Difficultés à s’alimenter chez les bovins - Le Point Vétérinaire expert rural n° 334 du 01/04/2013
Le Point Vétérinaire expert rural n° 334 du 01/04/2013

MALADIE DES BOVINS

Symptômes d’appel

Auteur(s) : Guillaume Lamain*, Lorenza Richard**

Fonctions :
*Vétérinaires de l’Arche,
61130 Belleme
**Le Bourg 71510 Perreuil

Déterminer l’origine d’une difficulté pour prendre, mastiquer ou déglutir les aliments alors que l’appétit est conservé passe par l’examen minutieux de la bouche et l’observation de la prise alimentaire.

Une diminution de l’ingestion d’aliments peut être due soit à une inappétence vraie, causée par une maladie systémique, soit à des affections qui entravent la préhension, la mastication ou la déglutition des aliments. C’est à ces dernières que cet article s’intéresse. Le motif d’appel évoqué par l’éleveur en cas de difficulté d’ingestion est souvent : « ma vache ne mange pas » ou « elle n’a pas d’appétit ». Il appartient au praticien d’écarter, dans un premier temps, une anorexie vraie en constatant l’intérêt porté par l’animal à la nourriture. En cas de difficulté d’ingestion, l’animal a faim mais ne parvient pas à se nourrir [9]. Du ptyalisme est fréquemment associé à ces troubles. Un arbre diagnostique est proposé.

DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE FACE À UNE DIFFICULTÉ DE PRISE ALIMENTAIRE

1. Démarche diagnostique

De nombreuses affections ou lésions touchant différentes structures anatomiques peuvent provoquer une difficulté de prise alimentaire chez les bovins dont l’appétit est conservé (tableau). Une démarche diagnostique est proposée pour orienter le praticien vers la cause la plus probable (préhension, mastication ou déglutition altérée) (figure 1).

2. Cas cliniques

Cas cliniques 1 et 2

→ Actinobacillose(1) : une vache prim’holstein âgée de 4 ans est présentée pour un ptyalisme important avec de l’anorexie depuis le matin. Une masse molle ulcérative, avec de fausses membranes en surface de 3 cm environ, a écarté et rendu mobiles les deux incisives médiales (photo 1). Les symptômes régressent après une semaine d’un traitement reposant sur une perfusion de 250 ml d’iodure de sodium et des injections d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires.

→ Nécrobacillose(2) : une génisse prim’holstein âgée de 2 mois présente une diminution d’appétit pour les aliments solides, du ptyalisme et une hyperthermie à 41,2 °C. L’état général est bon. Une large lésion est observée à la base de la langue (photo 2). La guérison est totale en 3 semaines.

Cas clinique 3 : paralysie de la mâchoire(3)

Une génisse salers âgée de 2 mois est trouvée avec du foin dans la gueule et l’air hébété. Elle présente une hyperthermie et sa mandibule pend sans déviation (photo 3). Le réflexe de déglutition est noté, la mobilité de la langue est normale, la sensibilité de la face est conservée. Elle meurt après quelques jours malgré les traitements et la réhydratation. Une listériose ou une atteinte nerveuse centrale sont évoquées, mais le diagnostic n’est pas établi.

Cas clinique 4 : fièvre catarrhale ovine(4)

L’examen clinique d’une vache charolaise âgée de 7 ans montre une hyperthermie à 39,5 °C, un mufle “brûlé”, de nombreux ulcères nécrotiques à l’ouverture de la bouche (photo 4). La prise de sang pour recherche de fièvre catarrhale ovine (FCO) est positive.

Remarque : La maladie hémorragique des cervidés (EHD)(5) peut induire des symptômes similaires.

Cas clinique 5 : listériose(6)

Chez trois vaches, une dysphagie, une hyperthermie et une inclinaison de la tête sont observées (photo 5). L’une d’elles est en décubitus. Une neutrophilie avec virage à gauche et un liquide céphalo-rachidien couleur eau de riz, avec une forte présence de protéines et de glucose orientent le diagnostic vers une listériose. La vache en décubitus meurt et un traitement anti-inflammatoire, antibiotique (ampicilline, triméthoprime/sulfaméthoxazole), avec une réhydratation et un apport de vitamines B1 et B6 pendant 10 jours permet le rétablissement des autres.

