Corps étranger gastrique chez une tortue-boîte - Le Point Vétérinaire n° 254 du 01/04/2005
Le Point Vétérinaire n° 254 du 01/04/2005

PATHOLOGIE DES CHÉLONIENS

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CAS CLINIQUE

Auteur(s) : Sophie Joubert*, Cathy Pelsy**

Fonctions :
*Clinique vétérinaire
23, route de Cour-Cheverny
41700 Contres
**Clinique vétérinaire
23, route de Cour-Cheverny
41700 Contres

Un corps étranger gastrique qui provoque une anorexie, un amaigrissement et une absence de défécation depuis deux mois est diagnostiqué chez une tortue-boîte. Il est extrait par gastrotomie transplastrale.

Une tortue-boîte à trois carènes (Pyxidea mouhotii) de sexe femelle et d’âge inconnu est présentée à la consultation pour une anorexie et une absence de défécation depuis deux mois.

Cette espèce est appelée tortue-boîte à trois carènes en raison de sa dossière particulière [4] en forme de toit à trois pans (PHOTO 1). Le sommet de la carapace est presque plat et les côtés sont quasi verticaux. À l’état naturel, cette tortue asiatique vit dans des milieux humides et son régime alimentaire est omnivore.

Cas clinique

1. Anamnèse et commémoratifs

La tortue vit dans un terrarium dont la température avoisine 20 °C toute l’année [12]. Le sol est recouvert de gazon artificiel ; un bac à eau est disposé à l’intérieur et l’animal est soumis quinze minutes par jour à l’éclairement d’un néon UVA-UVB situé à 50 cm de hauteur. Lorsque la température extérieure le permet, la tortue est sortie sur un sol naturel. Son alimentation consiste en un mélange de viande et de vers de terre, supplémenté en calcium.

Malgré une ambiance qui reste la même toute l’année, la tortue cesse de s’alimenter systématiquement une partie de l’hiver (hibernation).

L’anorexie a débuté plus de deux mois auparavant (après une sortie d’hibernation normale) et a entraîné un amaigrissement sévère. La “constipation” s’est installée rapidement selon les propriétaires. L’absence de selles est plus probablement due à la vacuité des intestins, consécutive à l’anorexie prolongée.

L’animal accepte de boire de l’eau présentée à l’aide d’une seringue par les propriétaires.

Un confrère qui a examiné l’animal un mois après le début des symptômes a mis en évidence sur un cliché radiographique de face, un élément radio-opaque interprété comme étant un corps étranger digestif. Des lavements (Microlax nourrisson®(1)) et l’administration par voie orale d’huile de paraffine pendant quinze jours sont restés sans effet.

2. Examen clinique

L’animal présente un bon état général malgré une maigreur et une fonte musculaire marquées (les propriétaires rapportent une atrophie des muscles des pattes). Son poids physiologique de 500 g correspond à un déficit pondéral d’environ 300 g par rapport à un poids estimé à partir de données bibliographiques [3].

La tortue reste vive et se déplace normalement, en dépit de sa faible masse musculaire.

Le seul élément notoire de l’examen clinique est une déshydratation marquée, exprimée par une exagération des plis cutanés [2] (selon certains auteurs, cette technique d’appréciation est toutefois à prendre avec précaution chez la tortue).

3. Hypothèses diagnostiques

La confrontation des données de l’examen clinique et des radiographies antérieures à la consultation incite à considérer les hypothèses diagnostiques suivantes :

- obstruction gastrique ou intestinale par un corps étranger ;

- obstruction par une tumeur calcifiée ;

- calcul situé dans le rein gauche ou dans la vessie.

4. Examens complémentaires

Une radiographie en vue de face (PHOTO 2) [13] confirme la présence d’un élément radio-opaque situé dans la moitié gauche de la cavité cœlomique, en région moyenne. L’emplacement est exactement le même que sur le cliché réalisé un mois auparavant.

Afin de préciser la localisation exacte de cet élément, un transit baryté est réalisé : 3 ml de sulfate de baryum dilué de moitié (Micropaque®) sont administrés par voie orale à l’aide d’une seringue.

En raison de la lenteur du transit digestif d’une tortue [2, 5], les clichés radiographiques (face et profil) sont réalisés six heures après l’administration du produit de contraste (PHOTOS 3a et 3b).

Le produit de contraste est visible dans l’estomac et commence à progresser dans l’intestin [8]. L’élément radio-opaque n’est alors plus décelable sur la radiographie de face. Il n’est pas non plus visualisé sur le cliché de profil. Cela permet d’exclure l’hypothèse d’un calcul rénal ou vésical.

