Un cas de gale sarcoptique chez un cocker - Le Point Vétérinaire n° 275 du 01/05/2007
Le Point Vétérinaire n° 275 du 01/05/2007

Dermatologie parasitaire du chien

Pratique

CAS CLINIQUE

Auteur(s) : William Bordeau

Fonctions : Clinique vétérinaire
3, avenue Foch
94700 Maisons-Alfort

La gale sarcoptique, peu fréquente en France, fait partie du diagnostic différentiel des dermatoses prurigineuses canines. Le traitement concerne aussi l’environnement pour éviter une récidive.

Une chienne cocker stérilisée de sept ans est présentée en consultation pour un prurit sévère, plus particulièrement présent en face externe des pavillons auriculaires, associé à des lésions papulo-croûteuses, à une alopécie diffuse auto-induite et à des excoriations.

Cas clinique

1. Commémoratifs

La chienne vit en pavillon et il s’agit du seul animal présent. Elle n’a pas de contacts avec d’autres animaux, hormis ceux qu’elle peut rencontrer lors de ses sorties.

Aucune contagion humaine n’est relatée.

Elle accompagne habituellement ses maîtres en voyage, mais aucun n’a été effectué depuis l’apparition decettedermatose. L’influence de ces séjours sur l’évolution de cette dermatose est donc incertaine.

Sur l’animal, la prévention antiparasitaire est réalisée par l’application mensuelle de fipronil (Frontline® spray 250 ml). Aucun traitement environnemental n’est réalisé.

La chienne est actuellement sous vitamine A (Arovit(1), Laboratoire Roche), lévocétirizine (Xyzall(1), Laboratoire UCB Pharma) et prednisolone (Mégasolone®, 0,5 mg/kg tous les deux jours). Aucune amélioration n’a été observée avec ces traitements.

2. Anamnèse

Six semaines avant la consultation, la chienne a présenté un prurit sévère, essentiellement sur la tête. Celui-ci a entraîné une alopécie diffuse multifocale auto-induite. Auparavant, aucun signe de dermatose n’a été relevé.

Des biopsies cutanées ont été réalisées un mois auparavant. Leur analyse anatomopathologique a misen évidence une dermatite périvasculaire superficielle à cellules mononucléees, focalementulcérée. Généralement, ce tableau lésionnel non spécifique est observé lors d’hypersensibilité. Un régime d’élimination constitué de croquettes hypoallergéniques a donc été mis en place par le vétérinaire traitant depuis un mois, sans que cela n’entraîne de régression des lésions, ni du prurit.

3. Examen clinique

Examen clinique général

L’animal, qui pèse 12 kg, est en bon état général et aucune anomalie n’est relevée en dehors des lésions cutanées. Ni adénomégalie, ni hyperthermie ne sont notées.

Examen clinique dermatologique

• Examen à distance

Les lésions sont essentiellement présentes sur la tête, et notamment de la région péri-oculaire et des pavillons auriculaires. Quelques lésions sont également observées sur l’abdomen et les coudes (figure1).

• Examen rapproché

À l’examen rapproché, la chienne présente une alopécie diffuse, des papules, des pustules et des croûtes, et un fin squamosis sur les oreilles (plus particulièrement à droite) et les coudes (photos 1 et 2). Le cérumen n’est pas particulièrement abondant.

Quelques papules et croûtes sont observées sur l’abdomen.

Le bilan dermatologique est le suivant : chienne de race cocker, âgée de sept ans, en bon état général, qui présente des lésions papulo-croûteuses essentiellement sur les coudes, les oreilles et l’abdomen. Un prurit sévère occasionne une alopécie diffuse auto-induite et des excoriations.

Les hypothèses diagnostiques envisagées après le recueil de l’anamnèse, des commémoratifs et de l’examen clinique sont les suivantes : une gale sarcoptique, une dermatite allergique, une otacariose, une cheylétiellose, une démodécie.

4. Examens complémentaires

Un prélèvement est effectué dans les deux oreilles. Celui-ci est déposé dans du lactophénol avant d’être observé au microscope aux objectifs 4 et 10. Aucun otodecte n’est mis en évidence.

