Élevage temporaire d’oisillons sauvages orphelins - Le Point Vétérinaire n° 244 du 01/04/2004
Le Point Vétérinaire n° 244 du 01/04/2004

FAUNE SAUVAGE

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CONDUITE À TENIR

Auteur(s) : Olivier Lambert*, Emmanuel Risi**, Vincent Pellerin***

Fonctions :
*Centre de soins de la faune
sauvage,
ENVN
Atlanpole - La Chantrerie,
BP 40706, 44307 Nantes Cedex 3

Le praticien est parfois amené à accueillir des oisillons sauvages orphelins. Une bonne connaissance de leurs exigences biologiques spécifiques est indispensable pour assurer leur survie.

Dès le début du printemps et durant tout l’été, le praticien peut se voir confier de jeunes oiseaux sauvages qui ont quitté prématurément le nid. Il s’agit généralement de jeunes, tombés accidentellement du nid ou prélevés volontairement par la main de l’homme : destruction de nids, jeunes abandonnés après effarouchement, prédation ou braconnage des parents, etc.

Chez ces jeunes oiseaux, généralement non encore affranchis des soins parentaux (protection thermique et nourrissage), l’hypothermie et quelques heures de jeûne peuvent être fatales. Il est donc impératif de subvenir à leurs besoins le plus rapidement possible et le praticien est habilité à leur prodiguer les premiers soins. Dans tous les cas, ces soins sont temporaires et transitoires avant l’acheminement des jeunes vers le centre de soins le plus proche (voir l’ENCADRÉ “Législation”), lequel dispose de locaux et du matériel adaptés pour leur élevage et leur émancipation(1).

Si ce nourrissage et cet “élevage” paraissent simples, ils réclament toutefois du temps et de l’organisation, de respecter strictement quelques règles de base et de répondre au mieux aux particularités comportementales et physiologiques des espèces [1].

Première étape : découverte de l’oisillon

• Dès sa découverte, il est préférable de replacer l’oisillon dans son nid, lorsque cela est possible. Il convient également de s’assurer que l’oiseau est bien abandonné : en effet chez certaines espèces (en particulier chez la chouette hulotte, le hibou moyen-duc, le rouge-gorge), les jeunes oiseaux quittent le nid avant même de savoir voler, mais ils sont toujours nourris et protégés par leurs parents.

• Si l’oiseau est réellement abandonné et uniquement dans ce cas (l’élevage du jeune par les parents est toujours préférable à un élevage artificiel) ou s’il court un danger (prédation, etc.), il est ramassé et placé dès que possible dans un carton adapté à sa taille, au chaud (coton, serviettes éponges, bouillottes, etc.), fermé mais aéré par de petits trous. Il convient, en revanche, d’éviter de le transporter dans une cage.

Il peut alors être transporté en toute sécurité directement vers un centre de soins, lorsque cela est possible, ou, à défaut, chez un vétérinaire.

Deuxième étape : identification de l’oisillon

1. Détermination de l’espèce

Si toutes les espèces peuvent être potentiellement confiées à un praticien, certaines sont plus couramment rencontrées. L’identification n’est pas toujours aisée et des erreurs sont possibles : les martinets, par exemple, sont souvent confondus avec de jeunes rapaces.

Elle est toutefois primordiale car elle permet d’orienter les soins : répondre au mieux à l’exigence alimentaire des jeunes (qualité, quantité et fréquence) est en effet le gage de leur survie.

Cette identification nécessite généralement le recours à des guides spécialisés [3, 4, 6, 7, 8]. L’identification précise des poussins reste toutefois souvent particulièrement difficile.

2. Estimation de l’âge

Dès la réception des jeunes oiseaux, l’estimation de leur âge [1, 2] constitue une autre étape essentielle afin de leur administrer des soins et une alimentation adaptés. Trois stades principaux sont ainsi distingués.

• Pour le premier stade ou “poussin”, deux cas de figure peuvent se présenter :

- s’il s’agit d’une espèce nidicole (PHOTO 1), l’oiseau est nu ou recouvert de duvet et ne se tient pas encore sur ses pattes. À cet âge, il est encore dépendant de la température et de la nourriture : il convient donc de le placer dans un endroit chaud et de le nourrir par gavage ou à la main ;

- s’il s’agit d’une espèce nidifuge, le poussin, dès sa naissance, est recouvert de duvet, se déplace et mange seul : un endroit chaud et de la nourriture à disposition lui suffisent.

