VACCINATION DES CARNIVORES DOMESTIQUES
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EN QUESTIONS-RÉPONSES
Auteur(s) : Isabelle Goujon
Fonctions : D’après le rapport du Veterinary Products Committee britannique sur la vaccination des chiens et des chats [1].
Clinique vétérinaire 19, avenue St Maur 59110 La Madeleine
Le Royaume-Uni, pays phare de la pharmacovigilance vétérinaire, publie un rapport sur les effets indésirables suspectés des vaccins qui est le résultat de l’analyse de plus de 1800 cas rapportés.
Au cours de l’année 1999, un groupe de travail s’est réuni au Royaume-Uni, à l’initiative du Veterinary Products Committee(1). À la demande du gouvernement britannique et en réponse aux préoccupations de la communauté scientifique et du public, ce comité d’experts a étudié les risques potentiellement associés à la vaccination des chiens et des chats. Cette réflexion a abouti à la rédaction d’un rapport public qui en résume les principaux axes et en expose les conclusions. Un certain nombre de recommandations sont énoncées.
Les informations nécessaires à l’appréciation de la situation actuelle en matière d’effets secondaires postvaccinaux proviennent de nombreuses sources. Parmi celles-ci figurent la littérature scientifique, les informations “grand public”, les textes législatifs, les données diffusées sur Internet et les publications des différents groupes de professionnels de la santé et de l’animal de compagnie.
À travers l’analyse de ces documents, il apparaît que les données publiées à propos des effets indésirables suspectés (EIS) sont quantitativement limitées. Au Royaume-Uni, l’incidence annuelle des EIS associés à l’administration de vaccins est de 0,004 % (chiffre estimé par rapport aux ventes de vaccins en 1998). En Australie, les résultats sont comparables, avec 0,2 à 0,4 cas pour 10 000 doses vaccinales vendues en 1991.
Néanmoins, des publications décrivent précisément la survenue de signes cliniques anormaux associés à des vaccinations. Parmi eux, des réactions classiques, comme les phénomènes à médiation immune (réactions anaphylactiques et d’hypersensibilité) sont rapportées, ainsi que des cas de virulence résiduelle. Plus récemment, il est apparu de manière évidente, aux États-Unis en particulier, que des fibrosarcomes félins pouvaient se développer chez le chat sur les sites d’injections vaccinales. De même, des anémies hémolytiques et des thrombocytopénies à médiation immune ont pu être associées, de façon plus marginale, aux vaccinations de routine chez le chien et chez le chat.
Dans ce contexte, un réseau national de pharmacovigilance (le Suspected Adverse Reactions Surveillance Scheme ou SARSS), qui permet la collecte et la surveillance des cas d’effets secondaires animaux et humains vis-à-vis des médicaments vétérinaires, a été mis en place au Royaume-Uni. Les détenteurs d’autorisations de mise sur le marché (AMM) ont l’obligation de recenser et de signaler les cas d’effets indésirables. Tous les autres signalements sont volontaires. Ils proviennent le plus souvent des vétérinaires ou des auxiliaires (ASV), ainsi que des industriels et des propriétaires. De tels schémas de surveillance sont soumis à un grand nombre de facteurs de variation qui aboutissent le plus souvent à une sous-évaluation des cas d’effets indésirables. Ils constituent néanmoins d’excellents outils de suivi des tendances au cours du temps, dans une population donnée.
Malgré les approximations associées à la méthode de collecte des données, il est possible de dégager de grandes tendances (voir les TABLEAUX “Nombre et incidence des signes cliniques associés à des effets indésirables suspectés (EIS) postvaccinaux chez les chats”et “Nombre et incidence des signes cliniques associés à des effets indésirables suspectés (EIS) postvaccinaux chez les chiens”).
• Entre 1985 et 1999, le nombre de signalements d’EIS postvaccinaux est comparable dans les deux espèces (1190 chez le chat, 1133 chez le chien). Cette tendance persiste au cours de l’année 2000.
