Flambée d’avortements positifs au BoHV-4 lors d’un passage en monte naturelle - Le Point Vétérinaire expert rural n° 332 du 01/01/2013
Le Point Vétérinaire expert rural n° 332 du 01/01/2013

TROUBLES DE LA REPRODUCTION CHEZ DES VACHES

Cas clinique

Auteur(s) : Xavier Quentin*, Yves Garaudeaux**, Fabienne Benoit***, Mickaël Treilles****

Fonctions :
*Cabinet vétérinaire
370, route du Neubourg
27520 Bourgtheroulde
x.quentin@wanadoo.fr
**GDS de l’Eure,
2, espace de la Garenne de Melville,
BP 556 27005 Évreux Cedex
***LDA 50 1352, avenue de Paris,
50008 Saint-Lô
****LASAT, Santé animale
210, avenue de la Venise-Verte
79022 Niort Cedex

Un élevage contaminé par le BoHV-4 en Haute-Normandie permet d’évaluer l’efficacité des kits PCR à détecter l’infection en routine et de progresser dans la compréhension physiopathologique de l’infection.

Lors de flambée de troubles de la reproduction avec des avortements, il est souvent difficile d’en identifier la cause (par exemple, 40 % des avortements restent encore non élucidés dans la Manche). La mise en évidence de l’herpèsvirus bovin de type 4 (BoHV-4) comme seul agent abortif dans certains cas a conduit à présumer sa pathogénicité, confirmée par des études cas-témoins [3]. Le BoHV-4 est venu s’ajouter à la liste des recherches possibles en routine en matière d’agents pathogènes abortifs, grâce à la mise au point d’un kit PCR (polymerase chain reaction) par la société Adiagène basée à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), et aux avancées réalisées en sérologie ces dernières années(1, 2) . Dans le même temps, les connaissances physiopathologiques relatives sur ce virus ont progressé, facilitant la compréhension de cas comme celui présenté ici [2].

CAS CLINIQUE

1. Printemps 2010 : troubles de la reproduction des vaches

En mai 2010, dans un troupeau laitier de race holstein régulièrement suivi et situé en Haute-Normandie, seulement 10 vaches sont constatées gestantes sur les 85 présentes en moyenne (encadré). Pourtant, la séance d’examens échographiques précédente avait conclu à de bons résultats de fertilité et de fécondité sur la base de quarante gestations enregistrées en janvier.

Dans l’intervalle (fin janvier), un taureau a été introduit parmi les seules vaches en lactation. Il s’agissait de simplifier la surveillance des chaleurs et de le laisser féconder les vaches “manquées” en insémination artificielle, à une période où les éleveurs ont fort à faire avec les travaux de culture.

Le taureau provient d’un élevage dans lequel il occupait la même fonction de complément à l’insémination artificielle. À l’achat, seule la recherche sérologique vis-à-vis de la rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) a été réalisée (pas de recherche du virus BoHV-4).

De nombreux retours en chaleur chez des vaches présumées gravides ont été observés. Des interruptions précoces de gestation se sont donc produites. De plus, un avortement (vache n° 1494) est observé le jour de la visite de suivi de reproduction. Et des femelles cyclées en janvier sont restées infécondes.

De l’autre côté du couloir, dans le même bâtiment, les 40 génisses inséminées en début d’année sont restées gravides.

Les agents pathogènes classiques sont recherchés sur un échantillon de sang prélevé chez les vaches ayant avorté. Les résultats sont négatifs. Sur les conseils de notre confrère Luc Durel, alors consultant des Groupements de défense sanitaire bas-normands (GDS 14 et 50), une sérologie pour le BoHV-4 est demandée en sus au laboratoire d’analyses départemental de la Manche (LAVD 50). Le résultat se révèle positif, avec un titre supérieur à 1 280, mais les recherches ne sont pas poursuivies dans ce sens par manque d’analyses possibles et par méconnaissance de la maladie à cette date (l’implication du BoHV-4 dans les troubles de la reproduction est controversée) [2, 3].