Un corps étranger gastrique est diagnostiqué. La localisation dans l’intestin proximal peut être exclue en raison de la grosseur du corps étranger : celui-ci aurait en effet provoqué une occlusion et une nécrose de la paroi intestinale, rapidement fatale pour l’animal.

5. Traitement chirurgical

Une gastrotomie est proposée. En attendant la décision du propriétaire, une réhydratation est mise en œuvre :

- injection d’environ 8 ml de NaCl 0,9 % sous la peau de la face interne de la cuisse [3], une fois par jour pendant une semaine ;

- alimentation orale à la seringue avec un mélange mixé constitué de bouillon de légumes et de viande, auquel sont ajoutées trois gouttes d’un complexe vitaminique (Tonivit®), trois fois par semaine.

L’intervention est réalisée dix jours après le diagnostic radiologique.

Anesthésie

L’induction est réalisée à l’aide de kétamine (Clorkétam®) administrée par voie intramusculaire à la dose de 40 mg/kg [8].

L’anesthésie est poursuivie par un relais gazeux d’halothane (2 % véhiculés par de l’oxygène) administré à l’aide d’un masque [3, 10]. La tortue respire spontanément tout au long de l’intervention chirurgicale et n’est pas ballonnée.

Une injection de 10 mg/kg de marbofloxacine((2)) (Marbocyl) [8, 15] est réalisée dans les muscles antérieurs de la cuisse avant l’intervention chirurgicale (voir l’ENCADRÉ “Voies d’administration des médicaments et fluidothérapie chez les tortues”).

Gastrotomie par voie transplastrale

Une fenêtre est dessinée sur le plastron en regard de l’emplacement de l’estomac, repéré sur la radiographie de face.

La tortue, anesthésiée, est placée en décubitus dorsal sur un matelas de contention. Ses pattes sont fixées par une bande adhésive. Le plastron est nettoyé à l’aide d’une solution aqueuse de chlorhexidine à 3 % (obtenue par dilution d’Hibitan® 5 %), puis désinfecté avec une solution alcoolique de chlorhexidine à 0,5 %.

La fenêtre rectangulaire est découpée dans le plastron à l’aide d’une fraise dentaire montée sur une turbine [5, 7] et refroidie par un flux continu d’une solution aqueuse de chlorhexidine diluée à 0,05 %, jusqu’à atteindre les tissus mous (PHOTO 4). Le volet ostéocutané est partiellement détaché de ses attaches musculaires. Initialement, il était prévu de conserver ces attaches sur un côté, mais elles se sont rompues lorsque le volet a été récliné sur le côté. Ce dernier est alors placé dans du sérum physiologique stérile.

Cette ouverture expose la musculature abdominale et la membrane cœlomique [7]. L’incision de cette membrane permet ensuite d’accéder à la cavité cœlomique (PHOTO 5). L’estomac se situe ventralement au lobe hépatique gauche [6, 10], dont il est précautionneusement séparé à l’aide d’une compresse, puis il est ensuite isolé du reste de la cavité cœlomique (PHOTO 6) à l’aide de compresses stériles.

Le corps étranger est alors immédiatement repéré par palpation de l’estomac. L’incision de la paroi stomacale permet d’extraire un caillou de forme rectangulaire (12 mm sur 15 mm) (PHOTO 7).

L’incision de gastrotomie est suturée par un surjet simple au moyen d’un fil monofilament résorbable de décimale 1,5 (polydioxanone, PDS®). Le site chirurgical est rincé à l’aide de sérum physiologique stérile tiédi et les instruments chirurgicaux contaminés sont écartés. L’estomac est par la suite remis en position physiologique. La fermeture de la cavité cœlomique est assurée par la suture de la membrane au moyen d’un surjet simple effectué avec un fil résorbable tressé (Vicryl® déc. 2).

Le volet osseux est ensuite remis en place. Il est maintenu en position par deux sutures métalliques [6] mises en place dans les deux côtés les plus épais au moyen d’un trou percé dans l’épaisseur de la carapace avec une petite broche (diamètre 0,5 mm) (PHOTO 8). Afin d’éviter que ce volet ne s’affaisse dans l’abdomen, un morceau d’abaisse langue en bois (PHOTO 9) est utilisé pour le maintenir au même niveau que le reste du plastron.

L’ensemble est stabilisé à l’aide de résine époxyde (Colle Araldite®).

