Gestion du parasitisme en zone humide : initiatives locales et retours de terrain - Le Point Vétérinaire expert rural n° 357 du 01/07/2015
Le Point Vétérinaire expert rural n° 357 du 01/07/2015

PARASITISME ET ÉCOTOXICITÉ

Veille scientifique

Auteur(s) : Céline Lardy

Fonctions : Le Point Vétérinaire, Immeuble le Berkeley
19-29, rue du Capitaine-Guynemer
92903 Paris La Défense
celine.lardy@orange.fr

Les journées nationales des GTV, consacrées en 2015 au parasitisme, ont fait la part belle à la question de la gestion du parasitisme en zone humide. L’occasion de faire le point sur des initiatives locales.

Les zones humides françaises revêtent une grande importance. Pourtant, leur surface a fortement diminué à partir des années 1960, puis s’est stabilisée dans les années 1990 avec les premières mesures agroenvironnementales et les plans de sauvegarde des prairies humides.

La gestion de ces zones particulièrement favorables au développement de parasites tels que les strongles gastro-intestinaux, respiratoires, et la grande douve est complexe. Ces milieux sont également des ressources pastorales et écologiques. Tenir compte du bien-être et de la productivité des animaux, mis à mal par un parasitisme mal géré, tout en préservant des espaces écologiquement importants et souvent protégés est le défi auquel sont confrontés les éleveurs, les vétérinaires et, le cas échéant, des gestionnaires d’espace.

De nombreuses initiatives ont été lancées localement, à plus ou moins grande échelle. Les vétérinaires sont associés à ces projets qui permettent de mieux cadrer la gestion du parasitisme non seulement dans ces zones, mais aussi dans le reste du territoire.

EXPÉRIENCE DU MARAIS POITEVIN

Deuxième zone humide de France (après la Camargue), d’une superficie de 100 000 ha, le marais poitevin s’étend sur trois départements (Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Vendée) et deux régions (Poitou-Charentes, Pays-de-la-Loire) [4]. Des actions ont été mises en place pour sauvegarder les prairies humides et les valoriser par l’élevage. Sur le marais poitevin, 1 800 ha de prairies offrent un pâturage collectif, libre et plurispécifique (bovins et chevaux). Le parc naturel régional (PNR) et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) en sont les gestionnaires d’espace. La question de la gestion du parasitisme a été étudiée avec l’appui d’universités et de cabinets vétérinaires.

1. Marais de la Vacherie

D’une superficie de 400 ha au sein du marais poitevin, ce marais est la propriété de la LPO qui achète des parcelles de prairies, pour maintenir des surfaces favorables à la biodiversité et pour montrer la compatibilité entre élevage extensif et protection de l’environnement (photo 1). Seize éleveurs de bovins allaitants et de chevaux exploitent ces zones, par le biais de baux ruraux et à clauses environnementales.

Depuis 2012, l’étude de l’impact des traitements antiparasitaires est en place, pour déterminer les pratiques des éleveurs sur cette question, étudier leur toxicité éventuelle sur la biodiversité et proposer des solutions alternatives avec la collaboration des deux cabinets vétérinaires travaillant avec les éleveurs concernés.

Il en résulte que des molécules toxiques pour la faune non cible sont utilisées, notamment des avermectines, et que les éleveurs de chevaux réalisent davantage de traitements (jusqu’à cinq par an) que les éleveurs de bovins [5, 6].

Pour améliorer la gestion du parasitisme, il a été conseillé de séparer les génisses par tranches d’âge, avec des parcelles consacrées à une seule tranche d’âge et un chargement instantané limité (2 unités gros bovin [UGB]/ha).

Une attention est également portée à la qualité de l’eau, notamment les eaux stagnantes des fossés en fin d’été. Les traitements devraient aussi être fondés sur des molécules moins écotoxiques (benzimidazoles et apparentés). Des analyses coproscopiques et sérologiques pourraient permettre de les adapter.

La gestion des parasites externes est plus problématique, en l’absence de données précises sur les méthodes alternatives. Celles-ci seront testées par un pool d’éleveurs (aromathérapie et phytothérapie).