La maladie est également observée chez le veau(7) (photos 6 et 7).

Cas clinique 6 : tétanos(8)

Après avoir développé une météorisation, une génisse a la queue légèrement relevée. Ses membres antérieurs sont portés en avant et les postérieurs en arrière, en abduction. Les oreilles sont en arrière (photo 8). Elle ne peut déglutir et conserve le fourrage dans la bouche (photo 9). Un traitement antibiotique, un abreuvement par sonde et un drenchage sont administrés. Après 4 jours, elle mange seule.

Cas clinique 7 : fracture mandibule(9)

Un veau s’est cogné : sa bouche est entrouverte et de la salive s’en écoule. La palpation de l’extrémité de la mâchoire inférieure est douloureuse et révèle une fracture des deux mandibules, dans la zone interalvéolaire (photo 10). La guérison est rapide et sans séquelles apparentes.

Cas cliniques 8 et 9 : affections dentaires

→ Fracture dentaire(10) : une génisse brune a du mal à manger en raison d’une tuméfaction de son maxillaire (photo 11). La deuxième molaire de l’arcade inférieure droite est cassée en deux dans le sens vertical, avec une ostéite associée. Le traitement consiste en l’extraction à la pince multiprise en deux temps, puis en l’administration de lincomycine/spectinomycine par voie intramusculaire durant 6 jours.

→ Péri-odontite(11) : une génisse de 15 mois salive beaucoup. Un enduit fibrineux est observé autour du collet des incisives qui sont branlantes. Une inflammation de la lèvre inférieure la rend épaisse et rigide (photo 12). La guérison est obtenue par l’injection d’oxytétracycline deux fois par jour durant 3 jours et un spray antibiotique local.

Cas clinique 10 : vache magasin(12)

Une génisse “fait magasin” dans sa bouche avec des aliments ruminés (photos 13 et 14). L’état général est bon. L’injection de phosphore organique est sans résultat. Cependant, après l’administration d’un flacon d’iodure de sodium par voie intraveineuse et de 15 g de calcium élément avec 10 g de phosphore minéral assimilable per os par jour pendant 4 jours, l’animal est rétabli, sans que le lien entre ce traitement et la guérison ne soit établi avec certitude.

Cas cliniques 11 et 12 : corps étrangers

→ Ulcère œsophagien(13) : un ulcère œsophagien est retrouvé à l’autopsie sur un veau charolais âgé de 10 jours qui présentait une anorexie et un ptyalisme modéré (photo 15). Une étiologie traumatique par corps étranger est suspectée.

→ Corps étranger(14) : une génisse âgée de 3 mois présente une difficulté de plus en plus sévère pour avaler l’aliment solide, puis refoule le lait et l’eau après les avoir bus. La palpation de l’œsophage révèle un corps étranger. L’incision chirurgicale sous anesthésie générale permet de retirer une tige épineuse (photo 16).

Cas clinique 13 : Intoxication(15)

Des veaux holstein âgés d’un mois présentent une hypersalivation, un abattement et une hyperthermie. Des ulcères douloureux peu saignants sont observés dans la bouche et sur la langue (photo 17). La recherche de maladies infectieuses est négative. Le traitement symptomatique permet la régression des symptômes, mais un mois plus tard des sténoses œsophagiennes sont observées. Les sondages sont difficiles. De la lessive de lavage est mise en évidence dans le lait distribué aux animaux. Deux veaux sur 15 ont survécu.

Cas cliniques 14 et 15 : Autres maladies

→ Rage(16) : en Algérie, une vache, qui présente une dysphagie et du ptyalisme, ainsi que des beuglements incessants, est atteinte de rage.

→ Coryza gangreneux ou fièvre catarrhale maligne (FCM)(17) : le diagnostic est établi chez un veau âgé de 7 mois qui présente une hyperthermie à 41,6 °C, un abattement avec jetage, une hypersalivation, une dyspnée, une kérato-conjonctivite et une photophobie, des ulcères dans les naseaux et une hypertrophie des nœuds lymphatiques superficiels. Il meurt 3 jours plus tard.

DISCUSSION

1. Pluralité des structures anatomiques impliquées

De nombreuses structures digestives et extradigestives sont impliquées dans l’ingestion et toute affection de l’une d’entre elles peut provoquer une difficulté à s’alimenter (figure 2).