Phase postopératoire

À l’issue de l’opération, la tortue est placée sur une bouillotte ; elle se réveille en quelques heures. L’animal, parfaitement vigile, est rendu le lendemain à ses propriétaires.

Le traitement postopératoire est le suivant :

- marbofloxacine((2)) (Marbocyl®) 10 mg/kg/j en une fois, pendant huit jours ;

- réhydratation par voie sous-cutanée à l’aide de NaCl isotonique tiède tant que la tortue ne boit pas seule ;

- trois jours après l’intervention chirurgicale (J0+ 3), une alimentation liquide à base de a/d Prescription Diet® est mise en place ;

- à J0 + 10, la tortue commence à s’alimenter seule (vers de terre) ;

- les premières selles sont émises à J0 + 20.

- Un contrôle est réalisé trois semaines après l’intervention : l’état général de la tortue est satisfaisant, elle mange et se déplace normalement. Le volet découpé sur le plastron est correctement positionné et aucune suppuration n’est constatée.

Plusieurs contrôles téléphoniques sont effectués par la suite. La tortue est sortie sur sol naturel uniquement lorsque ses propriétaires peuvent la surveiller car elle cherche à nouveau à ingérer des petits cailloux.

Comme tous les ans, bien que placée en terrarium, elle a cessé de s’alimenter [9] pendant une partie de l’hiver.

Une visite huit mois après l’intervention permet de s’assurer que l’état du plastron est correct. La résine est toujours visible et ne semble pas s’éliminer. L’animal ne pèse encore que 500 g, le poids repris après l’opération ayant été à nouveau perdu pendant sa période de jeûne hivernal, mais son état général est bon.

Discussion

1. Conditions d’hébergement

La tortue ne bénéficie pas de conditions d’hébergement optimales (voir l’ENCADRÉ “Conditions optimales d’hébergement d’une tortue-boîte”).

Le substrat ne semble pas adapté. Il serait préférable de disposer au fond du terrarium une épaisse couche de sable ou de graviers (à condition que l’animal ne l’ingère pas) où elle pourrait se réfugier [8] et de lui proposer des abris pour se cacher.

Certains auteurs [9] recommandent, au contraire, un type de sol le plus simple possible (copeaux de bois, billes d’argile ou même cartons) car plus sain et plus facile à désinfecter que le sable.

Le vivarium doit reproduire le plus fidèlement possible les conditions environnementales et climatiques du milieu de vie d’origine de la tortue.

Il convient de renouveler le contenu du bac à eau très régulièrement et le vivarium, ainsi que ses constituants (graviers, sable, point d’eau, éléments du décor) doivent être désinfectés à l’aide de chlorhexidine 0,5 %, de Cétavlon® ou de Sterlane® [8].

Chez les tortues, une attention particulière doit être accordée aux apports en calcium et en phosphore. Il est nécessaire de complémenter le régime alimentaire afin d’obtenir un rapport phosphocalcique compris entre 1,5 et 2 [8]. Cela peut être réalisé en ajoutant dans l’eau de boisson une cuillère à thé de lactate de calcium et 10 UI de vitamine D3 [9] ou en utilisant des préparations du commerce à base de carbonate de calcium. Un complément vitaminique spécialement adapté aux reptiles (Vita Reptile®) distribué une ou deux fois par semaine contribue à l’équilibre nutritionnel de la ration alimentaire.

2. Étiopathogénie

L’ingestion de sable, de petits cailloux ou d’autres types de substrat du terrarium ne semble pas rare chez les tortues [5]. Le sable et les cailloux de grande taille ou de forme géométrique anguleuse occasionnent le plus de troubles. Aucune explication (pica, défaut d’apport alimentaire, ingestion accidentelle) ne semble réellement concluante.

La présence de gastrolithes serait toutefois physiologique chez les chéloniens : ils serviraient à broyer le bol cellulosique.

3. Technique chirurgicale utilisée

La technique de gastrotomie est classique et analogue à celle employée chez les chiens et chez les chats.

La difficulté de l’intervention réside dans l’abord des organes cœlomiques chez les chéloniens [7, 10]. Le plastron ventral reste en effet un obstacle et il convient d’accorder un soin particulier à sa découpe et à sa reconstruction. L’utilisation d’une scie circulaire, de petite taille, mais néanmoins assez puissante (minimum 30 000 tours/min) [8], est recommandée pour éviter une perte de substance marquée. Le repérage du site idéal d’ostéotomie qui donne un accès direct à l’organe opéré peut être réalisé à l’aide d’une radiographie superposée à l’animal. Il est conseillé d’éviter d’inciser les charnières fibreuses du plastron ventral [7, 10].