2. Marais communaux

Contexte

Pour éviter la transformation des espaces par mise en culture ou parcellisation, le PNR, le LPO et le Fonds mondial pour la nature (WWF) ont signé en 1989, avec douze communes, une convention pour la sauvegarde des prairies naturelles humides du marais poitevin par rationalisation du pâturage collectif.

Aujourd’hui, ces prairies font l’objet d’un pâturage collectif bovins-chevaux et contribuent à la biodiversité, notamment pour les oiseaux d’eau.

Les chartes de traitement antiparasitaire conseillent :

- un traitement des parasites internes par un bolus de lévamisole à l’entrée en marais (imposé par la difficulté de reprendre les animaux en cours de pâture) et un traitement curatif adapté au cas par cas en saison pour les bovins, ainsi que des traitements par pâte orale de moxidectine pour les équins ;

- un traitement antiparasitaire externe en application pour-on (fluméthrine).

Méthodes alternatives testées

Parasitisme interne

Afin de limiter le traitement antiparasitaire, il a été décidé de ne plus utiliser de bolus sur deux marais communaux et d’évaluer régulièrement le degré d’infestation des animaux par les strongles et les paramphistomes par analyse coproscopique. En effet, l’École nationale vétérinaire de Toulouse avait montré en 2007-2008 un faible degré d’infestation des troupeaux par Fasciola hepatica et les strongles. Les niveaux d’alerte fixés (300 U/g) ayant rarement été atteints, ce programme a été mis en place de 2009 à 2013. Ce programme a été arrêté en 2014 après une infestation massive par des strongles qui a donné lieu à une mortalité. Les animaux avaient alors été traités en urgence avec de la moxidectine injectable.

Parasitisme externe

Entre 2006 et 2011, une solution alternative aux pyréthrinoïdes contre les ectoparasites a été testée.

Le géraniol avec huile essentielle de Palmarosa (citridiole) a été choisi comme traitement alternatif.

Des colliers synthétiques imprégnés ont été testés sans succès, leur tenue dans le temps étant très courte (de quelques heures à quelques jours).

Une étude a comparé le traitement classique par fluméthrine à l’entrée dans le marais avec un traitement au géraniol (Control Fly 100®) en pour-on. Aucune différence significative n’avait alors été trouvée entre les deux traitements après évaluation de l’état de stress des animaux 1 jour par semaine et comptage des mouches sur les différentes parties du corps. Cependant, la faible rémanence de Control Fly 100® sur les animaux est problématique.

Un dispositif original, inspiré de ce qui existe aux États-Unis, a alors été testé. Il s’agissait de portiques constitués d’arceaux de serre avec mèches, goutteurs et réservoirs suspendus. Ces portiques étaient installés sur le trajet à la zone d’abreuvement. L’expérience n’a pas été renouvelée par manque de résistance de la structure porteuse.

ZONES HUMIDES DE NORD-PICARDIE

1. Contexte

Les prairies humides de Nord-Picardie ont une importance à la fois pastorale et écologique. Dans ces zones, les coléoptères coprophages sont des sources d’alimentation pour certaines espèces, dont le grand rhinolope et la piegrièche grise, particulièrement surveillées [1].

Vét’el, réseau de vétérinaires de Nord-Picardie, et le Conservatoire d’espaces naturels ont mené une étude d’impact environnemental des traitements antiparasitaires et d’efficacité des mesures de maîtrise du parasitisme des bovins au pâturage, entre 2011 et 2014, avec deux phases successives.

2. Phase I : impact et efficacité des traitements antiparasitaires

Menée sur huit prairies hébergeant des génisses en première et en deuxième année de pâture, cette phase I de tests comprenait deux volets [2].

Volet écologique

Afin d’améliorer la connaissance des insectes coprophages et de leur cycle, et d’évaluer l’impact des traitements antiparasitaires sur la faune non cible et la dégradation des bouses, deux pièges contenant des bouses fraîches ont été placés dans chacune des parcelles et ont été étudiés tous les mois. Deux lots de deux bouses par pâture ont également été observés jusqu’à leur dégradation.

Aucune espèce “rare” d’insecte coprophage n’a été observée. Certaines perturbations des structures de communauté d’insectes ont été notées, notamment sur les prairies où les animaux recevaient des avermectines, mais les différences n’étaient pas significatives, en raison de la taille de l’échantillon.