• Néanmoins, lorsque ces chiffres sont rapportés à la quantité des vaccins vendus, l’incidence des effets indésirables suspectés (EIS) apparaît plus élevée chez le chat que chez le chien. Cette évolution est particulièrement marquée depuis 1995, mais la fréquence des cas signalés reste globalement faible et comparable aux données publiées antérieurement.
• La comparaison des fréquences des effets secondaires postvaccinaux et des réactions dues à d’autres produits révèle certaines différences :
- les mâles sont plus touchés que les femelles dans le groupe des animaux vaccinés, contrairement au groupe des animaux soumis à d’autres types d’injections. Cette tendance se retrouve aussi bien chez les chiens que chez les chats ;
- l’analyse de la répartition raciale montre une plus grande proportion de chats de race parmi les cas de réactions postvaccinales. Chez le chien, les races “toy” et, dans une moindre mesure, les chiens de travail, sont également plus nombreux au sein du groupe “vaccins” que dans le groupe “autres produits” ;
- la répartition par âges révèle un plus grand nombre de chiens et de chats âgés de moins de six mois parmi les cas de réactions postvaccinales et, proportionnellement, moins d’animaux âgés de plus d’un an. Cette sur-représentation des très jeunes animaux peut cependant s’expliquer par l’incidence des primo-vaccinations dans cette tranche d’âge.
Un certain nombre de signes cliniques indésirables est décrit comme éventuellement induit par une vaccination.
L’incidence de chaque type de réaction post-vaccinale, pour 10 000 doses vendues, au cours de la période 1995-1999 a été mesurée.
• Les réactions anaphylactiques touchent ainsi 0,026 chats/10 000 doses et 0,018 chiens/10 000doses vendues, tandis que des phénomènes d’hypersensibilité apparaissent chez 0,022 chats et 0,028 chiens.
• Les réactions locales sur le site d’injection sont plus fréquentes chez les chats que chez les chiens (incidences respectives : 0,099 et 0,012), ce qui peut être dû au fait que l’adjonction d’adjuvants est fréquente dans les vaccins félins. Une corrélation entre la fréquence des réactions locales et l’administration de vaccins adjuvés a d’ailleurs été mise en évidence.
• Les incidences des anémies hémolytiques et des thrombocytopénies à médiation immune chez le chat et chez le chien sont respectivement de 0,001 et 0,002 pour 10 000 doses. Ce chiffre est inférieur aux tendances estimées en 1996 par Duval et Giger (0,01 pour 10 000). Néanmoins, le recensement précis de ce type d’effets secondaires est délicat car ils ne se manifestent souvent qu’après un délai de plusieurs semaines.
• L’incidence des œdèmes cornéens apparus chez le chien entre 1995 et 1999 est de 0,002 pour 10 000 doses. Or, parmi les 16 cas signalés entre 1985 et 1999, 15 ont pu être reliés à l’administration de vaccins vivants atténués contre les infections par l’adénovirus canin de type II (CAV-II). Un seul n’est en relation ni avec le CAV-I, ni avec le CAV-II. Jusqu’alors, la souche de type II n’était pas considérée comme susceptible d’induire ce symptôme, contrairement à la souche de type I. Néanmoins, il n’est pas exclu que les chiens affectés aient pu être en contact avec une souche sauvage de l’adénovirus type II, et de plus amples investigations seraient souhaitables.
• Les polyarthrites touchent respectivement 0,044 chats et 0,006 chiens pour 10 000 doses vaccinales vendues. Cette réaction est donc plus fréquente dans l’espèce féline. Une faiblesse, un abattement, une hyperthermie ou une anorexie peuvent également se manifester chez ces animaux.
• Une corrélation significative a été mise en évidence entre l’apparition d’affections de l’appareil respiratoire supérieur du chat et l’administration de vaccins qui contiennent des souches vivantes. Ces réactions indésirables, moins fréquentes chez les animaux soumis à des vaccins inactivés adjuvés, pourraient, dans certains cas, être dues aux souches vaccinales du calicivirus félin. Des recherches plus approfondies sont là encore nécessaires.
