L'ecthyma contagieux du mouton et de la chèvre - Le Point Vétérinaire n° 224 du 01/04/2002
Le Point Vétérinaire n° 224 du 01/04/2002

DERMATOSES VIRALES

Se former

COURS

Auteur(s) : Jean-Marie Gourreau

Fonctions : AFSSA LERPAZ
22, rue Pierre Curie
BP 67
94703 Maisons-Alfort Cedex

Maladie souvent bénigne, l'ecthyma peut cependant être à l'origine de mortalité chez les agneaux ou les chevreaux. Sa transmission à l'homme, sous le nom d'“orf”, est très fréquente dans les populations exposées.

L'ecthyma est une maladie infectieuse et contagieuse, due à un virus dermotrope. Elle affecte principalement les petits ruminants, mais aussi plusieurs autres espèces d'ongulés sauvages, ainsi que l'homme (voir l'ENCADRÉ “L'ecthyma chez l'homme : l'orf”). Elle se manifeste classiquement par la formation de papules, de vésicopustules sur les lèvres, les muqueuses buccales et la langue, plus occasionnellement sur la mamelle, les pieds et les organes génitaux. Elle est généralement plus grave chez les jeunes, notamment dans le cas de complications septiques, et peut entraîner la mort. Elle évolue sous un mode enzootique avec des pics épizootiques sévères et saisonniers.

Étiologie et épidémiologie

1. L'agent pathogène

Le virus de l'ecthyma, qui appartient à la famille des Poxviridae et au genre Parapoxvirus, fait partie des plus grands virus connus. Sa réplication a lieu dans le cytoplasme de la cellule infectée. Il est légèrement sensible à l'éther et à l'alcool, à l'inverse du virus de la vaccine (Orthopoxvirus) et des virus des varioles aviaires, qui sont résistants. Comme la plupart des virus, l'agent de l'ecthyma contagieux est sensible à différents agents chimiques. Il perd toute infectiosité après un traitement à l'acide chlorhydrique à 1 %, au phénol à 1 %, à l'iode et aux iodures, au lait de chaux à 5 %, au permanganate de K à 1 %, au crésyl à 1 %, au formol à 1 % ou à l'eau de Javel à 10 %. Sa résistance à la chaleur est assez grande (30 min dans un bain-marie à 60 °C [51]). Dans le milieu naturel, le rayonnement UV n'est pas suffisamment puissant pour inactiver le virus contenu dans les croûtes desséchées(1) [38].

2. Transmission

Sources de virus

Les principales sources de virus sont les croûtes et liquides vésiculaires ou pustuleux issus des malades (1 g de croûte contient de 109 à 1010 particules virales infectieuses). Par ailleurs, il a été montré que les animaux convalescents peuvent héberger du virus plus d'un mois dans la peau ou la laine [46]. Du fait de sa résistance aux agents physicochimiques du milieu extérieur, le virus peut se retrouver sur de nombreux matériels d'élevage, dans les étables et pâtures contaminées.

Enfin, l'une des sources de virus est représentée par les vaccins à virus vivant qui, inoculés par scarification, provoquent des lésions cutanées riches en particules virales, lesquelles pourront être facilement disséminées dans le milieu extérieur.

Le virus n'est quasiment jamais retrouvé en dehors des lésions. En particulier, il n'apparaît dans le sang que de façon transitoire, peut-être au cours du stade fébrile initial de la maladie. La salive, l'urine et le lait n'en contiennent pas non plus. En revanche, son excrétion serait possible par les fèces [28].

Mode de transmission

Le moyen de transmission habituel de la maladie est le contact direct entre malades et individus sains. La contamination se fait par inoculation du virus au niveau d'érosions cutanées ou muqueuses (VOIR l'encadré “Modalités de transmission du virus de l'ecthyma”).

L'introduction de l'ecthyma contagieux dans un élevage indemne se fait souvent par acquisition d'animaux malades ou en incubation de la maladie, voire de porteurs sains. La contamination d'un troupeau peut aussi avoir lieu dans le milieu extérieur contaminé antérieurement, par l'intermédiaire des plantes vulnérantes, des sols caillouteux, des fourrages ligneux, des aspérités et litières de bergerie souillées, des instruments contaminés (instruments de tonte, pinces à marquer les oreilles) [3, 27].

