Examens complémentaires réalisables chez le veau, à la ferme ou en clinique, en médecine des populations - Le Point Vétérinaire expert rural n° 325 du 01/05/2012
Le Point Vétérinaire expert rural n° 325 du 01/05/2012

DIAGNOSTIC DE TERRAIN CHEZ LE VEAU

Article de synthèse

Auteur(s) : Florian Spieser*, Sheila McGuirk**, Loïc Commun***

Fonctions :
*rue Saint-Pierre, 54122 Fontenoy-La Joute
**Herd Management Team, University of Wisconsin – School of Veterinary Medicine,
2015 Linden Drive, Madison, WI 53706, États-Unis
***Équipe de médecine des populations, VetAgro
Sup – Campus vétérinaire de Lyon
69280 Marcy-L’étoile

Le praticien peut appuyer sa démarche diagnostique sur des outils simples d’utilisation, concernant le transfert colostral, les maladies respiratoires et les gastro-entérites néonatales.

La médecine des populations prend une part croissante dans l’exercice du métier de vétérinaire rural. L’objectif est d’accompagner l’éleveur afin de lui permettre une amélioration des performances de son élevage. Au quotidien, cette médecine des populations se décline sous deux offres possibles : la réalisation d’audits pour gérer une affection de groupe et de suivis pour prévenir certaines maladies et optimiser les performances.

Quel que soit le contexte (audit ou suivi) la démarche est semblable. Elle consiste en un “abord global” du troupeau à partir des observations réalisées à la fois sur les documents, les animaux et les conditions d’élevage : c’est ce qui est appelé le trépied d’observations (figure 1) [11].

Cet article s’intéresse aux examens complémentaires simples, rapides et réalisables à la ferme ou au cabinet chez les veaux (photo 1)(1). Ces examens peuvent être utilisés par le praticien pour enrichir ses suivis d’élevage (par exemple, le contrôle régulier du transfert colostral dans le cadre d’un contrat de suivi) ou aider à la réalisation d’un audit “santé des veaux” (par exemple, lorsqu’un seuil d’alerte de mortalité ou de morbidité est dépassé dans un élevage).

Chez les veaux, ils concernent deux thèmes importants :

– l’évaluation du transfert colostral (contexte de gastro-entérites néonatales [GENN] ou en suivi d’élevage) ;

– la mise en évidence d’agents pathogènes lors de maladies respiratoires et de GENN.

LE TRANSFERT COLOSTRAL

1. Importance

Les veaux naissent presque agammaglobulinémiques. Le colostrum leur apporte les immunoglobulines (IgG) et les cellules immunitaires, les cytokines et de nombreuses autres substances nécessaires à leur défense [5, 17].

La gestion du transfert colostral est importante afin d’optimiser la santé des animaux et les performances économiques de l’élevage, tout en limitant la prévalence des maladies infectieuses et en maximisant les futures productions (croissance, mise à la reproduction des génisses). De plus, dans le cas d’un programme de vaccination chez les mères, seule la bonne prise colostrale permet une réelle protection des veaux, notamment contre les GENN (encadré).

2. Préconisations pour l’éleveur

Un bon transfert de l’immunité colostrale chez le veau est assuré par un colostrum de bonne qualité, distribué en bonne quantité et au bon moment (figure 2) [5, 9].

3. Démarche pour l’évaluation du transfert colostral

Première étape : mesures sur le sang des veaux

– [IgG]sérique et tests rapides

La première étape consiste à évaluer la quantité d’IgG dans le sang d’un veau ([IgG]sérique). À l’échelle de l’individu, le transfert est un échec si [IgG]sérique est inférieure à 10 g/l.

Pour évaluer le transfert à l’échelle du troupeau, il convient de prélever 12 veaux âgés de 24 heures à 7 jours. Ils peuvent être difficiles à trouver si les vêlages ne sont pas groupés, mais en pratique, les veaux peuvent être inclus au fur et à mesure de leur naissance. Le transfert colostral est considéré comme un échec à l’échelle du troupeau dès que 2 des 12 veaux prélevés présentent une [IgG]sérique inférieure à 10 g/l. Si un seul veau est dans ce cas, le transfert colostral n’est pas considéré comme un échec à l’échelle du troupeau.