2. Changement de taureau

En juin 2010, le taureau acheté présente une orchite importante, avec une forte montée de température. Lors de la séance d’échographies de septembre, aucune nouvelle gestation n’est diagnostiquée chez les vaches. Il est décidé de changer de taureau. La sérologie BoHV-4 réalisée à l’achat chez le reproducteur mâle “remplaçant” est négative.

3. Complications fatales en chirurgie

Fin 2010, six opérations d’omentopexie pour corriger des déplacements de caillette à gauche sont suivies de la mort de l’animal dans les 15 jours à 3 semaines qui suivent, sans pic de température préliminaire. La production de ces vaches n’a pas repris après l’intervention chirurgicale (ni celle de 2 autres vaches opérées, sans mortalité). Les traitements adjuvants mis en place exceptionnellement pour toutes ces vaches sont restés sans effet (drenchage notamment). Les autopsies sont non conclusives (en particulier, pas d’adhérences, ni de métropéritonite, etc.).

Une autre vache pour laquelle une césarienne a été nécessaire meurt 3 semaines après l’intervention (sans lésion macroscopique pouvant l’expliquer à l’autopsie).

4. 2011 : la reproduction des génisses est pénalisante

L’année suivante, le rythme du suivi de reproduction est repris (six visites) et dix chirurgies de la caillette sont réalisées comme à l’accoutumée. Cependant, une association de pénicilline-streptomycine sans corticoïde est désormais utilisée en phase postopératoire (Pénijectyl® à la demi-dose de 4,75 mg et 6,83 mg/kg/j par voie intramusculaire pendant 4 jours). Aucune mortalité postopératoire n’est plus observée.

En revanche, la reproduction de la quarantaine de génisses, ramenées sur le site de reproduction-production est jugée catastrophique. Seulement 10 sont fécondées en première insémination artificielle et, au total, 20 gestations sont obtenues.

Trois sondages sérologiques pour une recherche de BoHV-4 sont réalisés, analysés au LDA 50, avec l’aide du GDS 27. Dix animaux à prélever sont choisis au hasard dans chacune des trois catégories suivantes :

– les vaches en production : toutes sont positives, avec des taux d’anticorps très élevés ;

– les génisses à inséminer : aucun de ces jeunes animaux ramenés sur le site principal n’est positif ;

– les génisses d’élevage encore sur l’autre site : 7 individus sur 10 sont positifs. L’hypothèse d’une séropositivité de certains veaux par ingestion de colostrum issu de vaches ayant subi le passage viral est formulée.

5. 2012 : retour au calme et étude de circulation virale

En 2012, seulement une opération de la caillette est réalisée et le suivi de reproduction est poursuivi au même rythme que précédemment (six visites). Sous l’impulsion du LDA 50, qui tentait de mettre au point une technique PCR, l’étude de circulation du BoHV-4 dans cet élevage est approfondie(2). Des prélèvements hebdomadaires de sang, d’écouvillons nasaux et vaginaux (sur MEM, Minimum Essential Medium) sont réalisés, trois fois de suite chez les génisses dans la semaine qui suit leur vêlage, soit 8 animaux (2 bovins n’ont été prélevés que deux fois sur les quatre dates de passage : 12, 18, 25 janvier et 1er février).

Certaines génisses présentent une métrite assez atypique pour la couleur et l’odeur des écoulements (photo 2).

L’ampleur de la positivité des PCR est équitablement répartie (un tiers d’individus très positifs, un tiers de moyennement positifs et un tiers de faiblement positifs). Pour les nasaux, chez les bovins avec un écouvillon utérin à PCR positive, seulement un tiers faiblement positifs se révèlent positifs. Cette observation conduit à préférer le prélèvement vaginal dans un contexte d’investigation de l’infection par le BoHV-4 (tableau 1).