Réceptivité de l'hôte

Si la race ne semble jouer aucun rôle dans la sensibilité au virus, l'âge a en revanche une importance primordiale : les jeunes sont les sujets les plus sensibles. Ceci est vraisemblablement lié à l'immunité locale de faible durée et à la faible transmission maternelle d'anticorps protecteurs par le colostrum.

3. Épidémiologie synthétique

La maladie évolue sous forme de pics épizootiques sur un fort pourcentage d'animaux, 70 % en moyenne. La létalité est en revanche assez faible et ne dépasse guère 1 % des animaux atteints. Ce sont les jeunes qui paient le plus lourd tribut à l'affection, à cause des lésions buccales qui les empêchent de s'alimenter. La mortalité peut être plus importante en cas desurinfectionbactérienne, pulmonaire notamment [6, 41].

L'affection subsiste cependant dans de nombreux élevages sous une forme latente toute l'année. Lorsque certaines conditions sont réunies, on observe une brusque flambée qui atteint de façon simultanée la quasi-totalité des animaux. Les facteurs du déclenchement de la maladie sont de trois ordres :

- la saison : début du printemps, au moment des agnelages et fin de l'été, lors de l'allotement des jeunes animaux pour l'engraissement. Ces deux périodes correspondent aux époques où les ovins sont les plus vulnérables (stress) ;

- la virulence de la souche, les défenses immunitaires déjà faibles en temps normal étant sans effet lors du passage d'une souche hypervirulente [58] ;

- la survenue d'une autre maladie dans l'élevage, provoquant une immunodépression [40].

Symptômes

1. Forme cutanée classique

La forme la plus classique de l'ecthyma est cutanée papulocroûteuse. Après une incubation variable d'une durée de trois jours à une semaine, cette forme, bénigne, se caractérise par la succession de cinq stades lésionnels :

1 apparition de macules rouges œdémateuses qui se transforment très rapidement en papules ;

2 les papules donnent naissance à des vésicules fugaces ;

3 très souvent les papules ou les vésicules se surinfectent et se transforment en pustules ;

4 les pustules se rompent, laissant la place à des ulcères ;

5 de grosses croûtes les remplacent et tombent en deux à quatre semaines.

Il ne subsiste généralement aucune cicatrice.

Ces lésions s'observent particulièrement au niveau de trois localisations préférentielles :

- les lèvres (PHOTO 1) : ces lésions peuvent être à l'origine d'une forte diminution de la prise de nourriture ;

- la mamelle (PHOTO 2) : ces lésions peuvent être à l'origine de mammites ;

- les pieds (PHOTO 3) : ces lésions peuvent être à l'origine de boiteries.

Des lésions peuvent aussi être observées plus occasionnellement sur les organes génitaux, voire sur l'ensemble du corps (PHOTO 4).

Très souvent, ces lésions se surinfectent. Elles engendrent alors de la fièvre, une diminution des productions et une chute des défenses immunitaires, d'où l'apparition de pneumonies ou de gastro-entérite pouvant entraîner la mort [13, 41].

2. Forme buccale

Il existe également une forme buccale qui est particulièrement grave, car elle empêche les agneaux atteints de s'alimenter et provoque leur mort par inanition. Elle s'accompagne très souvent de lésions labiales plus ou moins importantes (PHOTO 5) [58] et de la présence de lésions ulcératives dans le pharynx, l'œsophage et les réservoirs gastriques [57], les piliers du rumen en particulier, voire l'intestin grêle. Dans les cas extrêmes, on note l'envahissement de toute la paroi stomacale, avec un épaississement de la séreuse et la formation d'adhérences avec les autres organes intra-abdominaux [41].

3. Autres formes

D'autres formes, plus rares, ont été décrites occasionnellement.