Au cours de l’ostéotomie, une irrigation du site à l’aide de sérum physiologique est pratiquée afin de dissiper la chaleur et d’éliminer les résidus qui pourraient s’accumuler. Il convient en outre, après avoir élevé les muscles abdominaux adhérents au plastron, de ne pas endommager les deux veines abdominales ventrales situées de part et d’autre de la ligne médiane [7]. Le plastron extrait est conservé dans du sérum physiologique stérile le temps de l’intervention. L’idéal est de n’effectuer l’ostéotomie que sur trois côtés et d’élever ensuite le plastron en se servant du dernier côté comme d’une charnière, technique qui semble toutefois difficile à réaliser en pratique.

Il convient d’apporter un soin particulier à l’asepsie, notamment lors des temps septiques qui nécessitent un changement d’instruments pour la reconstruction.

S’il est remis en place, le volet peut être fixé à l’aide d’une résine époxyde à prise rapide. La réaction exothermique provoquée par sa polymérisation n’est pas néfaste et la durée nécessaire à son durcissement est compatible avec la lenteur du réveil d’une tortue. Le volet osseux peut ne pas être réutilisé : le plastron est alors reconstruit à l’aide de fibres de verre enduites de résine époxyde [12] (pansement laissé en place un à deux ans jusqu’à son rejet lorsque la cicatrisation du plastron est complète).

Il est également possible d’extraire un corps étranger de l’estomac à l’aide d’un endoscope muni d’une pince à préhension. Pour le cas décrit, la nécessité de disposer d’un endoscope de petit format (la tortue ne pèse que 500 g) a conduit à renoncer à l’utilisation de cette technique. L’extraction du corps étranger minéral par voie haute risquait en outre d’endommager sévèrement la muqueuse de l’œsophage, voire de conduire à sa rupture traumatique, en raison de sa taille importante.

4. Législation

La tortue-boîte à trois carènes (Pyxidea mouhotii) est une tortue terrestre de taille moyenne (carapace de 18 à 20 cm au maximum) qui peut pénétrer dans l’eau.

Elle vit à l’état naturel dans des zones marécageuses et des forêts humides de Chine, d’Inde, du Viêtnam, du Bengladesh, de Malaisie, de Thaïlande, de Birmanie, du Laos, du Cambodge et du Japon. Sa population mondiale est menacée.

Si la destruction de leurs biotopes touche la plupart des populations des différentes espèces de tortues-boîtes, la principale cause de leur déclin réside toutefois dans les importants prélèvements effectués pour répondre à la demande des marchés alimentaires et de la pharmacopée traditionnelle asiatique, notamment chinoise((3)).

Depuis novembre 2002, Pyxidea mouhotii est inscrite à l’annexe II de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d’extinction, ou convention de Washington((4))) et à l’annexe B du règlement européen CE 338/97 et 939/97 : son commerce reste possible, mais est réglementé [11]. Certains pays, comme la Chine ou l’Inde, ont suspendu l’exportation d’espèces indigènes de Testudinata à des fins commerciales, mais d’autres comme le Viêtnam exportent légalement ces tortues.

La gastrotomie, réalisée dans des conditions d’asepsie analogues à celles préconisées chez le chien et le chat, n’a pas occasionné de complications. La voie d’abord transplastrale permet un accès direct à l’estomac, mais sa réalisation nécessite un matériel adapté et une bonne connaissance de l’anatomie des chéloniens.

Voies d’administration des médicaments et fluidothérapie chez les tortues

Administration de médicaments

Voie orale : peu aisée et stressante ; utiliser une sonde œsophagienne.

Voie sous-cutanée : peu usitée. Au niveau des membres postérieurs (cuisses), des aisselles, du cou.

Voie intramusculaire : la plus courante. De préférence dans le triceps brachial (membre antérieur).

Voie intraveineuse : veine jugulaire (pose d’un cathéter intraveineux) ou coccygienne caudale chez une tortue de grand format anesthésiée.

Voie intracœlomique : rarement utilisée. Au niveau de la jonction dossière-plastron, en avant du membre postérieur.

Voie intrapulmonaire : aérosolthérapie. Facile à mettre en œuvre.

Fluidothérapie

- Utiliser de préférence un mélange constitué de 50 % de lactate de Ringer et de 50 % de glucose 5 %, réchauffé à 30 °C avant administration.