Deux tests permettent au vétérinaire de vérifier si ces objectifs sont atteints (tableau 1).

– [Protéines totales]sérique et réfractométrie

La mesure par réfractométrie de la concentration plasmatique en protéines ([protéines]sérique) est un bon indicateur de la teneur en immunoglobulines. La valeur d’alerte de [IgG]sérique inférieure à 10 g/l correspond approximativement à une valeur de [protéines]sérique inférieure à 52 g/l environ. En effet, les immunoglobulines représentent une importante proportion des protéines plasmatiques et la concentration des autres protéines est relativement constante [6, 25].

Le sérum peut être indifféremment issu de sang centrifugé ou ayant coagulé dans un tube sec [25]. De la même manière, les résultats sont équivalents avec un réfractomètre compensé ou non pour la température [6]. Un seuil de décision de 52 g/l semble le plus adapté pour juger de l’efficacité du transfert colostral.

Ce test n’est pas à utiliser en diagnostic individuel mais à l’échelle du groupe afin d’évaluer le taux d’échec de transfert colostral. Dans l’idéal, 12 veaux cliniquement sains âgés de 24 heures à 7 jours sont prélevés : le transfert colostral est un échec à l’échelle du troupeau si la valeur [protéines]sérique est inférieure à 52 g/l chez au moins 2 des animaux prélevés [16, 17].

La sensibilité de la mesure par réfractométrie avec un seuil à 52 g/l est comprise entre 0,89 et 0,93 et la spécificité entre 0,80 et 0,91 [6, 18].

Seconde étape : évaluation des colostrums

Si un échec de transfert colostral a été mis en évidence par une des analyses précédentes, la qualité du colostrum distribuée doit être évaluée. Pour cela, différents tests sont réalisables (tableau 2).

Dans le cadre d’une visite d’élevage, le nombre de colostrums à analyser n’est pas clairement établi, toutefois, quelques analyses suffisent pour que le praticien puisse, dans sa démarche, conclure sur la qualité du colostrum.

Le volume bu nécessaire pour atteindre le seuil de 100 g d’Ig par veau est variable en fonction de sa teneur en Ig. Un colostrum de qualité contient plus de 50 g/l d’IgG [16]. Ainsi, une bonne immunisation du veau est permise lorsque les préconisations de buvée de 2 l dans les 6 premières heures de vie sont respectées.

L’un des tests les plus connus pour l’évaluation de la qualité du colostrum est l’examen à l’aide d’un “pèse-colostrum” (appareil mesurant sa densité). Or cet examen n’est pas suffisant car les résultats sont trop peu fiables et dépendent notamment de la température, du mois pendant lequel a lieu le vêlage, du taux protéique du lait produit à la précédente lactation et du rang de vêlage [16, 17]. L’examen au pèse-colostrum reflète davantage la concentration en protéines du colostrum que la teneur en IgG. En effet, la concentration en protéines du colostrum explique à elle seule 57 % de la variabilité de la densité du colostrum (c’est-à-dire du résultat obtenu avec un pèse-colostrum).

La sensibilité de ce test pour détecter des colostrums ayant une concentration en IgG inférieure à 50 g/l n’est que de 0,32 avec toutefois une spécificité de 0,97 [4, 21]. Ainsi, deux colostrums sur trois ayant une concentration en immunoglobulines inférieure à 50 g/l ne sont pas détectés par ce test.

Son utilisation est donc à proscrire.

Démarche standardisée proposée

Une démarche logique permettant de rechercher la cause de l’échec du transfert colostral peut ainsi être proposée (figure 3). Elle s’inscrit dans une méthodologie de suivi global, en prévention. L’éleveur et le vétérinaire ont ici jugé opportun d’évaluer le transfert colostral, avec ou sans mise en évidence d’un problème, et l’éleveur a été précédemment convaincu de la pertinence de cette recherche.