- Une forme papillomateuse, qui se manifeste par la présence de masses tumorales en chou-fleur, localisées essentiellement sur les oreilles, mais aussi en différentes régions de la face, du front au chanfrein (PHOTO 6). L'évolution de ces lésions, sur un peu plus de deux mois, se termine par la guérison sans séquelles.

- Des formes sévères, à l'origine d'une mortalité de 70 à 80 % des animaux touchés. Elles se caractérisent par l'apparition, outre des symptômes locaux classiques, d'une pneumonie avec un jetage mucopurulent, accompagnée d'une gastro-entérite plus ou moins sévère [13].

Diagnostic

1. Diagnostic clinique et épidémiologique

L'ecthyma est suspecté lors de la découverte de lésions papulopustuleuses labiales en période d'agnelage, particulièrement chez les jeunes animaux. Dans les formes mammaire, podale et, surtout, buccale, l'ecthyma peut être confondu avec de nombreuses autres maladies. Il est possible que les brebis soient porteuses de quelques lésions buccales, mais surtout mammaires.

2. Diagnostic nécropsique

Les cinq stades lésionnels de l'ecthyma peuvent être observés concomitamment. Toutefois, les plus fréquemment rencontrés sont les stades papulopustuleux et pustolocroûteux sur les lèvres et les mamelles, ulcératifs et bourgeonnants dans la bouche et sur les extrémités digitales. En cas de mortalité, on retrouve fréquemmentdeslésions ulcératives dans la quasi- totalité du tube digestif, de la bouche au rumen notamment.

3. Diagnostic de laboratoire

Que ce soit pour une recherche de virus par microscopie électronique directe [24] ou pour un examen anatomopathologique, les prélèvements doivent être effectués au niveau des lésions cutanéomuqueuses. Il s'agit de croûtes ou de produit nécrotique recouvrant les ulcères (par grattage), voire de biopsies au punch effectuées à cheval entre la zone saine et la zone malade pour l'examen histopathologique. Grâce à la résistance du virus aux conditions physiques du milieu extérieur, les prélèvements peuvent être conservés plusieurs jours (jusqu'à plusieurs semaines quand il s'agit de croûtes) à 4 °C sans altération.

4. Diagnostic différentiel

L'ecthyma est une maladie à tropisme cutanéomuqueux facilement identifiable dans sa forme labiale classique. Toutefois, le diagnostic n'est pas toujours évident en cas de maladie grave ou surinfectée, de forme buccale ou papillomateuse.

L'ecthyma doit être différencié de la clavelée dans sa forme cutanée labiale, du piétin dans sa forme podale et d'une staphylococcie, qui peut éventuellement la compliquer [19], dans sa forme mammaire.

Dans sa forme buccale, l'ecthyma doit être différencié de la fièvre aphteuse, de la nécro-bacillose due à Fusobacterium necrophorum et de la fièvre catarrhale. Enfin, dans sa forme papillomateuse ou verruqueuse, l'ecthyma doit être différencié de la papillomatose vraie, avec laquelle il est d'ailleurs parfois associé [60].

Moyens de lutte

1. Traitement

Il n'existe aucun traitement spécifique de la maladie. En revanche, l'antibiothérapie par voie générale (bêta-lactamines) permet de lutter contre les surinfections, notamment la nécrobacillose.

2. Prophylaxie

Prophylaxie sanitaire

La prophylaxie sanitaire de l'ecthyma recoupe celle des autres maladies contagieuses : elle vise à éviter l'introduction du virus dans les élevages indemnes. La première règle à observer est le respect d'une quarantaine lors de l'introduction d'un animal. Par ailleurs, l'hygiène et la bonne conduite du troupeau diminuent les risques de maladies intercurrentes immunodépressives. Il convient en outre d'éviter de faire paître les animaux sur des pâtures antérieurement contaminées, surtout lorsque des végétaux ligneux y croissent. Le virus peut en effet résister plusieurs années dans le milieu extérieur et sa pénétration dans l'organisme se fait essentiellement à la suite de microtraumatismes. Une pâture contaminée peut être désinfectée par un épandage de chaux vive (10 kg/ha).