Une augmentation de la fréquence des sarcomes dits “vaccino-induits” a été mise en évidence chez le chat : 26 cas ont été signalés entre 1996 et 1999 tandis que 24 sont déjà recensés pour l’année 2000. Ces chiffres doivent être comparés aux 64 cas de sarcomes aux sites d’injections dénombrés par les laboratoires d’histopathologie du Royaume-Uni entre 1998 et 1999. La différence entre ce recensement et le taux de signalement souligne la marge qui existe entre un mode de surveillance “actif” et une pharmacovigilance “passive”, comme celle qui existe actuellement. Cette dernière méthode démontre néanmoins son efficacité à traduire une tendance et, malgré la sous-évaluation du nombre des cas, à susciter la mise en œuvre d’investigations supplémentaires.
L’incidence des fibrosarcomes félins, entre 1995 et 1999, est de 0,021 cas pour 10 000 doses vaccinales vendues, tous vaccins confondus. Ce type d’effet secondaire indésirable est plus fréquent chez les chats vaccinés contre la leucose (FeLV) (0,045 cas pour 10 000 doses) que chez ceux qui ont été vaccinés contre d’autres maladies (0,009 cas). Le chiffre des ventes de vaccins pour l’année 2000 n’était pas disponible lorsque le groupe de travail s’est réuni, mais la situation actuelle montre vraisemblablement une accentuation de la tendance : le nombre des cas de fibrosarcomes est d’ores et déjà en nette augmentation.
D’un point de vue épidémiologique, le schéma de surveillance confirme les informations précédemment publiées : les fibrosarcomes touchent plus particulièrement des chats âgés (âge moyen : 7,91 ans), de race croisée.
Aux États-Unis, les estimations permettent d’évaluer la fréquence de ces cancers de 1 à 10 cas pour 10 000 doses de vaccins “leucose” et “rage” (les vaccins antirabiques sont plus largement utilisés aux États-Unis qu’au Royaume-Uni). Les données du réseau de pharmacovigilance vaccinale révèlent également qu’une proportion significativement supérieure de fibrosarcomes félins peut être imputée aux vaccins qui contiennent un adjuvant à base d’aluminium.
La synthèse de ces données permet de conclure que l’augmentation des cas de fibrosarcomes félins doit constituer une préoccupation prioritaire. Le nombre d’animaux touchés aux États-Unis et la létalité de l’affection sont en effet inquiétants. L’incidence élevée de ces cancers lors de l’administration de vaccins contre la leucose ou qui contiennent de l’aluminium justifie de plus amples investigations (ces facteurs sont également mis en cause dans d’autres études). Le comité d’experts souligne l’existence d’organismes américains dont il serait souhaitable de s’inspirer afin de collecter et de diffuser toutes les informations (progrès de la recherche, traitements, prévention, etc.) sur cette affection.
L’efficacité de la surveillance des effets secondaires postvaccinaux dépend en premier lieu de la qualité et du nombre des signalements. Ceux-ci doivent par conséquent être encouragés, par une promotion accrue et par un meilleur ciblage des sources d’information. Des améliorations doivent accroître la qualité des signalements et le taux de réponse lors de demande de renseignements supplémentaires.
Les réseaux de pharmacovigilance actuellement en place jouent un rôle de plus en plus incontournable dans l’identification des réactions indésirables. Ils permettent également d’en déterminer les causes. Néanmoins, ils ne mettent souvent en évidence que les effets secondaires précoces et n’en détectent les causes que lorsque les symptômes surviennent au moment du traitement. Des enquêtes épidémiologiques seraient par conséquent nécessaires à l’analyse des réactions différées de faible incidence ou actuellement méconnues. Bien qu’un certain nombre d’enquêtes aient été réalisées ou soient actuellement en cours, le recensement de ce type d’effet secondaire est toujours délicat. Il nécessite également de larges échantillons de référence de populations vaccinées et non vaccinées, afin de permettre des études statistiques lors de la survenue d’effets inattendus.