Dans le même temps, d’autres agents pathogènes sont recherchés dans l’élevage “à l’aveugle”, c’est-à-dire sans a priori, avec une technique de spectrométrie de masse (Maldi-TOF). Un streptocoque et un staphylocoque non spécifiés sont mis en évidence (sur 41 prélèvements de métrite analysés, issus des 8 vaches prélevées toutes les semaines en janvier 2012).

Des recherches pour les agents abortifs les plus fréquents sont aussi effectuées. Seules les sérologies BVD sont positives, mais pas la recherche du virus en PCR. La chlamydiose abortive, la fièvre Q, la brucellose, la rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) et la néosporose ont aussi fait l’objet d’analyses (tableau 2).

Les résultats sont étudiés chronologiquement pour 3 vaches parmi celles qui sont “très positives” en Rt (real time)-PCR au BoHV-4. Les prélèvements disponibles sont espacés de 9 mois puis 15 jours). Les taux d’anticorps circulants paraissent fluctuer grandement entre ces dates, au détriment de la fécondité en 2012 (tableau 3).

DISCUSSION

Ce cas illustre un épisode d’infection par le BoHV-4 à dissémination lente à l’échelle d’un troupeau, en lien avec l’existence de deux sites d’élevage et concomitamment du recours à la monte naturelle. Le développement d’une technique PCR localement dans la Manche et le re-cou-pement avec les sondages sérologiques et les autres analyses entreprises permettent de préciser un peu plus que par le passé l’implication pathogène de ce virus dans pareille enzootie de mortalité embryonnaire ou fœtale. Cela va dans le même sens qu’une étude cas-témoins réalisée autour de Liège (Belgique) [3]. Il n’est pas établi que le BoHV-4 ait agi comme seul agent pathogène dans ce cas. Une synergie pathogène entre le BoHV-4 (virus pénalisant la lignée blanche) et les autres agents pathogènes “opportunistes locaux” est suspectée [2]. Un streptocoque et un staphylocoque ont été mis en évidence concomitamment du BoHV-4 lors d’une recherche large (screening en spectrométrie de masse), mais seulement dans deux cas sur 41. Une circulation de BVD était avérée de longue date dans cet élevage sans qu’un animal IPI (infecté permanent immunotolérant) ait été mis en évidence (virus immunosuppresseur). La situation infectieuse était stable auparavant. L’éleveur n’était pas motivé pour approfondir les recherches auparavant.

Aucune positivité vis-à-vis de l’IBR n’a été constatée pendant le temps de l’infection par le BoHV-4. Les deux virus appartiennent à la même espèce mais leurs deux familles diffèrent (il n’existe pas de réactions croisées entre les deux).

Il a été proposé à l’éleveur de supprimer le rattrapage en monte naturelle car les troubles sont apparus dans ce cheptel à la suite de l’achat (premier facteur de risque) d’un taureau de monte naturelle (second facteur de risque). Le reproducteur a développé une orchite qui peut laisser présumer qu’il était infecté par le BoHV-4 mais l’ancienneté de l’infection et sa responsabilité dans l’introduction du virus dans l’élevage n’est pas établie (toutefois, cet élevage n’achetait aucun bovin à l’extérieur auparavant).

L’existence de plusieurs sites d’élevage plus ou moins séparés (par un couloir, par 14 km) peut être rapprochée du mode de dissémination du virus dans ce cas (flambée chez les vaches, puis chez les génisses nées de celles-ci, pas de cas chez les génisses initialement, qui n’ont jamais eu de contact direct avec le taureau acheté. Une circulation infectieuse persiste en 2012 alors que les troubles cliniques semblent avoir disparu.

La pathogénicité utérine n’a pas la seule à avoir retenu notre attention dans ce cas. Le virus a été suspecté d’être impliqué dans les complications postopératoires, après les interventions chirurgicales sur les caillettes, même si cette hypothèse n’a pu être confirmée par les analyses de l’époque.