Une bande de ruban adhésif transparent (scotch-test) est appliquée sur les oreilles, après avoir préalablement écarté les poils. Celle-ci est ensuite collée sur une lame avant d’examiner au microscope à l’objectif 10. Aucun parasite n’est mis en évidence.

Des raclages cutanés sont ensuite réalisés à l’aide d’un bistouri, sur les oreilles et les coudes. Le prélèvement est déposé dans du lactophénol avant de l’observer au microscope, aux objectifs 4 et 10. De nombreux sarcoptes, des œufs, ainsi que des pellets (excréments de sarcoptes) sont alors mis en évidence (photos 3 et 4). Il est donc possible de conclure à une gale sarcoptique.

L’arrêt de l’exploration allergologique est décidé. Celle-ci sera reprise si les lésions et le prurit ne disparaissent pas complètement avec le traitement acaricide.

5. Traitement

Un traitement acaricide est mis en place à base de sélamectine (Stronghold® spot on 120 mg). L’application d’une pipette, trois fois à 15 jours d’intervalle, est préconisée.

De même, il convient de traiter l’environnement à l’aide d’un acaricide (Tiquanis habitat® aérosol), car les sarcoptes peuvent y persister plusieurs semaines.

En raison de la présence concomitante d’une pyodermite superficielle, une antibiothérapie à base de céfalexine (Rilexine® 300 mg) est instaurée pendant six semaines, à la dose de 30 mg/kg/j en deux prises journalières.

6. Suivi

L’animal est revu six semaines plus tard, soit 15 jours après la dernière application de sélamectine.

Le traitement acaricide dans l’environnement a été correctement mis en œuvre. Le traitement systémique a été administré et n’a entraîné aucun effet secondaire. Une très nette amélioration clinique est notée. La chienne ne présente plus qu’une alopécie diffuse auriculaire, les poils commencent à repousser, et le prurit a disparu.

Des raclages cutanés sont réalisés sur les oreilles. Ils ne permettent pas d’observer de sarcoptes.

Par la suite, il est seulement demandé au propriétaire de poursuivre les préventions antiparasitaires mensuelles chez l’animal (Frontline® spray) et trimestrielles dans l’environnement (Tiquanis Habitat® aérosol).

Aucune récidive n’est survenue.

Discussion

En France, la gale sarcoptique représente environ 1 % des consultations de dermatologie vétérinaire [9]. Néanmoins, il s’agit probablement d’une dermatose sous-diagnostiquée, qui serait même en recrudescence en France.

1. Agent de la gale sarcoptique

La gale sarcoptique est due à un acarien de la famille des sarcoptidés, qui appartient à l’espèce Sarcoptes scabiei var. canis [30].

Il s’agit d’un acarien de petite taille, de 200 à 400 µm de long, qui vit à la surface de la peau ou dans des refuges creusés dans le stratum corneum. Il se nourrit de débris épidermiques et de sérosités. Son cycle dure 14 à 21 jours, selon les conditions environnementales, ce qui nécessite un traitement efficace durant toute cette période. Ces acariens se localisent préférentiellement aux zones qui présentent peu de poils, principalement sur les oreilles, les coudes, l’abdomen et les jarrets. C’est pourquoi les raclages ont été effectués sur ces localisations. Ces parasites survivent en dehors de l’hôte de un à 21jours, selon l’humidité et la température ambiante, ce qui justifie un traitement environnemental. Les meilleures conditions de résistances’observent sous un climat froid et humide [1, 2, 3, 10].

2. Épidémiologie

Bien que le chien soit l’hôte préférentiel, Sarcoptes scabiei var. canis peut également contaminer le renard, le chat, rarement, et l’homme [13, 14, 24, 33]. Une contagion humaine est observée dans 24 % des cas [11]. Elle se produit en général après un contact direct avec l’animal atteint. Une éruption papuleuse et prurigineuse est alors notée sur les avant-bras, les jambes, et, plus rarement, sur le torse et le cou. Ces lésions régressent spontanément enune quinzaine de jours, après arrêt des contacts avec l’animal galeux. Dansle cas décrit, aucune contagion humaine n’a été relatée. La contamination entre chiens s’observerait dans près de 50 % des cas, ce qui nécessite donc le traitement de tous les animaux d’une même habitation, même s’ils ne présentent pas de signes cliniques [17]. La transmissions’effectue principalement selon un mode direct, par contact avec un animal galeux. Une contagion indirecte est également possible, en raison de la survie du parasite dans l’environnement pendant une quinzaine de jours. Elle s’effectue alors par le biais du matériel de toilettage, les couvertures ou les coussins. Dans le cas décrit, aucune origine à la contamination n’a pu être déterminée.