• L’oiseau du deuxième stade est dit “juvénile” (PHOTO 2). Il possède ses premiers fourreaux et ses premières plumes et se tient debout (espèce nidicole). Il se libère peu à peu des dépendances calorifiques et alimentaires strictes. À la fin de ce stade, il commence à prendre seul la nourriture qui est déposée par le ou les parents.

• Au troisième stade ou stade “immature” (PHOTO 3), le jeune s’émancipe. Il apprend à voler et quitte le nid, même s’il y revient régulièrement quémander sa nourriture à ses parents. Bien qu’ayant désormais toutes ses plumes, il ne possède pas encore le plumage de l’adulte. Cette étape d’émancipation est essentielle et plus ou moins longue : en peu de temps, le jeune oiseau doit apprendre à gérer les courants aériens, à trouver sa nourriture et à apprécier les dangers.

Troisième étape : préparer un logement adapté

• Tous les jeunes peuvent être placés dans des cartons de taille adaptée : l’espace doit permettre aux oisillons de se tourner sans gêne, sans qu’ils puissent toutefois prendre de l’élan (risque de se blesser contre les parois).

Le carton est obligatoirement installé dans une pièce claire, calme et ventilée, mais sans courants d’air. La température optimale à l’intérieur du carton varie entre 35 °C pour les plus jeunes (juste après l’éclosion) et 18 °C pour les oiseaux à l’âge de l’envol.

• Les oisillons se déshydratant rapidement (peau, fourreaux et plumes desséchés), il convient d’être vigilant et de garder une humidité relative correcte. Certaines couveuses possèdent des humidificateurs efficaces.

• Le fond du carton est tapissé d’un substrat non glissant, propre et non abrasif (linge, papier absorbant, etc.), qui est renouvelé régulièrement. Certaines espèces ayant tendance, en conditions naturelles, à éliminer leurs fientes vers l’extérieur du nid (jeunes passereaux généralement), il peut alors être intéressant de les placer sur un reposoir surélevé à l’intérieur du carton (PHOTO 4) : de cette façon, seul le fond du carton est souillé et les jeunes sont préservés de toutes salissures.

• L’intérieur du carton doit être lumineux. La lumière naturelle est indispensable pour prévenir les troubles de la croissance : pour des jeunes qui ne volent pas, le haut du carton peut être largement ouvert. Pour des jeunes près de l’envol, un grillage non contondant (pour les plus grandes espèces) ou un filet souple et pas trop tendu (pour les petites espèces) peut être fixé en haut du carton.

• Dès le deuxième stade (juvénile), le carton peut être aménagé de perchoirs : les oiseaux aiment se percher et le plumage se souille moins rapidement.

• De manière générale, chez les animaux sauvages (adultes et jeunes), il convient d’éviter les manipulations. Chez les jeunes, en particulier du premier stade (poussin), l’apprivoisement est rapide et peut remettre en question le relâcher de l’individu : les contacts sont par conséquent limités au strict nourrissage et, dans tous les cas, le rapprochement avec des individus de la même espèce est conseillé.

Quatrième étape : nourrissage des jeunes oiseaux

• Dès que l’identification de l’espèce est réalisée et l’âge de l’individu évalué, le régime alimentaire naturel du jeune est connu (voir le TABLEAU “Régime alimentaire des oiseaux fréquemment recueillis”) et le nourrissage peut commencer (voir le TABLEAU “Matériel nécessaire à l’élevage temporaire de jeunes oiseaux” et la PHOTO 5).

L’élevage des jeunes est un travail de patience. Afin de mener à bien cette tâche, il est nécessaire de se rapprocher au plus près des conditions naturelles que ces jeunes auraient rencontrées lors de l’élevage au nid : nature de l’alimentation, fréquence de nourrissage, etc. (voir le TABLEAU “Quantité journalière de nourriture et fréquence de nourrissage pour les jeunes oiseaux en fonction de l’âge”).