Aucune variation de durée de dégradation des bouses n’a été notée entre les pâtures, malgré des différences de traitement.

Volet vétérinaire

Le volet vétérinaire visait à évaluer la pertinence des traitements en usage et l’intérêt des examens de laboratoire pour faire un état des lieux de la situation parasitaire et affiner les traitements. Plusieurs critères ont ainsi été évalués.

Comptage des L3 dans l’herbe

Peu réalisables en pratique, les comptages de larves L3 de strongles dans l’herbe se sont révélés également peu fiables. Trois prélèvements par pâturage étaient effectués (à la mise à l’herbe, en mi-saison de pâture et à la rentrée à l’étable).

Onze résultats étaient négatifs (aucune larve trouvée) pour vingt-quatre prélèvements, les autres indiquant une contamination très faible à faible (< 1 000 larves/kg d’herbe), sauf pour deux prélèvements. D’ailleurs, une parcelle, dont les résultats de comptage étaient négatifs, a hébergé des animaux en première pâture qui ont développé une ostertagiose ayant entraîné la mort d’une génisse et des taux de pepsinogène élevés.

Sérologie grande douve

Cinq bovins par élevage étaient prélevés à leur rentrée à l’étable afin d’effectuer un test selon la méthode de Chauvin. Tous les cheptels étaient contaminés. Les traitements antiparasitaires effectués par les éleveurs n’étaient pas adaptés dans sept cas sur huit, avec soit aucun traitement (quatre élevages) ou bien un traitement adulticide seul (trois éleveurs) en rentrée à l’étable.

L’importance de cette parasitose était donc largement sous-estimée.

Dosage du pepsinogène sérique

Le dosage du pepsinogène sérique, effectué chez 5 animaux par élevage en première saison de pâture, au moment de la rentrée à l’étable est un indicateur de la présence d’Ostertagia (encadré). Dans ce programme, les résultats montrent que le parasitisme à Ostertagia était maîtrisé dans seulement 50 % des élevages. Seul un éleveur effectuait un traitement de rentrée adapté, six auraient pu se contenter d’un traitement au benzimidazole ou d’une absence de traitement, et un éleveur ne vermifugeait pas assez.

En conclusion de ce volet vétérinaire, de nombreux progrès pourraient être réalisés dans la gestion du parasitisme, avec un traitement adapté et ciblé afin de réduire les traitements et de limiter l’impact environnemental.

3. Phase II : test d’un protocole de suivi conseil

Sur la base des résultats de la phase I, une seconde phase a été entamée en 2013-2014. Elle était organisée en deux séquences, la première se déroulant sur la saison de pâture 2013 et consistant en une série d’examens et d’observations au cours et en fin de saison de pâture, ainsi qu’en une formation pour vétérinaires (six concernés), éleveurs (quarante élevages inclus) et gestionnaires.

La seconde phase a été réalisée au cours de l’hiver suivant, par l’intermédiaire d’un conseil formalisé, sur la base des observations et des résultats obtenus en saison de pâture 2013.

Cette étude a notamment permis de formaliser une conduite à tenir sur ces zones, avec le type et le rythme des examens à envisager pour adapter au mieux le traitement antiparasitaire aux contraintes et à la situation. Une comparaison entre 2013 et 2014 a également été effectuée, sur les plans économique, sanitaire et parasitaire.

Examens coprologiques au pâturage

Trois séries de cinq prélèvements rectaux (ou sur des bouses fraîches) étaient effectuées par le vétérinaire (si possible chez les mêmes animaux au cours de la saison) : 2 mois et 4 mois après la mise en pâture et à la rentrée à l’étable, de préférence chez des animaux en première et en deuxième saison de pâture.

Toutes les séries de prélèvements n’ont pas pu être faites et les résultats n’étaient pas tous exploitables. Sur 210 prélèvements, 168 ne présentaient aucun oeuf de strongle et tous comportaient moins de 500 œufs par gramme (opg), signant une pression parasitaire faible des strongles gastro-intestinaux.

Fasciola hepatica n’a été retrouvé sur aucun échantillon. Pour les paramphistomes, 18 élevages de l’ensemble des deux zones faisaient l’objet d’au moins un diagnostic positif, 9 d’entre eux comportant au moins 2 bovins dont le comptage était de plus de 100 opg, ce qui est généralement considéré comme le seuil au-delà duquel un traitement collectif est préconisé.