3. Signes cliniques

La gale sarcoptique affecte les chiens de tous âges, sans prédisposition sexuelle ou raciale. Après une période d’incubation estimée de six à onze jours, des lésions apparaissent, dans un premier temps, sur le bord des pavillons auriculaires, sur les faces externes des coudes et des jarrets, ainsi que sur l’abdomen. Dans le cas de cette chienne, ces localisations étaient touchées, avec toutefois uneatteinte préférentielle de la tête. Des lésions papuleuseset/ou papulo-croûteuses (ces dernières étant caractéristiques des boutons de gale) sont principalementobservées. D’autres lésions telles qu’une alopécie, un érythème, des excoriations ou une hyperpigmentation peuvent également être notées.

La gale sarcoptique canine peut exceptionnellement se manifester par une dermite pyotraumatique. Sur le bord de l’oreille, l’apparition d’un sable conchinien, riche en sarcoptes, est observée [10]. Par la suite, le sable s’étend à la majorité du corps, tout en épargnant habituellement la région dorso-lombaire. En phase terminale, l’état général se dégrade et l’animal non traité peut mourir [7]. Le prurit est systématique et il est important à démentiel, comme dans le cas décrit. Le chien se gratte ou se mordille en consultation dans la presque totalité des cas [11].

Le réflexe otopodal du pavillon auriculaire, provoqué par une friction vigoureuse de la zone de Henry, survient dans 75 à 90 % des cas [18]. Il n’a rien de spécifique puisqu’il est présent chez 21 % des chiens atteints d’une dermatose prurigineuse, qui n’est pas une gale sarcoptique [11].

La généralisation des symptômes est souvent totale en quelques semaines. Cependant, la gale sarcoptique peut rester localisée chez des chiens dont l’hygiène générale est bonne.

4. Diagnostic

• Le diagnostic expérimental nécessite la réalisation de nombreux raclages cutanés sur différents sites lésionnels, en particulier la zone de Henry (qui correspond à l’oreillon) du pavillon auriculaire et les faces externes des coudes et des jarrets. Les boutons de gale sont les lésions à sélectionner. Le produit des raclages est déposé dans du lactophénol et observé au microscope entre lame et lamelleà l’objectif 10. Des adultes, des stades immatures, des œufs ou des excréments sont recherchés. Ils sont souvent difficiles à mettre en évidence, d’autant plus que le prurit est marqué, que la dermatose est ancienne ou que des traitements acaricides sont déjà en cours. Dans la moitié des cas, sur cinq à dix raclages, seulement un ou deux parasites sont observés [11]. Environ 20 à 50 % des raclages sontpositifs [18, 26]. Des raclages négatifs ne permettent donc en aucun cas d’éliminer une suspicion de gale sarcoptique.

• Une méthode sérologique qui emploie une technique Elisa a récemment été développée. Elle utilise un extrait purifié de Sarcoptes scabiei var. vulpes. Elle semble à la fois sensible et spécifique, et il n’existerait pas de réactions croisées avec les acariens de la poussière de maison fréquemment responsables d’une dermatite atopique chez le chien. À ce jour, cette technique n’est toutefois pas disponible en routine en France.

• L’examen anatomopathologique de biopsies cutanées n’est en général d’aucune aide car les modifications histologiques ne sont pas spécifiques. Elles induisent le praticien en erreur en l’orientant vers une dermatite allergique, comme dans le cas décrit. Exceptionnellement, un sarcopte est observé sur les coupes histologiques, ce qui permet alors d’établir un diagnostic de certitude.