• Souvent, les jeunes réclament leur nourriture en ouvrant le bec : c’est le moment choisi pour leur administrer la préparation (attention au cas particulier des martinets et des columbidés qui n’ouvrent pas le bec : ces espèces doivent être gavées de force).

Il convient d’administrer l’aliment par petites quantités afin de ne pas obstruer trop longuement l’orifice de la trachée : la déglutition doit être rapide. Le gavage est terminé lorsque les jeunes rassasiés ne réclament plus : les petits insectivores et granivores consomment l’équivalent de 10 à 20 % de leur poids par jour [1].

• Il n’est généralement pas nécessaire de se procurer de grandes quantités de nourriture ou de pâtée, puisque la détention à la clinique ou au cabinet vétérinaire est temporaire et transitoire. Si besoin, il est possible de contacter un centre de soins [3, 9] qui peut communiquer l’adresse de ses fournisseurs.

1. Les jeunes carnivores piscivores

Parmi les jeunes carnivores piscivores, les goélands et les mouettes sont les plus exposés au dénichage.

• Ils sont exclusivement nourris avec du poisson (sprats, sardines et éperlans, en vente chez les grossistes, en grandes surfaces ou auprès de piscicultures). Les plus jeunes individus sont gavés avec de la bouillie de poisson (à l’aide d’une sonde de gavage) ou avec des petits morceaux de poisson (à l’aide d’une pince), six à huit fois par jour. Au fur et à mesure de la croissance, les petits morceaux sont progressivement remplacés par des morceaux plus conséquents (trois fois par jour), puis par des poissons entiers, dès que l’oiseau les accepte, mis à disposition dans des gamelles propres.

• La quantité de nourriture et la taille des poissons donnés sont proportionnelles à la taille de l’oiseau : il est évident qu’une mouette de premier stade (poussin) ne reçoit pas la même quantité de bouillie (une seringue de 10 ml, six à huit fois par jour) qu’un jeune héron (30 ml, six à huit fois par jour). De même, une aigrette de troisième stade (immature) mange uniquement des éperlans ou des sardines de très petit calibre.

2. Les jeunes rapaces

Les jeunes rapaces (diurnes ou nocturnes) représentent une forte proportion des juvéniles récupérés. Un bec crochu et des serres acérées permettent de les reconnaître.

• Les souris et les poussins de poules (animaleries, élevages, grossistes) sont la seule nourriture recommandée ; la viande rouge, pauvre en calcium, est à éviter afin de prévenir les risques de malformations osseuses (PHOTO 6).

Le cœur de bœuf peut être également donné de façon transitoire.

Les boîtes d’aliments pour carnivores domestiques sont également bien équilibrées, mais leur administration et leur ingestion sont plus délicates (risques de fausse route, préhension difficile avec le bec, etc.).

• La préparation de ces aliments (de deux à trois proies par jour) est différente suivant l’âge du rapace [2, 5] :

- les jeunes du premier stade reçoivent leur nourriture sous forme de bouillie, donnée à température ambiante et à la pince, six fois par jour à heure régulière ;

- des morceaux de plus en plus gros peuvent être distribués aux juvéniles, d’abord à la pince (trois ou quatre fois par jour à heure régulière) puis dans une gamelle ;

- pour les immatures, les aliments sont donnés entiers en une seule fois dans une gamelle.

3. Les jeunes canards

Les jeunes canards sont nidifuges et se nourrissent seuls dès la naissance. Il suffit donc de mettre de la nourriture à leur disposition : de nombreux aliments spécifiques sont vendus dans le commerce (Granulés Super Start®, N° 1®, N° 2®, Top Duck ; aliment Super démarrage®, élevage®, Ferme de Beaumont ; etc.), auxquels il convient d’ajouter un peu de verdure (salade, trèfle, etc.).

4. Les jeunes insectivores stricts

• Les vers de farine et la pâtée insectivore (Pâtée universelle®, Top Duck ; Tonicum Insecten®, Prestige Versele Laga ; Insect Patee®, Orlux) constituent la base de l’alimentation des jeunes insectivores stricts.