Cependant, ce protocole n’a pas eu les résultats souhaités. Ses contraintes et les difficultés de sa mise en place (capture, contention des bovins, hétérogénéité des résultats, difficulté d’interprétation des résultats obtenus en cours de saison) se sont révélées limitantes.

Pour les strongyloses gastro-intestinales (SGI), le dosage du pepsinogène sérique est généralement suffisant. En revanche, le diagnostic coproscopique au cabinet de la dictyocaulose, par la méthode de McKenna a été plébiscité par les vétérinaires. Il permet d’établir un diagnostic de certitude de cette parasitose respiratoire et de limiter l’usage des traitements antiparasitaires aux cas confirmés (photo 2).

Dosage du pepsinogène sérique

Le dosage du pepsinogène sérique chez des animaux après la première pâture (au moins 5 animaux par élevage) a été obtenu et interprété dans 18 élevages. Deux élevages n’avaient pas été assez traités. 11 élevages affichaient des moyennes basses à très basses permettant de conseiller un allégement du protocole de vermifugation pour l’année suivante.

C’est une méthode simple à réaliser et utile pour adapter une stratégie de lutte contre les SGI. Elle est à préconiser.

Suivi sérologique de la douve

Dans le mois suivant la rentrée à l’étable, 10 prélèvements sanguins par élevage ont permis de constater une forte présence de ce parasite hépatique : 16 élevages présentaient au moins une sérologie positive ; 14 autres troupeaux à sérologie négative ou dont la sérologie n’avait pu être effectuée étaient également suspects de fasciolose. Ainsi, 30 à 39 cheptels sur 40 étaient donc potentiellement touchés par la fasciolose.

Cet examen, facile à mettre en oeuvre, apparaît plus sensible que la coproscopie. Les résultats doivent être corrélés avec tout autre élément permettant de suspecter la grande douve : contrôle en abattoir, présence de paramphistomes, de limnées, etc.

Observation des animaux au pâturage

Éleveurs et vétérinaires traitants jugeaient l’état corporel des animaux au cours des trois périodes de prélèvements pour analyse coproscopique. Dans leur grande majorité, les cheptels restaient en état ou grossissaient.

L’observation a également permis de détecter des épisodes de toux, entraînant des analyses coproscopiques pour détecter la présence de dictyocaules.

Une observation régulière des bovins (hebdomadaire au minimum) permet de détecter précocement des symptômes digestifs (diarrhée) et/ou respiratoires (toux). Le vétérinaire traitant peut alors réaliser des analyses sérologiques ciblées pour établir un diagnostic de certitude avant d’instaurer un traitement.

Analyse de la situation sanitaire de l’élevage

À la fin de la saison de pâture et après obtention de tous les résultats de laboratoire, un entretien de 2 heures entre le vétérinaire et l’éleveur leur permettait de faire le point sur les éléments à disposition et de préparer la prochaine saison, à l’aide d’un document d’audit formalisé.

Ces entretiens ont été très appréciés de tous les acteurs, et ont amélioré fortement la prise en charge parasitaire et l’adéquation des traitements. Les coûts liés aux traitements antiparasitaires ont été réduits, diminution en partie contrebalancée par les dépenses engendrées par les examens complémentaires et les visites liées au parasitisme. Cependant, les éleveurs et les vétérinaires doivent être formés à la démarche. Il convient également qu’ils y adhèrent et se l’approprient.

4. Pratiques d’accompagnement proposées

Le résultat de ces deux phases a permis de dégager un protocole utilisable, pour le moins dans ces zones :

→ Une visite à la mise à l’herbe : de courte durée, avant la mise à l’herbe.

→ Un suivi en cours de saison : observation régulière des animaux par l’éleveur, signalement de tout épisode de toux ou de diarrhée en vue de réaliser des analyses coproscopiques ponctuelles.

→ Des analyses à la rentrée à l’étable pour évaluer la pertinence des traitements mis en place :

- des coproscopies chez 5 animaux, avec pour objectif principal d’objectiver la présence et, le cas échéant, le degré d’infestation par le paramphistome et la dicrocoeliose ;

- un dosage du pepsinogène sérique chez des animaux en première pâture dans le mois suivant la rentrée à l’étable ;

- une sérologie Fasciola chez 5 animaux qui ont pâturé en zone humide.