Prophylaxie médicale

La vaccination contre l'ecthyma fait appel à des vaccins à virus vivant atténué [26, 37], injectés par voie intradermique, ou par scarification(2).

Les protocoles de vaccination varient selon les utilisateurs. Inquimbert propose la vaccination des brebis au tarissement, et des primipares un mois avant le part, ce qui permettrait d'éviter la contamination des agneaux à la naissance tout en permettant la transmission de l'immunité de la mère au petit [26]. Kuhne et Meixner suggèrent une vaccination par scarification des brebis après la tonte, six semaines avant le part, des agneaux aux alentours de trois ou quatre mois, avec un rappel sur les femelles à un an. Ils réussirent de cette manière à éradiquer une maladie qui évoluait depuis plusieurs années avec une morbidité variant de 10 à 90 % [26].

D'autres méthodes font appel à l'adminis-tration conjointe d'inducteurs d'immunité (voirl'ENCADRÉ“Vaccinationetinducteurs d'immunité”).

(1) À une température voisine de 4 °C, le virus de l'ecthyma peut rester virulent plus de vingt-deux ans dans les croûtes desséchées [33], ce qui explique la réapparition de la maladie d'année en année dans les pâturages.

(2) Le seul vaccin disponible en centrales vétérinaires en France est l'Ecthybel(r) (laboratoire Merial), utilisable à la dose de 0,2 ml par voie intradermique, voire de 1 ml par voie sous-cutanée.

Modalités de transmission du virus de l'ecthyma

→ A partir d'un sujet conta-miné, la dissémination du virus peut se faire :

- par auto-inoculation (mordil-lements des membres, léchage) ;

- par la tétée lorsque la brebis est atteinte de la forme mammaire ;

- au moment de la naissance lorsque la mère est atteinte de la forme génitale ;

- par les contacts directs entre animaux ;

- par transmission vénérienne lors du coït ;

- par le matériel de pansage et d'identification [3, 4] ;

- par la vaccination homologue (face internedela cuisse) ;

- par la paille et le fumier lors du couchage ;

- par l'ingestion de fourrage traumatisant contaminé.

Vaccination et inducteurs d'immunité

→ En 1980, Mayr eut l'idée d'accroître les défenses immunitaires de l'organisme par l'administration d'un inducteur d'immunité. Ce type de substance, qui agit contre une cible non spécifique, provoque :

- une activation rapide des macrophages, avec une libération accélérée des médiateurs ;

- la stimulation spécifique des lymphocytes T, entraînant une augmentation de l'immunité à médiation cellulaire avec interaction sur l'immunité à médiation humorale ;

- la fabrication d'interféron ;

- l'accroissement de la quantité de lysozyme ;

- la hausse du nombre des cellules cytotoxiques ;

- l'activation des facteurs de défense humorale non spécifiques ;

- l'augmentation de l'action régulatrice des lymphokines [36].

→ En outre, ces inducteurs ont un délai de mise en œuvre très court (quelques heures), et il n'y a ni risque de réaction d'hypersensibilité, ni phénomène de mémoire. L'inducteur choisi par Mayr fut le PIND AVI, à base d'avipoxvirus, commercialisé sous le nom de Duphamun(r). Administré à l'agneau par voie sous-cutanée en même temps que le vaccin, cette combinaison se révéla plus efficace que le vaccin classique, car d'une part son effet débutait dès la huitième heure après l'injection du fait de la stimulation des lymphocytes T, donc de l'immunité à médiation cellulaire, et d'autre part son taux de protection au bout de quatre semaines fut nettement supérieur. De plus, il ne provoquait aucune réaction postvaccinale cutanée, à l'inverse des vaccins utilisés par voie intradermique ou par scarification et pouvait donc être utilisé sur des cheptels n'ayant jamais été en contact avec le virus [26, 36].

ATTENTION

Il est déconseillé de vacciner en milieu indemne avec un vaccin à virus vivant sous peine de courir le risque de voir apparaître des cas de maladie postvaccinaux [37].