2. Causes et leur classification

Les affections susceptibles d’entraver la prise alimentaire, la mastication ou la déglutition peuvent être réparties en trois catégories [3, 9].

La première relève d’une gêne physique due à la présence dans la cavité buccale ou dans l’œsophage d’une masse ou d’un obstacle responsable d’une gêne physique à la réalisation de ces fonctions (cas 12) [3, 5].

Ensuite, viennent les affections douloureuses, provoquées par toutes les causes d’inflammation (cas 1, 2, 9, 11, 12 et 13), notamment les corps étrangers, ingérés sans distinction au milieu de matière alimentaire et les classiques “langues de bois” [5, 9]. Une tuméfaction des zones péripharyngées peut alors être observée [5]. Une inflammation et des lésions buccales peuvent aussi être un signe d’appel de maladies générales (FCO [cas 4], coryza gangreneux [cas 15], maladie des muqueuses, fièvre aphteuse, etc.), dans lesquelles ces signes cliniques sont souvent accompagnés d’autres atteintes (système locomoteur, lésions podales ou atteintes des muqueuses, diarrhée, etc.). Cela rappelle l’intérêt d’un examen complet de l’animal (cas 4).

Enfin, en l’absence de lésion buccale et musculaire ou d’obstacle identifié dans les voies digestives hautes, une paralysie ou un dysfonctionnement de l’oropharynx ou de l’œsophage est envisagé [5, 7]. L’origine possible est alors une atteinte nerveuse, causée par diverses maladies, comme la listériose (symptomatologie évocatrice dans le cas 5), le botulisme ou le tétanos (cas 6), les méningites ou encéphalites bactériennes ou virales, les intoxications, les traumatismes physiques ou vasculaires et les troubles métaboliques. En l’absence d’éléments cliniques ou d’anamnèse concordant, la multiplicité des causes d’atteinte nerveuse rend parfois le diagnostic très difficile (cas 3).

3. Observation de la prise alimentaire

L’observation de l’animal quand un aliment appétent lui est proposé permet dans un premier temps d’apprécier son appétit (intérêt pour l’aliment), puis de mettre en évidence l’existence d’un tri des aliments et enfin d’évaluer sa façon de prendre, de mastiquer et de déglutir les aliments, ainsi que la durée de ces différentes étapes. Le passage du bol alimentaire dans l’œsophage peut être suivi en se plaçant sur le côté gauche du bovin. Son observation lorsqu’il boit (ou l’interrogation de l’éleveur à ce sujet) est également à réaliser car elle permet de révéler l’existence d’une anomalie liée à de la dysphagie.

Difficulté de préhension

Une difficulté à prendre les aliments ou l’eau révèle chez le bovin une atteinte de la langue, des lèvres, des incisives, des muscles de la préhension ou des structures ostéo-articulaires.

Difficulté de mastication

Une mastication lente ou interrompue témoigne d’une affection située au niveau des molaires et des prémolaires, des muscles, des os et des articulations, ou de la muqueuse buccale. Des quantités importantes de matière alimentaire non digérées retrouvées dans les fèces orientent aussi vers des difficultés masticatoires [8].

Difficulté de déglutition : dysphagie

Le phénomène de déglutition peut être gêné par une atteinte nerveuse ou par un obstacle physique entravant le fonctionnement du pharynx ou de l’œsophage. La dysphagie se manifeste par des tentatives de déglutition répétées et souvent infructueuses. Des matières alimentaires sont retrouvées stockées dans la bouche de l’animal (cas 10). Des régurgitations parfois différées, dues à un corps étranger ou à un sondage de l’organe, peuvent être observées lors de lésion œsophagienne basse (cas 11). Les cas d’obstruction complète sont accompagnés de tympanisme ruménal. Des expulsions d’aliments par le nez ou lors d’épisodes de toux orientent vers une atteinte œsophagienne haute ou pharyngée [8]. Une dysphagie peut être secondairement compliquée par des lésions de pneumonie par fausse déglutition [5].