Le groupe de travail réuni sur l’initiative du Veterinary Products Committee a mis en évidence différentes approches épidémiologiques susceptibles d’améliorer la pharmacovigilance. Un programme national permettrait la collecte de signalements précis et fournirait une estimation des risques et de la fréquence des différents symptômes. Un schéma de ce genre pourrait également inclure une surveillance vis-à-vis d’autres médicaments ou types de traitements et constituer une large base de données relative aux animaux de compagnie. Le Suspected Adverse Reaction Surveillance Scheme actuellement fonctionnel au Royaume-Uni est d’ailleurs considéré comme l’un des meilleurs réseaux de pharmacovigilance au monde. Les récentes améliorations dans la collecte des signalements et l’analyse des informations réhaussent la qualité de la base de données. Sa capacité à détecter précocement tous les risques potentiellement associés à la vaccination des animaux de compagnie se trouve ainsi optimisée.
L’analyse des données collectées par les réseaux de pharmacovigilance permet d’établir des conduites à tenir et de tirer un certain nombre de conclusions.
• Face à la découverte de fibrosarcomes vaccino-induits et à la menace qu’ils représentent, le comité d’experts propose qu’un avertissement figure dans la notice de tous les vaccins injectables félins. Cette mention stipulerait qu’en l’état actuel des connaissances, et dans de très rares cas, des fibrosarcomes peuvent survenir sur les sites d’injections vaccinales. Bien que d’autres types de vaccins puissent être incriminés, des éléments suggèrent que ceux qui contiennent des adjuvants à base d’aluminium augmentent le risque. Le rôle de la souche FeLV et des adjuvants autres que l’aluminium est inconnu. L’évocation de ces éléments doit prendre place dans la balance “risques/bénéfices” évaluée avec le propriétaire lors de la consultation vaccinale.
• Dans ce même contexte, les “bonnes pratiques vétérinaires” doivent instituer des modes de vaccination standardisés, notamment en ce qui concerne les sites d’injection, afin de permettre l’identification des causes de fibrosarcomes et de faciliter leur traitement. Toute masse apparue sur un site de vaccination, qui persiste depuis plus de trois mois, qui mesure plus de deux centimètres de diamètre ou dont la taille augmente dans un délai d’un mois doit faire l’objet d’une biopsie. En cas de malignité, une exérèse chirurgicale s’impose, éventuellement précédée d’un bilan d’extension réalisé grâce aux techniques d’imagerie médicale.
• Le groupe de travail propose également des procédures de contrôle pour détecter les modifications des tendances dans l’évolution de la fréquence des effets secondaires. La “côte d’alerte” vis-à-vis des réactions indésirables est fixée à 1 cas pour 10 000 doses. Ainsi, des procédures d’alerte et d’investigations sont mises en œuvre lorsque :
- l’incidence d’un effet secondaire, pour un vaccin donné, est supérieure à 1 pour 10 000 deux fois au cours de trois années consécutives ;
- une incidence de 3 pour 10 000 est établie, même une seule fois ;
- la fréquence d’un effet secondaire suit une courbe constamment ascendante pendant 5 ans, que sa valeur dépasse 1 pour 10 000 ou non.
Parmi les vaccins félins, quatre produits ont rempli l’un de ces critères au cours des quinze dernières années, sans jamais atteindre une incidence de 3 pour 10 000 doses vaccinales vendues. Les vaccins canins n’ont déclenché l’alerte qu’une seule fois au cours de cette période.
En règle générale, la fréquence des cas d’effets secondaires indésirables reste relativement faible. Sur 23 types de vaccins félins, la moyenne annuelle est comprise entre 0,07 et 1,67. Pour cinq d’entre eux, aucun cas d’effet secondaire n’a été recensé. De même, parmi vingt-sept vaccins “chien”, trois produits ne comptent aucun effet secondaire rapporté, tandis que la moyenne oscille entre 0,03 et 0,79. Le groupe d’étude souligne que la validité de ces estimations repose sur la fiabilité des chiffres de ventes de vaccins fournis par les producteurs.