→ Un entretien annuel parasitologique : effectué après la saison de pâture en milieu d’hiver, d’une durée de 2 heures, il permet de formaliser un protocole de traitement pour l’année suivante, grâce aux informations collectées.

Conclusion

La maîtrise du parasitisme est un art complexe, qui doit tenir compte des multiples particularités locales. Dans les zones humides, ce problème est double : favorisant le développement de parasites, et très sensible à la toxicité de certaines molécules, le maintien d’une activité pastorale dans ces zones doit s’accompagner d’une politique adaptée en matière de lutte contre les parasites.

Des démarches originales, initiées sur des zones protégées et sensibles, ont permis de dégager dans ces milieux des mesures utiles à la fois pour le bien-être des animaux et leur productivité, mais également pour la préservation de ces sites.

De telles démarches sont transposables. Elles sont fondées sur une formation des acteurs concernés, une compréhension des enjeux multiples (écologique, sanitaire, etc.) et sur une appropriation du projet.

Références

  • 1. Bourgeois A, Hubert B, Thébaud E. Impact environnemental et efficacité des méthodes de maîtrise du parasitisme au pâturage : études sur les territoires humides de Nord-Picardie. Proceedings JNGTV. 2015:607-616.
  • 2. Bourgeois A, Hubert B, Thébaud E. Impact et efficacité des traitements antiparasitaires des bovins dans les zones humides du Pas-de-Calais, CEN du Nord-Pas-de-Calais, Vét’el. 2012.
  • 3. Camuset P. Le dosage de pepsinogène sérique. Bull. GTV (hors série “Parasitisme des bovins”). 2007.
  • 4. Gueret JP, Naudon D. Gestion du parasitisme et biodiversité : expérience du marais poitevin. Proceedings JNGTV. 2015:621-623.
  • 5. Krüger K, Scholz CH. Changes in structure of dung insects communities after ivermectin usage in a grassland ecosystem. Acta Oecol. 1998;19:425-438.
  • 6. Lumaret JP. Toxicité de certains anthelminthiques vis-à-vis des insectes coprophages et conséquences sur la disparition des excréments de la surface du sol. Acta Oecol. 1986;7 (4):313-314.
  • 7. Ministère de l’Écologie. Cartes d’occupation des sols des zones humides métropolitaines. Partie 1 : Littoral atlantique, Manche et mer du Nord. Document de travail n° 12. 2013:44 p.

Conflit d’intérêts

Aucun.

Points forts

→ Des modifications de la conduite d’élevage peuvent améliorer la gestion du parasitisme (séparation des animaux en fonction de l’âge, rotation des pâtures, chargement limité, etc.).

→ Un traitement antiparasitaire externe peut être envisagé avec des méthodes alternatives (aromathérapie, phytothérapie), mais la faible rémanence est problématique et nécessite de traiter plus souvent.

La sérologie Fasciola à la rentrée à l’étable est la méthode de choix pour évaluer la situation vis-à-vis de ce parasite.

→ La coproscopie permet de confirmer la présence de dictyocaules lorsque des troubles respiratoires sont observés.

→ Le dosage du pepsinogène sérique chez des animaux après première pâture est une méthode de choix, simple à réaliser et utile pour adapter une stratégie de lutte contre les strongles gastro-intestinaux.

→ Un entretien annuel formalisé, après réception des résultats d’analyses, permet de faire le point sur la saison passée et de préparer la suivante.

ENCADRÉ
Principe et interprétation du dosage de pepsinogène sérique

→ Le pepsinogène est sécrété par la caillette. En cas de lésions, une partie de celui-ci passe dans le sang et peut alors être dosée. En première année de pâture, Ostertagia est la cause principale des lésions de ce type.

→ La présence de pepsinogène sérique à la rentrée à l’étable est donc un indicateur de la présence d’Ostertagia.

→ Ce test donne également des indications sur les traitements à entreprendre en fonction des taux obtenus (tableau).

→ Il est aussi un indicateur a posteriori de l’adéquation des choix de traitement opérés en saison de pâture.

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