• Les premiers jours sont délicats car les oiseaux doivent généralement être gavés. Dans ce cas, une bouillie faite de pâtée insectivore, de croquettes (pour carnivores domestiques) imbibées d’eau et de jaune d’œuf (Pâtée d’élevage Canaris®, Top Duck ; Orlux Pâtée aux œufs®, Versele Laga ; Pâtée d’élevage oiseaux®, Paradisio) est préférée (un complément de charbon est généralement conseillé). Cette préparation est donnée à l’aide d’une seringue d’1 ml dont l’extrémité a été coupée. En règle générale, des petites prises renouvelées fréquemment sont recommandées (indispensables à leur survie) [1].

• Par la suite, des vers de farine ou des teignes de ruche peuvent leur être proposés à la pince : une cinquantaine de larves en une dizaine de prises par jour permettent une bonne croissance des jeunes. Dès que les individus sont suffisamment recouverts de plumes, il convient de leur mettre à disposition les insectes dans une gamelle afin qu’ils trouvent rapidement leur autonomie.

• Il convient de se souvenir que les martinets n’ouvrent pas seuls le bec : le gavage se fait en ouvrant délicatement le bec de l’oiseau avec l’ongle de l’index d’une main et en le maintenant ouvert avec l’index de l’autre main (celle qui tient l’oiseau) ; il suffit alors d’introduire la seringue étêtée dans l’œsophage (PHOTO 7). L’autre difficulté inhérente à cette espèce est que ces oiseaux ne peuvent s’envoler seuls : dès que leur poids atteint 45 g et que les rémiges primaires dépassent la queue de 1,5 à 2 cm, ils sont relâchés en leur donnant une forte impulsion pour leur faire prendre de l’altitude. Il est recommandé d’essayer quotidiennement de faire voler ces oiseaux.

5. Les jeunes insectivores frugivores

• Chez les jeunes insectivores frugivores, il convient d’ajouter aux préparations réalisées pour les insectivores stricts de la bouillie ou pâtée frugivore (Bouillie B frugivore®, Nutribird T16®, Top Duck ; Beo Pâtée®, Orlux ; Nutribird Beo Complet®, Versele Laga) ou des petits morceaux de fruits (pomme, cerise, fraise, etc.).

• La procédure d’alimentation est strictement identique : gavage à l’aide d’une seringue en petites doses fréquemment renouvelées pour les plus jeunes, puis mise à disposition de la nourriture lorsque l’âge le permet.

6. Les jeunes granivores

• Les jeunes columbidés sont gavés avec une bouillie (légèrement humidifiée) de graines mixées pour tourterelles et pigeons. Dès qu’ils se tiennent debout, des graines entières peuvent être données. L’administration de la bouillie, puis des graines mixées, est réalisée à l’aide d’une seringue étêtée de 1, puis de 2 ml.

• Les passereaux granivores sont plus exigeants et délicats : les individus du premier stade sont nourris avec des insectes ou avec un mélange de pâtée d’élevage premiers jours (un tiers), de pâtée d’élevage aux œufs (un tiers) et de pâtée insectivore (un tiers), auquel une pincée de charbon est ajoutée. Cette préparation est donnée à l’aide d’une seringue étêtée d’1 ml, dès que les jeunes réclament. La transition est effectuée progressivement avec des petites graines sauvages broyées, puis entières, pour chardonnerets ou canaris.

Souvent, le praticien est sollicité par des personnes qui, après avoir trouvé un oisillon souhaitent obtenir des conseils pour se lancer dans son élevage. Il convient de ne pas encourager cette approche car, d’une part, la détention par des particuliers d’espèces sauvages est illégale, d’autre part, ces tentatives d’élevage ont souvent une issue fatale pour le jeune oiseau qui n’est pas nourri assez fréquemment ou avec une alimentation adaptée. Le rôle du vétérinaire consiste donc à informer son interlocuteur de ces différents aspects et à l’inciter à lui confier, le plus vite possible, l’animal recueilli, ou à le déposer dans un centre de soins.

L’élevage des jeunes oiseaux sauvages réclame une attention et des soins particuliers. Il est préférable qu’un oisillon soit élevé en groupe d’individus de la même espèce afin d’éviter l’accoutumance à l’homme, d’où l’intérêt supplémentaire de le confier rapidement à un centre de soins spécialisé. Les soins dispensés par le praticien ont un caractère temporaire avant le transfert vers un centre de soins spécialisé, mais ils sont indispensables et peuvent conditionner la survie de l’oisillon. Bien que contraignant, cet acte est passionnant et gratifiant.