• Il apparaît enfin que la durée de la protection immunitaire vaccinale est très vraisemblablement supérieure à un an, notamment en ce qui concerne la maladie de Carré, l’hépatite de Rubarth, la parvovirose et la panleucopénie féline. Or, même si les informations actuellement disponibles ne permettent pas de modifier les intervalles de vaccination, la durée réelle de l’immunité, plutôt que des durées minimales, devraient être établies pour chaque maladie et pour chaque vaccin, dans les conditions normales d’utilisation.
Le groupe de travail conclut que la vaccination joue un rôle essentiel dans la prévention et le contrôle des maladies infectieuses des chiens et des chats. Les études mises en place permettent ainsi d’affirmer que, quels que soient les effets secondaires éventuels, la balance risques/bénéfices est largement en faveur d’une vaccination systématique. Des améliorations et des recherches plus poussées restent nécessaires afin de développer des vaccins plus sûrs et plus efficaces. De nouveaux vaccins seront sans doute nécessaires dans l’avenir pour lutter contre des affections émergentes, mais le taux de vaccinations “inutiles” doit rester le plus bas possible. Enfin, le praticien doit établir, en accord avec chaque propriétaire et pour chaque animal, la balance risque/bénéfice associée à la vaccination individuelle pour que cet acte médical soit réalisé dans les meilleures conditions.
(1) Le “Veterinary Products Committee” (VPC) est un comité scientifique indépendant qui promeut la collecte des données sur les effets indésirables suspectés des spécialités vétérinaires et qui, à la lumière des informations recueillies, conseille les autorités du médicament des ministères de l’Agriculture et de la Santé, sur la sécurité, la qualité et l’efficacité des médicaments vétérinaires.
Au Royaume-Uni, l’incidence annuelle des effets indésirables suspectés (EIS) associés à l’administration de vaccins est de 0,004 %.
Rapportée au nombre de vaccins vendus, l’incidence des EIS apparaît plus élevée chez le chat que chez le chien.
Les EIS les plus fréquemment rapportés chez le chat sont des réactions locorégionales.
Entre 1998 et 1999, les laboratoires d’histopathologie du Royaume-Uni ont rapporté 64 cas de fibrosarcome félin au site d’injection. La pharmacovigilance rapporte 26 cas entre 1996 et 1999 et 24 cas en 2000.
Pour les risques de fibrosarcome au site d’injection vaccinal, le groupe de travail propose l’inscription d’un avertissement sur les notices des vaccins injectables, notamment lorsqu’ils contiennent de l’aluminium.
Dans le cadre des “bonnes pratiques vétérinaires”, la standardisation du mode et du site d’injection vaccinale est nécessaire.
- Devauchelle P, Delisle F, Doliger S. Lettre : Les fibrosarcomes dits “postvaccinaux” chez le chat : mise au point. Point Vét. 1997 ; 28(186) : 1702-1703.
- Doliger S, Devauchelle P. Données actuelles sur les tumeurs du “complexe fibrosarcome félin”. Point Vét.1998 ; 29(192) : 405-414.
- Keck G, Mougel P, Mahé F et coll. Surveillance des effets indésirables des médicaments : pharmacovigilance vétérinaire. Point Vét. 1992 ; 23(141) : 903-910.
- Sachot E. Pharmacovigilance officielle. Le vétérinaire doit signaler les effets graves ou inattendus. Point Vét. 2002 ;(225): 18-19.
- Tous les détails de la méthodologie et des résultats sont présentés dans le rapport complet, qui peut être commandé auprès du ministère de l’agriculture britannique (DEFRA publications, Admail 6000, London SWIA 2XX, tél. : 00 () 08459 556000).
- L’actualité du Veterinary products committee
http ://www.defra.gov.uk/news/vpc