4. Importance de l’examen clinique local

L’examen clinique local comprend un examen visuel et manuel de la bouche et de ses muqueuses. Il est susceptible de révéler une inflammation, la présence de corps étrangers ou de traumatismes, de masses ou d’ulcères [1]. L’utilisation d’un pas-d’âne est possible, ainsi que celle d’une lampe frontale pour faciliter l’observation des lésions. La langue peut être tirée dans l’espace entre les incisives et les prémolaires ou un aide, placé à côté de la vache (juste en arrière de la tête), peut être mis à contribution pour retrousser les lèvres [4]. L’examen des dents permet de détecter des fractures, des abcès dentaires ou des dents surnuméraires.

Le cas 1 illustre l’importance de l’examen local : à l’ouverture de la bouche, la lésion apparaît de façon évidente. L’observation complète de la bouche permet également dans le cas 8 d’éviter une erreur de diagnostic : l’actinomycose envisagée en premier lieu se révèle être une ostéite consécutive à une fracture dentaire. Cependant, comme dans le cas 2, une lésion profonde peut être plus difficile à visualiser.

La langue peut être saisie à l’aide d’un linge. Son aspect et sa mobilité sont évalués. Dans le cas du botulisme par exemple, le tonus de cet organe est diminué.

L’odeur dégagée par la cavité buccale peut révéler la présence de pus ou de tissus nécrosés [4].

Certaines affections pouvant être transmises à l’homme, l’examen buccal doit parfois être évité (en cas de suspicion de rage, exemple du cas 14) et, dans tous les cas, les précautions nécessaires doivent être prises pour éviter que le praticien ne se blesse.

La palpation externe des nœuds lymphatiques, des muscles (incapacité à ouvrir la bouche de l’animal dans le cas du tétanos, cas 6), des structures osseuses (identification d’une fracture, comme dans le cas 7) et du larynx complète l’examen de la bouche.

5. Examens complémentaires utilisables

Les examens complémentaires indiqués sont ceux qui permettent de visualiser ou de sonder les organes non explorables directement.

Le sondage de l’œsophage, à l’aide d’une sonde métallique spiralée ou souple en plastique pour les veaux permet d’identifier un obstacle physique et, parfois, de le pousser vers le rumen.

Une endoscopie du pharynx caudal et de l’œsophage peut être réalisée avec un abord naso-pharyngé pour les adultes et buccal pour les jeunes veaux (passage de la sonde d’endoscopie par le corps d’une seringue). Une excellente contention de la tête et des mouvements de l’encolure est requise. Une sédation légère est envisageable. Le cas 11 illustre l’intérêt de cet examen qui permet d’observer l’aspect des muqueuses, la présence de corps étrangers et la motilité du larynx et de l’œsophage. Ce dernier doit présenter des contractions régulières qui obturent sa lumière et donnent une image en étoile au fur et à mesure qu’il est retiré de l’organe.

Des clichés radiographiques dévoilent chez un jeune animal des lésions dentaires ou osseuses et constituent un préalable utile au traitement chirurgical des fractures mandibulaires [4].

Enfin, la palpation d’une masse peut être complétée par une exploration échographique transcutanée permettant, en la couplant si possible à une ponction, de déterminer le tissu d’origine ou le type de masse (kyste, hématome, abcès, tumeur, etc.).

6. Des causes plus rares ou peu décrites

Au-delà des causes classiques évoquées précédemment, la difficulté à s’alimenter peut être le résultat d’affections plus rares ou inattendues et probablement sous-diagnostiquées. Le cas 10 présente un exemple de dysphagie d’origine indéterminée. En l’absence de trouble nerveux, l’hypothèse étiologique proposée est le remplacement des dents lactéales par les dents permanentes [Buckzinsky : commentaires sur Vétofocus]. De plus, certaines maladies devenues plus rares dans nos contrées (cas de la rage) doivent cependant être gardées à l’esprit.

Conclusion

En plus des affections les plus souvent rencontrées (langues de bois et corps étrangers), les causes des difficultés à s’alimenter malgré un appétit conservé sont très variées. L’examen clinique local de la cavité orale de l’animal et son observation lorsqu’il s’alimente sont des éléments essentiels à l’établissement du diagnostic, que des examens complémentaires accessibles au praticien et aux résultats immédiats permettent de préciser.

  • (1) Lebarzic C. Les dents du bonheur. Cas clinique. Vétofocus. 26/03/12.