- Injection par voie intraveineuse, sous-cutanéeou intracœlomique.

- Volume à perfuser : 20 ml/kg/j, sans dépasser 1,4 ml/kg/h.

Remerciements au docteur P. Jahan.

Conditions optimales d’hébergement d’une tortue-boîte

Terrarium de grande taille : 200 x 100 cm, groupe classique 2,4.

Substrat de terre meuble humide, d’une épaisseur d’au moins 15 cm (possibilité de refuge pour la tortue).

Hygrométrie d’environ 60 % (bac à eau en permanence).

Température optimale de 24 à 28 °C en permanence.

Site de ponte et petit bassin d’eau de faible profondeur.

Nombreuses cachettes.

Éclairage UVB (tube néon particulier) situé à moins de 40 cm de hauteur. Variation de l’éclairage en fonction du jour et du mois.

Alimentation : proies entières vivantes (souriceaux, escargots, limaces, vers de terre) + occasionnellement des végétaux + complément vitaminique et minéral.

Points forts

L’ingestion de corps étrangers n’est pas rare chez les tortues en captivité. Les raisons précises de ce comportement restent mal connues, mais les gastrolithes joueraient un rôle physiologique dans le broyage des aliments cellulosiques.

La spécificité d’une gastrotomie chez une tortue réside dans l’abord de la cavité cœlomique qui nécessite la découpe d’un volet dans le plastron ventral, puis sa reconstruction.

Chez des tortues-boîtes en captivité, il convient d’utiliser une source d’éclairage UVB, dix heures par jour. Celle-ci est nécessaire à la synthèse de vitamine B3.

La tortue-boîte est une espèce menacée en raison de la destruction de son biotope, mais surtout à cause de prélèvements importants à des fins commerciales (alimentation et pharmacopée).

À lire également

a. Andreu de Lapierre E. Les Nac : guide thérapeutique. La Dépêche Vétérinaire. 2000:Supplément technique n° 72:5.

  • 1 - Bourdeau P. Pathologie des tortues : 1. Examen clinique et maladies générales. Point Vét. 1988;20(117):761-775.
  • 2 - Bourdeau P. Pathologie des tortues : 2. Affections cutanées et digestives. Point Vét. 1988;20(118):871-884.
  • 3 - Bourdeau P. Pathologie des tortues : 3. Affections respiratoires, autres affections d’organes et thérapeutique. Point Vét. 1989;21(119):45-62.
  • 4 - Cavignaux R. Les principales tortues rencontrées en consultation. Point Vét. 1996;28(177):233-234.
  • 5 - Fertard B. Conduite à tenir devant une rétention d’œufs chez une tortue. Point Vét. 1999 ; 30(203): 613-614.
  • 6 - Fertard B. Fracture de la carapace chez une tortue. Point Vét. 2001;32(212):36.
  • 7 - Fertard B. Reproduction des chéloniens. Traitement chirurgical de la rétention d’œufs. Point Vét. 2001;32(217):46-47.
  • 8 - Firmin Y. La consultation des tortues. Point Vét. 1996;28(177):223-232.
  • 9 - Firmin Y. Spécificité des reptiles et les conséquences sur leur détention. Point Vét. 1999;30(n° spécial “NAC”):671-675.
  • 10 - Mader DR. Reptile medecine and surgery. WB. Saunders Company, Philadelphia. 1996;64-68:292-293.
  • 11 - Rigoulet J, André F, Wintergest J. Réglementation relative aux animaux d’espèces sauvages détenus en captivité. Point Vét. 1999 ; 30(n° spécial “NAC”):529-535.
  • 12 - Rival F. Affections du tégument et de la carapace de la tortue de Floride. Point Vét. 1999 ; 30(n° spécial “NAC”):719-720.
  • 13 - Rival F. Tortues exotiques. Point Vét. 1999 ; 30(n° spécial “NAC”):723-724.
  • 14 - Rival F. Technique de radiographie des reptiles. Point Vét. 1999;30(n° spécial NAC):759-760.
  • 15 - Rival F. Rhinite des tortues terrestres. Point Vét. 2000;31(208):333-334.
  • 16 - Schilliger L. Principes généraux de thérapeutique. Point Vét. 1999;30(n° spécial “NAC”):156-160.
  • 17 - Schilliger L. Voies d’administration des médicaments. Point Vét. 1999 ; 30(n° spécial“NAC”): 229-230.
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