L'ecthyma chez l'homme : l'orf

→ Le virus de l'ecthyma contagieux est aisément transmissible à l'homme. La durée d'incubation s'étale de trois à neuf jours. La réaction locale est toujours accompagnée d'une volumineuse réaction inflammatoire à sa périphérie et, dans 30 % des cas, d'une adénopathie régionale [20]. La douleur locale est inconstante : elle est inexistante au début de l'affection et n'apparaît que lors de la formation du tissu de granulation. Le prurit est lui aussi inconstant, mais il peut parfois être intense. L'hyperthermie ne surviendrait que lors de complications secondaires, qu'il s'agisse d'infections par staphylocoques, streptocoques, Enterobacter ou Erysipelothrix rhusiopathiae [11]. Contrairement à ce que l'on observe chez le mouton, Fusobacterium necrophorum ne semble pas avoir été rencontré chez l'homme comme agent de surinfection de l'orf. D'autres types de complications non bactériennes ont cependant été décrits : des érythèmes polymorphes ou toxiques, des lymphangites, des érythèmes papulovésiculeux généralisés sur la peau et les muqueuses, accompagnés de malaises et de fièvre [20], des pemphigoïdes bulleuses [35].

Le nombre de ces lésions est très variable : elles peuvent être isolées, mais aussi atteindre la dizaine, voire davantage. Leur siège est inconstant : mains (78,9 % des cas, PHOTO 7), bras et avant-bras (48 %), tête, jambes, cou.

Cette affection peut revêtir d'autres formes cliniques, en particulier un aspect pseudo-angiomateux à type de botryomycome, peu évocateur d'une maladie virale, car il n'est ni pustuleux, ni ombiliqué. Il se présente sous la forme d'un nodule arrondi, ferme, hémisphérique, de 3 à 15 mm de diamètre, indolore et rouge. Il se rencontre là encore sur les doigts et le visage. Une forme ophtalmique grave entraînant la thrombose de la veine rétinienne et la cécité a été décrite à plusieurs reprises.

→ La contamination se fait soit directement par contact avec des animaux malades, soit indirectement par l'intermédiaire d'objets souillés. Le mode de contamination le plus fréquent est celui de l'éleveur donnant le biberon à des agneaux que la mère refuse de nourrir à cause de la présence de douloureuses lésions mammaires. D'autres modes d'infection ont cependant été décrits : blessures par des instruments de tonte, filage de la laine, éraflures au contact de clôtures ou de fils de fer barbelés, coupures légères chez les bouchers ou les équarrisseurs. C'est ce qui explique que l'orf est une maladie ne touchant que certaines catégories socio-professionnelles : éleveurs, bergers, vétérinaires, tondeurs, équarrisseurs, ouvriers des chaînes de réfrigération, voire chercheurs ou techniciens de laboratoire préparant des vaccins. Toutefois, des observations cliniques ont été effectuées chez des enfants ayant caressé ou embrassé des agneaux, ainsi que chez des ménagères cultivant leur jardin. Des cas de contaminations interhumaines ont même été décrits [20].

→ Il n'existe aucun traitement spécifique, mais l'application d'une pommade au nitrate d'argent ammoniacal dilué favoriserait la résorption des lésions. Une régression rapide de la symptomatologie a également pu être obtenue par homéopathie (isothérapie, sérum de Yersin) [20].

Points forts

→ Les principales sources de virus sont les croûtes et liquides vésiculaires ou pustuleux issus des malades.

→ Salive, urine et lait ne sont pas des matières virulentes.

→ La résistance du virus lui permet de persister plusieurs années dans l'environnement des animaux, sur le matériel d'élevage et dans les pâtures.

→ La mortalité des jeunes est due avant tout aux lésions buccales qui les empêchent de s'alimenter.

→ Les principales localisations sont les lèvres, le pis et les pieds (couronne des onglons et espaces interdigitaux).

→ Les cinq stades lésionnels de l'ecthyma peuvent être observés concomitamment.

→ Les prélèvements peuvent être conservés plusieurs jours à plusieurs semaines à 4 °C.

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