  • (2) Leprince A. Nécrobacillose : elle donne sa langue au chat, mais le chat n’en veut pas… Cas clinique. Vétofocus. 02/01/09.

  • (3) Bourel C. Paralysie de la mâchoire chez une génisse salers. J’ai besoin de votre avis. Vétofocus. 23/04/10.

  • (4) Braque R. Fièvre catarrhale ovine type 8. Cas clinique. Vétofocus. 01/12/07.

  • (5) Jammes C. FCO, vous avez dit FCO ? Cas clinique. Vétofocus. 05/10/09.

  • (6) Chakri A. Épidémie de listériose. Cas clinique. Vétofocus. 08/08/10.

  • (7) Nicol J.-M. Petit traité de neurologie des nerfs crâniens (extraits). Cas clinique. Vétofocus. 18/07/09.

  • (8) Nicol J.-M. Une météorisation hivernale. Cas clinique. Vétofocus. 17/01/12.

  • (9) Nicol J.-M. Après s’être cassé le pied, il se casse la gueule ! Cas clinique. Vétofocus. 10/05/08.

  • (10) Nicol J.-M. Fracture dentaire. Cas clinique. Vétofocus. 09/11/07.

  • (11) Nicol J.-M. Périodontite. Cas clinique. Vétofocus. 26/11/07.

  • (12) Nicol J.-M. Une vache magasin. J’ai besoin de votre avis. Vétofocus. 14/11/07.

  • (13) Nicol J.-M. Ulcères œsophagiens. Cas clinique. Vétofocus. 31/03/12.

  • (14) Dahmani A. Tige épineuse dans l’œsophage. Cas clinique. Vétofocus. 11/02/13.

  • (15) Viard G. Des veaux qui en bavent. J’ai besoin de votre avis. Vétofocus. 16/09/10.

  • (16) Chakri A. Rage, rage, rage… Vétofocus. 25/02/08.

  • (17) Chakri A. Coryza gangreneux. Cas clinique. Vétofocus. 05/05/08.

Références

  • 1. Davidson HP, Rebhun WC, Habel RE. Pharyngeal trauma in cattle. Cornell Vet. 1981;71:15-25.
  • 2. Douart Alain, Assié Sébastien, Maillard Renaud. Diagnostic différentiel de l’anorexie et de la dysphagie. Point Vét. 2004 ; n° spécial “Actualités en pathologie digestive des bovins”:116-119.
  • 3. Dyce KM, Sack WO, Wensing CJG. The head and ventral neck of ruminants. In: Textbook of veterinary anatomy. 4th ed. Ed. Saunders-Elsevier, St Louis. 2010:644-664.
  • 4. Fubini S, Ducharme N. Surgical diseases of the oral cavity. In: Farm animal surgery. 1st ed. Ed. Saunders-Elsevier, St Louis. 2004:161-175.
  • 5. Fubini S, Ducharme N. Esophageal surgery. In: Farm animal surgery. 1sted. Ed. Saunders-Elsevier, St Louis. 2004:161-175.
  • 6. Monzy F, Bommelaer G. Bilan diagnostique d’une dysphagie. Acta endoscopica. 2006;36:519-531.
  • 7. Plumlee KH, Haynes JS, Kersting KW et coll. Osteosarcoma in a cow. J. Am. Vet. Med. Assoc. 1993;202:95-96.
  • 8. Radostits OM, Gay CC, Hinchcliff KW et coll. Manifestations of alimentary tract dysfunction. In: Veterinary medicine. 10th ed. Ed. Saunders, Philadelphia. 2007:191-195.
  • 9. Ross CE, Rebhun WC. Megaesophagus in a cow. J. Am. Vet. Med. Assoc. 1986;188:623-624.

Conflit d’intérêts

Aucun.

Points forts

→ La difficulté de prise alimentaire doit être distinguée d’une anorexie vraie.

→ La prise alimentaire implique de nombreuses structures digestives et extradigestives.

→ L’examen local, visuel et manuel de la bouche, est essentiel.

→ L’observation de l’animal en train de s’alimenter ou de boire permet de distinguer les difficultés de préhension ou de mastication d’une dysphagie.

→ Des examens complémentaires simples peuvent être envisagés.

→ Des causes plus rares, comme certaines maladies infectieuses, doivent être envisagées.

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