Le BoHV-4 est mis en évidence dans des contextes cliniques polymorphes. La pathogénicité mammaire suscite actuellement l’intérêt. En effet, des ulcères sur la mamelle en association avec une circulation de BoHV-4 ont été rapportés par un confrère qui exerce dans la même région, à quelques dizaines de kilomètres de l’élevage qui fait l’objet de ce cas clinique (photo 3) [Leleu, communication personnelle]. Des lésions mammaires en association avec une infection par le BoHV-4 ont été décrites [5].

De plus, son implication dans des mammites subcliniques est citée (au Canada [1]) ou encore dans des vulvovaginites (en Israël [4]).

Conclusion

Ainsi, le BoHV-4 peut être impliqué dans des contextes de troubles de la reproduction d’évolution lente. Il convient de réaliser un recoupement avec les éléments de la conduite d’élevage, susceptibles d’être une cause à part entière de troubles de la reproduction (tout autant que l’alimentation). Une approche globale est à privilégier lors de flambée d’avortements. Cela est en accord avec l’avancée des connaissances pathophysiologiques sur l’utérus (notion d’équilibre à rechercher entre les mécanismes de défense et les agressions), et en particulier avec les hypothèses quant à l’action pathogène du virus BoHV-4 [2]. Pareil abord polyfactoriel permet de proposer des solutions de lutte dans des situations infectieuses impliquant le BoHV-4, alors qu’un traitement n’est pas envisageable à l’échelle du bovin vis-à-vis de ce virus. L’implication du BoHV-4 dans les complications fatales en chirurgie est une hypothèse que nous continuons à explorer, dans d’autres cas cliniques.

Le praticien, soutenu par les vétérinaires conseils des GDS, ceux des laboratoires et les acteurs de la recherche médicale, peut aborder des situations initialement déconcertantes sur le terrain.

  • (1) Voir l’article “Six pour-cent d’avortements positifs en PCR pour le BoHV-4 dans la Manche” de C. Leboeuf, dans ce numéro.

  • (2) Voir l’article “Progrès dans la mise en évidence du BoHV-4 en routine”, de M. Treilles et coll., dans ce numéro.

Références

  • 1. Ali H, Keefe GP et Cepica A. Bovine herpesvirus-4, a potential cause of mastitis in Canadian dairy cows. Brit. J. Dairy Sci. 2011;2(3):31-34.
  • 2. Chastant-Maillard S. BoHV-4 et reproduction chez les bovins. Point Vét. (cahier rural). 2012;323:66-69.
  • 3. Czaplicki G, Thiry E. An association exists between bovine herpesvirus-4 seropositivity and abortion in cows. Prev. Med. Vet. 1998;33:233-240.
  • 4. Fridgut O, Stram Y. Bovine herpesvirus-4 in Israeli dairy cattle isolation, PCR and serology. Israel J. Vet. Med. 2006;61:56-59.
  • 5. Miyano H, Haritani M, Sentsui H et coll. Mammary lesions associated with bovine herpesvirus type 4 in a cow with clinical mastitis. J. Vet. Med. Sci. 2004;66(4):457-460.

ENCADRÉ
Caractéristiques de l’élevage et historique sanitaire

Le cheptel est issu d’un regroupement (groupement agricole d’exploitation en commun, ou Gaec) de mars 2007. Il comporte trois associés. Le quota de production est de 950 000 l de lait pour 85 vaches en moyenne. Aucun bovin n’est acheté à l’extérieur initialement.

Le bâtiment a été progressivement modifié, avec le passage d’un système d’aire paillée aux logettes. Une salle de traite rotative (un rotolactor) de 24 places a été mise en place. Les logettes, ainsi que les couloirs sont entretenus par un paillage léger pendant la traite.

Sur le site de production principal, les vaches en production sont séparées de celles qui sont taries et des génisses à inséminer par le couloir de distribution du fourrage (photo 1). Les veaux y sont gardés dans des niches individuelles jusqu’à l’âge de 3 semaines. Une ancienne stabulation, distante de 14 km, permet de les élever ensuite, et ce jusqu’à leur retour pour insémination.