• Le diagnostic différentiel doit essentiellement être fait avec les dermatites allergiques, la dermatite à Malassezia, la cheyletiellose, l’otacariose et la pulicose.

• Comme la confirmation microscopique de la gale est souvent difficile, il peut être nécessaire de réaliser une épreuve thérapeutique. Cependant, la réponse à un acaricide n’est pas spécifique puisque de nombreux autres ectoparasites peuvent être également éliminés, notamment les cheyletielles ou les otodectes.

5. Traitement

Le contrôle d’une gale sarcoptique passe par l’élimination des parasites sur l’animal, les éventuels congénères et dans l’environnement. Ces traitements doivent être réalisés lors de la mise en évidence des parasites ou de leur production, ou lorsque l’anamnèse et l’examen dermatologique sont fortement présomptifs.

Les topiques acaricides doivent être appliqués après la tonte complète de l’animal si le pelage est dense, ou si les poils sont longs, afin de favoriser le contact entre le produit et la peau et de faciliter les applications.

• L’amitraze (Ectodex®) peut être utilisée, à raison d’une à trois applications à 15 jours d’intervalle [15, 16, 34].

Il convient de respecter les précautions d’emploi et les contre-indications : l’amitraze ne peut pas être utilisée chez le chihuahua, les chiennes gravides ou allaitantes, les chiots âgés de moins de trois mois et les animaux diabétiques. Le non-respect de ces règles peut être à l’origine d’une intoxication. Celle-ci se manifeste principalement par une prostration, une ataxie, des vomissements, une bradycardie et une hypothermie. Cette molécule représente la deuxième cause d’intoxication chez le chien [23]. Outre cette toxicité pour l’animal, l’amitraze n’est pas non plus sans danger pour son utilisateur et pour l’environnement, et nécessite de prendre certaines mesures préventives, en la manipulant notamment avec des gants, d’autant qu’elle est employée hors autorisation de mise sur le marché.

De nombreuses autres molécules utilisées en topiques se sont montrées efficaces contre Sarcoptes scabiei, notamment des organochlorés comme le lindane, des organophosphorés comme le dimpylate, des carbamates comme le propoxur, ou encore des pyréthrinoïdes comme la deltaméthrine [5, 8, 19, 21, 22].

• Les acaricides systémiques utilisables sont des lactones macrocycliques appartenant aux avermectines et aux milbémycines. Ces deux familles présentent une structure proche. Elles agissent en interrompant la neurotransmission réalisée par l’acide g-aminobutyrique (GABA) chez les invertébrés, mais aussi chez les vertébrés, ce qui explique la possible toxicité de ces molécules après le passage de la barrière hématoméningée [12, 30].

• La sélamectine (Stronghold®) est la principale avermectine employée dans le traitement de la gale sarcoptique canine. Le laboratoire recommandait initialement de l’appliquer deux fois à un mois d’intervalle, ce qui correspond au protocole d’autorisation de mise sur le marché (AMM) [31, 36]. Toutefois, de nouveaux essais cliniques, menés notamment par le laboratoire, ont rapporté une efficacité supérieure lorsqu’elle est appliquée trois fois à 15 jours d’intervalle. Ce dernier protocole a donc été choisi dans le cas décrit. Le taux de guérison à un mois est de 94 % et de 100 % à deux mois. Elle présente une plus grande innocuité que l’ivermectine. Elle peut notamment être utilisée chez les races dites sensibles, comme le colley. Cette grande marge de sécurité et l’existence d’une AMM ont justifié son administration chez cette chienne.

• L’ivermectine est une autre avermectine utilisée, mais sans AMM, dans cette indication. Elle est donc employée sous la responsabilité du prescripteur. Elle peut être injectée par voie sous-cutanée, à la dose de 0,2 à 0,4 mg/kg, deux à trois fois à 15jours d’intervalle. Le prurit diminue alors de 50 % dans les dix premiers jours [18, 29, 35]. Elle peut également être administrée par voie orale aux mêmes doses, quatre fois à une semaine d’intervalle, ainsi qu’en formulation pour-on à 0,5 % [27]. Elle est appliquée sur la ligne du dos, deux fois à 15 jours d’intervalle, à la dose de 0,1 ml/kg [28]. Cette molécule ne doit pas être employée pour les races sensibles, comme le colley, chez lequel elle peut se révéler mortelle.

