette positivité puisse être précisée. Toutefois, ces virus ne présentent pas a priori de communauté antigénique avec le BoHV-1 [7]. La présence dans un ganglion trijumeau d’un herpèsvirus lymphotropique des bovins (BLHV en anglais), dont la séquence pour le gène codant pour la protéine gB est très proche de celle d’un herpèsvirus du bison et d’un herpèsvirus caprin, a été avancée pour expliquer des réactions croisées avec les réactifs gB [7].

EN SAVOIR PLUS

Cahier des charges de gestion de la certification IBR Acersa 2007.

http://www.gds38.asso.fr/web/gds.nsf/97cf3f4f3fcb8f8bc1256c0f004d4913/932d48caadb148b9c1256bff006857f7/ $FILE/CCIBR01L.PDF

VOIR AUSSI

- Thiry J. et coll. Herpèsvirose caprine et faux positifs en IBR. Point Vét. 2008 ; 39(285): 11.

- Thiry J. et coll. Un proche parent du virus de l’IBR circule chez les caprins corses. Point Vét. 2008 ; 39(285): 16-17.

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