INVESTIGATIONS DANS LE CADRE DES MALADIES RESPIRATOIRES

1. Quels tests pour le praticien à la ferme ?

Pour le praticien, le seul agent pathogène facile à mettre en évidence chez les veaux atteints de troubles respiratoires et qui possède un intérêt à l’échelle du troupeau est le virus respiratoire syncytial bovin (BRSV). En effet, la mise en évidence au cabinet des autres agents responsables de bronchopneumonie infectieuse enzootique tels que les pasteurelles ou les mycoplasmes est difficilement réalisable.

La sérologie ne rend un résultat positif qu’après passage du virus, et non lors de l’épisode aigu de l’infection. La fragilité du BRSV rend sa mise en évidence difficile par méthode directe (polymerase chain reaction [PCR] ou antigène) après acheminement. Ainsi, la recherche de ce virus dans l’élevage est très pertinente.

Comme les virus sont souvent les premiers acteurs dans la chronologie des infections respiratoires et qu’ils sont ensuite suivis des bactéries de surinfection, le prélèvement ne doit pas être réalisé au stade du jetage nasal mucopurulent. En effet, dans ce dernier stade, le virus initiateur de la maladie ne peut pas être mis en évidence, mais les bactéries de surinfection sont présentes [2].

Les prélèvements chez les animaux doivent ainsi être effectués en tout début d’évolution de la maladie, lors du pic d’hyperthermie, y compris chez des veaux légèrement dyspnéiques. Les animaux atteints depuis plusieurs jours et ceux en syndrome de détresse respiratoire aigu, dont la contention pourrait suffire à tuer, ne sont pas sélectionnés.

Un résultat positif signe la circulation et la présence du BRSV dans le troupeau, et justifie la mise en place d’un plan de prévention pour les futurs animaux : mise en quarantaine des veaux atteints, mesures d’hygiènes et vaccination intranasale (intéressante par la mise en place très rapide d’une immunité).

2. Speed® ReSpiVB de BVT

Le test Speed® ReSpiVB consiste en une immunochromatographie sur une bandelette à la recherche d’antigènes du BRSV. Le prélèvement s’effectue chez l’animal vivant, préférentiellement par écouvillonnage nasal profond (avec un écouvillon ou une cytobrosse), mais aussi par lavage broncho-alvéolaire ou aspiration transtrachéale (ATT) (photo 2). Un test coûte environ 13 € HT en centrale, une cytobrosse 0,70 € HT et un cathéter pour ATT environ 10 € HT.

Le prélèvement doit être analysé dans les 2 heures.

La sensibilité est de 88 % et la spécificité est de 100 % (données du fabricant sur une étude portant sur 39 échantillons). Ainsi, il n’existe a priori pas de faux positifs et un résultat positif correspond à un animal réellement infecté. En revanche, il existe 12 % de faux négatifs (animaux atteints par le BRSV mais non détectés lors du dépistage,en raison de la fenêtre assez courte durant laquelle le virus se retrouve dans les cavités nasales).

Ce test est particulièrement simple d’utilisation. Un mélange de trois à quatre prélèvements issus de veaux fébriles atteints de troubles respiratoires peut être analysé afin de limiter les coûts [22]. Mais la sensibilité du test, à notre connaissance, n’a pas été testée pour l’utilisation en pool de trois prélèvements. Ce dernier peut aussi être réalisé chez les bovins de plus de 10 mois lors d’apparition de troubles respiratoires hivernaux selon les mêmes modalités que chez les veaux [22].

INVESTIGATIONS DANS LE CADRE DES GASTRO-ENTERITES NÉONATALES

Les gastro-entérites néonatales (GENN) concernent environ 15 à 20 % des veaux et représentent deux tiers des affections de la naissance à l’âge de 3 semaines. Les seuils jugés acceptables sont 10 à 15 % de morbidité et 3 à 5 % de mortalité [13].