• Parmi les milbémycines, la moxidectine (Advocate®),qui vient récemment d’être commercialisée dans cette indication (non disponible lorsque cet animal a été consulté), peut être employée. Deux applications à un mois d’intervalledoivent être réalisées. Cette présentation spot-on entraîne une excellente diffusion systémique de la moxidectine, avec un relargage continudans tous les tissus à partir du réservoir graisseux. Elle permet d’obtenir 100 % de guérison parasitologique et une régression quasi totale des lésions un mois après la deuxième application. Ce produit peut être employé avec sûreté pour les races dites sensibles à l’ivermectine.

• Lamilbémycine oxime (Interceptor®), une autre milbémycine, peut également être employée. Elle doit être administrée par voie orale, quatre fois à une semaine d’intervalle, à la dose de 2 mg/kg. Cette posologie permet de guérir 71 à 100 % des chiens galeux [4, 6]. Elle peut également être employée pour les races sensibles à l’ivermectine [11, 25, 32].

Le traitement environnemental acaricide est obligatoire en raison de la persistance du parasite dansl’environnement pendant quelques semaines. Sans cela, une récidive est possible. Différentes spécialités contenant de la perméthrine, habituellement employées dans la prévention antipuces peuvent être utilisées.

La gale sarcoptique n’est pas une dermatose d’un autre âge, et elle sévit encore à notre époque comme le rappelle ce cas clinique. Cela est d’autant plus insidieux qu’elle peut mimer d’autres dermatoses plus communément observées, comme la dermatite atopique.

(1) Médicament à usage humain.

• POINTS FORTS

• Chez le chien, la gale sarcoptique est due à Sarcoptes scabiei var. canis.

• Elle est peu fréquente en France, mais elle fait partie du diagnostic différentiel des dermatoses prurigineuses canines.

• Elle se manifeste en général par un prurit démentiel et des lésions auto-induites sur les oreilles, les coudes et les jarrets.

• Le diagnostic de certitude est obtenu par l’observation de sarcoptes sur un prélèvement réalisé par raclage cutané.

• Chez le chien, le traitement fait appel à l’utilisation d’acaricides topiques et/ou systémiques.

• Un traitement de l’environnement est nécessaire.

4 - Bensignor E. Traitement de la gale sarcoptique canine par la milbémycine-oxime. Ann. Med. Vet. 2000;144:409-414. 6 - Bergvall K. Clinical efficacy of milbemycin oxime in the treatment of canine scabies : A study of 56 cases. Vet. Dermatol. 1998;9(4):231. 7 - Bond R. Diagnosis and treatment of canine scabies. In Pract. 1998;20(6):308. 8 - Bourdeau P. Les topiques insecticides et acaricides : 1re et 2nde parties. Point Vét. 1987;19: 133-142 et 237-246. 9 - Bourdeau P. Évolution de la dermatologie des carnivores : progrès et problématique. Point Vét. 1993;25:507-520. 11 - Carlotti DN, Bensignor E. La gale sarcoptique du chien : étude rétrospective de 38 cas. Prat. Méd. Chir. Anim. Comp. 1997;32:117-127. 12 - Curtis CF. Current trends in the treatment of Sarcoptes, Cheyletiella and Otodectes mite infestations in dogs and cats. Vet. Dermatol. 2004;15:108-114. 18 - Griffin C. Scabies. In : Griffin C, Kwocha K, MacDonald J. Current Veterinary Dermatology. Mosby-Year book, St Louis. 1993;85-89. 23 - Kolf-Clauw M, Poletti V. Principales intoxications médicamenteuses chez les carnivores domestiques. Surdosage par les pyréthrinoïdes antiparasitaires. Point Vét. 1998;29:56-62. 30 - Scott DW, Miller WH et Coll. Small Animal Dermatology. 6th Ed. WB Saunders, Philadelphia. 2001:1528p.
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