  • (1) La liste des centres de soins de faune sauvage et leurs coordonnées sont consultables sur le site www.uncs.org.

Législation

L’article 3 de la loi du 10 juillet 1976 stipule que pour les espèces protégées : “[…] sont interdits : la destruction ou l’enlèvement des œufs ou des nids, la mutilation, la destruction, la capture ou l’enlèvement, la naturalisation d’animaux de ces espèces ou, qu’ils soient vivants ou morts, leur transfert, leur colportage, leur utilisation, leur mise en vente, leur vente ou leur achat […]”.

Un particulier ne peut donc ni ramasser un animal sauvage en détresse, ni le transporter, ni le détenir. Toutefois, une tolérance existe dans la mesure où un animal blessé est ramassé puis transporté le plus rapidement possible et par le chemin le plus court vers le centre de soins le plus proche après avoir contacté le centre ou l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.

Technique de gavage des oiseaux

Lors du gavage d’un oiseau, il convient d’éviter les fausses routes et les régurgitations.

La trachée est facilement repérée à la base de la langue (absence d’épiglotte, ouverture directe de la trachée). L’œsophage s’abouche sur le côté droit de la cavité buccale (donc à gauche lorsque l’oiseau est observé de face), à côté de l’ouverture de la trachée.

La sonde de gavage ou la seringue est délicatement enfoncée jusqu’au jabot ou jusqu’au proventricule chez les espèces qui ne possèdent pas de jabot (PHOTO 8). Le jabot est très développé chez les espèces granivores et herbivores, et de taille très réduite chez les carnivores et les piscivores. Le proventricule est localisé à la moitié de la longueur du corps de l’oiseau (mi-distance entre la base du cou et le cloaque).

Pendant l’administration de la nourriture, il convient de veiller à l’absence de régurgitation en surveillant continuellement l’abouchement de l’œsophage. En cas de régurgitation, l’oiseau est maintenu la tête vers le bas et la cavité buccale est nettoyée avec une compresse ou un coton tige afin d’éviter les fausses routes.

Pour les espèces qui possèdent un jabot, la palpation de celui-ci permet d’en évaluer le remplissage. Une fois le jabot rempli, le gavage est interrompu et recommencé quelques heures plus tard, lorsqu’il s’est vidé.

Les aliments, après avoir été stockés dans le jabot, cheminent vers le proventricule (estomac « chimique ») puis le gésier (estomac « mécanique ») et subissent plusieurs allers-retours entre ces deux structures avant de passer dans le duodénum et le reste de l’intestin.

  • 1 - Best D. Small birds. In : Mullineaux E, Best D, Cooper JE. BSAVA Manual of Wildlife Casualties. Gloucester. 2003 : 260-269.
  • 2 - Butterworth G, Harcourt-Brown NH. Neonate husbandry and related diseases. In : Beynon PH. Manual of Raptors, Pigeons and Waterfowl. BSAVA, Shurdington. 1996 : 216-223.
  • 3 - Grolleau G. Recueillir et soigner les petits animaux sauvages. Delachaux et Niestlé, Paris. 2003 : 224 p.
  • 4 - Harrison C. Les nids, les oeufs et les poussins d’Europe en couleurs. Elsevier Séquoia, Bruxelles. 1977 : 430 p.
  • 5 - Heidenreich M. Birds of prey medicine management. Blackwell Science, Oxford. 1997 : 284 p.
  • 6 - Heinzel H, Fitter R, Parslow J. Oiseaux d’Europe d’Afrique du Nord et du Moyen Orient. Delachaux et Niestlé, Paris. 1996 : 384 p.
  • 7 - Hoeher S. Oisillons et poussins des oiseaux d’Europe. Delachaux et Niestlé, Paris. 1989 : 344 p.
  • 8 - Svensson L, Mullarney K, Zetterström D, Grant PJ. Le guide ornitho. Delachaux et Niestlé, Paris. 2000 : 399 p.
  • 9 - Union Française des Centres de Sauvegarde http://www.uncs.org
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