Pour l’alimentation, l’ensilage de maïs est distribué avec un godet dessileur, additionné d’un peu d’aliment sous forme liquide. La ration est équilibrée et les compléments de production sont distribués en quantité adaptée au stade de production grâce à un distributeur automatique de concentré.

Les éleveurs ont instauré une gestion sanitaire consciencieuse. Le suivi de reproduction est régulier (sept passages par an).

Toutes les fois qu’elles ont été réalisées, les sérologies vis-à-vis du virus BVD (diarrhée virale bovine) se sont révélées positives. Mais aucun veau infecté permanent immunotolérant (IPI) n’a été retrouvé. Les éleveurs ont refusé de faire des recherches complémentaires et de vacciner les bovins contre ce virus.

Un cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) a été observé en 2007.

L’incidence des mammites cliniques est de une ou deux par mois en moyenne. Une flambée de cas a été notée en 2009, concomitamment de lésions évoquant une thélite nodulaire.

Dans les périodes de vêlages groupés, une cryptosporidiose est régulièrement mise en évidence chez les veaux.

De nombreux animaux présentent des tarsites en raison de logettes non confortables (les tapis, de mauvaise qualité, ont été changés par la suite). La maladie de Mortellaro est également présente dans l’élevage (dermatite digitée).

Dix à vingt déplacements de caillette sont opérés chaque année, avec, traditionnellement, un bon taux de succès. Un déséquilibre dans la ration pendant la période sèche a été identifié, qui pourrait expliquer la prévalence importante de ces affections métaboliques, mais les solutions entrevues ont été jugées trop chronophages par l’éleveur.

Fin 2009, deux prélèvements ont été réalisés dans le cadre de la surveillance sanitaire des avortements. Les résultats de laboratoire sont négatifs pour les agents pathogènes habituellement recherchés (chlamydiose, fièvre Q, brucellose et néosporose).

Points forts

→ Les génisses ont été affectées par les troubles de la reproduction de manière désynchronisée par rapport aux vaches, les deux catégories d’âge étant élevées séparément.

→ L’hypothèse d’une séropositivité de certains veaux par ingestion de colostrum issu de vaches ayant subi le passage viral a été formulée.

→ Le BoHV-4 est mis en évidence dans des contextes cliniques polymorphes : métrites, mammites, vaginites et troubles respiratoires.

→ Le virus a aussi été suspecté ici d’être impliqué dans les complications postopératoires, après des interventions chirurgicales sur les caillettes.

Formations e-Learning

Nouveau : Découvrez le premier module
e-Learning du PointVétérinaire.fr sur le thème « L’Épanchement thoracique dans tous ses états »

En savoir plus

Boutique

L’ouvrage ECG du chien et du chat - Diagnostic des arythmies s’engage à fournir à l’étudiant débutant ou au spécialiste en cardiologie une approche pratique du diagnostic électrocardiographique, ainsi que des connaissances approfondies, afin de leur permettre un réel apprentissage dans ce domaine qui a intrigué les praticiens pendant plus d’un siècle. L’association des différentes expériences des auteurs donne de la consistance à l’abord de l’interprétation des tracés ECG effectués chez le chien et le chat.

En savoir plus sur cette nouveauté
Découvrir la boutique du Point Vétérinaire

Agenda des formations

Calendrier des formations pour les vétérinaires et auxiliaires vétérinaires

Retrouvez les différentes formations, évènements, congrès qui seront organisés dans les mois à venir. Vous pouvez cibler votre recherche par date, domaine d'activité, ou situation géographique.

En savoir plus


Inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter

Découvrez en avant-première chaque mois le sommaire du Point Vétérinaire.

Vidéo : Comment s'inscrire aux lettres d'informations du Point Vétérinaire

Retrouvez-nous sur
Abonné au Point Vétérinaire, retrouvez votre revue dans l'application Le Point Vétérinaire.fr