La bonne gestion du transfert colostral est capitale pour la prévention des GENN dues à certains Escherichia coli, aux rotavirus et coronavirus.

1. Agents en cause

Les principaux agents responsables de GENN sont Escherichia coli, les rotavirus, les coronavirus, les cryptosporidies, et, à un moindre degré et plus tardivement, les coccidies et les salmonelles [13].

Une étude datant de 2003 et réalisée dans 11 laboratoires vétérinaires départementaux répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain a évalué la prévalence des principaux agents infectieux responsables de GENN chez le veau âgé de plus de 4 jours (figure 4) [14]. D’autres facteurs, non infectieux, peuvent cependant entraîner une diarrhée, par exemple, les laits de substitution trop riches en matières grasses.

Ces agents pathogènes sont souvent présents de façon asymptomatique chez les adultes. Chez les veaux, certains n’ont de signification pathologique qu’à un certain âge. Par exemple, l’infection par des E. coli possédant le facteur d’attachement F5 n’est cohérente sur le plan diagnostique que chez le veau âgé de moins de 5 jours.

2. Examens complémentaires réalisables dans le cadre de GENN

Pour mieux adapter les mesures de maîtrise des facteurs de risque sur la survenue des GENN, la première étape consiste en l’identification des agents en cause [7]. Ainsi en médecine des populations, il convient de mettre en œuvre les examens complémentaires qui vont permettre, en plus de la clinique et de l’épidémiologie, d’établir l’étiologie de la GENN (tableau 3).

Conclusion

Dans ces visites de médecine des populations, pouvoir réaliser lui-même, à la ferme ou à son cabinet, ces examens complémentaires, est un véritable atout pour le vétérinaire.

L’évaluation du transfert colostral permet de mieux prévenir l’apparition des affections et de limiter le nombre d’animaux malades, en agissant sur un des principaux facteurs de risque.

Par ailleurs, la recherche d’agents pathogènes au chevet de l’animal permet au praticien d’obtenir un résultat fiable et rapide afin de prescrire rapidement un plan de lutte adapté par des traitements raisonnés. Les conséquences sur les traitements, à la fois quantitatives, grâce à une bonne prévention, et qualitatives, par l’adaptation aux agents en cause, sont non négligeables dans le contexte actuel.

  • (1) Cet article est extrait d’une thèse en cours de préparation à VetAgro Sup.

Références

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ENCADRÉ
Transfert colostral : contexte, prévalence et intérêts

→ 85 % des colostrums sont suffisants pour apporter 100 g d’IgG avec environ 4 l de colostrum distribué au veau.

→ Concentration moyenne en IgG du colostrum = 75 g/l. Variations importantes chez les vaches holstein (de 9 à 186 g/l).

→ Prévalence de l’échec de transfert colostral : 15 à 68 % en élevage laitier.

→ 31 % de la mortalité avant l’âge de 21 jours est due à un échec de transfert colostral.

→ Intérêts d’un transfert colostral de qualité :

– diminution de la mortalité ;

– augmentation du gain de poids ;

– diminution de l’âge au premier vêlage ;

– augmentation de la production des deux premières lactations.

D’après [16].

Points forts

→ Une démarche structurée permet d’évaluer le transfert colostral par des examens complémentaires simples qui mesurent la concentration sérique ou colostrale en immunoglobulines (normes : > 10 g/l dans le sang et > 50 g/l dans le colostrum).

→ L’immunochromatographie sur bandelette après écouvillonnage nasal en tout début d’évolution de la maladie a une spécificité de 100 % pour la recherche du virus respiratoire syncytial bovin.

→ L’identification des agents en cause lors de gastro-entérite néonatale permet d’adapter la prophylaxie et le traitement.

EN SAVOIR PLUS

– Guyot H, Ramery E. Outils diagnostiques des maladies infectieuses utilisables en ferme. Point Vét. 2011;42(numéro spécial):78-84.

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