Opérer ou ne pas opérer la caillette ? La lactatémie à la rescousse… - Le Point Vétérinaire expert rural n° 321 du 01/12/2011
Le Point Vétérinaire expert rural n° 321 du 01/12/2011

CHIRURGIE BOVINE

Question-Réponses

Auteur(s) : Guillaume Boulay*, Sébastien Buczinski**

Fonctions :
*Département des sciences cliniques,
Faculté de médecine vétérinaire,
Université de Montréal,
3200 rue Sicotte, CP 5000,
Saint-Hyacinthe, Québec, Canada, J2S 7C6
guillaume.boulay@umontreal.cas.buczinski@umontreal.ca
**Département des sciences cliniques,
Faculté de médecine vétérinaire,
Université de Montréal,
3200 rue Sicotte, CP 5000,
Saint-Hyacinthe, Québec, Canada, J2S 7C6
guillaume.boulay@umontreal.cas.buczinski@umontreal.ca

Des seuils de lactatémie d’aide à la décision chirurgicale vont pouvoir être établis à l’avenir, en incluant des critères de pertinence économique.

Depuis quelques années, de grands changements se sont produits au sein de la filière laitière partout à travers le monde. Que ce soit la diminution des revenus en raison d’une baisse du prix du lait ou l’augmentation des coûts de production, la marge de manœuvre des entreprises laitières est beaucoup plus restreinte. Afin d’accroître leur rentabilité et de diminuer leurs coûts d’exploitation, les fermes ont pris de l’expansion et se sont modernisées. Les soins vétérinaires n’échappent pas à ce contexte de rationalisation. Un nouveau système de décision émerge autour des frais liés à la santé des animaux. Initialement, le coût était le principal paramètre sur lequel l’éleveur s’appuyait avant de décider de traiter ou non son animal. De nos jours, le coût est toujours une variable pertinente, mais l’éleveur désire également connaître les probabilités de retour en production de son animal avant d’investir dans un traitement. Afin d’aider le vétérinaire dans cette tâche, de plus en plus de recherches sont réalisées pour identifier des indicateurs pronostiques permettant de mieux prédire le devenir des animaux malades et de justifier sur les plans clinique et économique l’investissement nécessaire pour les traiter. Le nombre d’études en ce domaine augmente, mais la recherche n’en est qu’à ses débuts. Celle-ci tend à s’effectuer principalement sur des affections largement répandues au sein des troupeaux et dont les conséquences économiques sont importantes pour les producteurs. Ainsi, en raison de leur prévalence élevée et des investissements thérapeutiques requis (coût de la chirurgie, perte de lait, médicaments), de nombreux travaux se sont focalisés sur les troubles de la caillette.

Comme les probabilités de retour en production de ces animaux sont très variables selon le type d’atteinte de la caillette (déplacement, dilatation ou volvulus), la réforme des plus gravement atteints pourrait être, parfois, l’option thérapeutique la plus avantageuse. Encore est-il nécessaire de bien identifier les bovins dont le pronostic est réservé. Avec l’arrivée de toute une gamme d’appareils portatifs, il est dorénavant possible pour le vétérinaire d’effectuer des tests complémentaires directement à la ferme. Ces outils diagnostiques pourraient éventuellement permettre de formuler un pronostic fiable, en même temps que l’examen physique est réalisé. À la lumière de ces informations, l’éleveur prendrait une décision en connaissant les chances de survie de son animal et participerait à la santé financière de son entreprise. En raison de sa valeur pronostique dans d’autres espèces, nous avons décidé de vérifier si la lactatémie est un indicateur pronostique fiable chez les bovins laitiers qui présentent des affections de la caillette.

QUEL TYPE DE LACTATE EST DOSÉ DANS LA RECHERCHE D’UN PRONOSTIC LORS DE CHIRURGIE DE LA CAILLETTE ?

Le lactate existe sous deux formes appelées énantiomères : le D-lactate et le L-lactate. Le premier provient de la fermentation bactérienne du glucose et des hydrates de carbone dans le tractus digestif. Chez le bovin, les deux principaux syndromes cliniques pour lesquels une augmentation de D-lactate est enregistrée sont l’acidose du rumen secondaire à une surcharge en grains et la diarrhée néonatale chez le veau. Cette forme de lactate est actuellement peu étudiée puisque aucun test commercial ne permet de la doser.

À l’inverse, le L-lactate(1) se mesure aisément à partir d’appareils portatifs, et c’est cette forme que nous avons quantifiée dans notre étude. Ce dernier provient de la respiration cellulaire anaérobie. Il est élaboré dès que l’organisme est en déficit d’oxygène (hypoxie). Même en présence d’oxygène, certains tissus vont produire du lactate afin de répondre à leurs besoins énergétiques (érythrocytes, cellules nerveuses, muscles squelettiques et lisses, tractus gastro-intestinal, rétine, peau et medulla rénale). Un équilibre s’établit donc entre la production et l’élimination de ce métabolite au sein de l’organisme (le métabolisme de ce composé s’effectue au niveau hépatique et rénal). L’hyperlactatémie se produit lorsqu’un déséquilibre apparaît entre la production et le métabolisme du lactate, comme lorsque la perfusion tissulaire systémique est insuffisante, ou lors d’hypoperfusion locale (figure 1).

D’OU EST NÉE L’IDÉE DE DOSER LE LACTATE LORS D’AFFECTIONS DE LA CAILLETTE ?

En médecine vétérinaire, la mesure de la lactatémie est déjà utilisée chez le chien lors de dilatation-torsion gastrique, ainsi que chez le cheval en colique ou atteint de volvulus du côlon ascendant [5, 7]. Chez le bovin, peu d’études cherchant à vérifier l’intérêt pronostique de la lactatémie ont été réalisées jusqu’à maintenant. Certains travaux ont démontré son utilité chez le veau atteint de bronchopneumonie ou lors de volvulus de la caillette chez la vache laitière [2, 4]. Cependant, il existe également des études qui n’ont pas réussi à déterminer l’utilité de la lactatémie lors de volvulus de la caillette [3]. Devant le faible nombre de travaux et leurs conclusions contradictoires, nous avons cherché à vérifier la valeur pronostique de la lactatémie lors de troubles de la caillette [1]. Les élevages inclus sont ceux qui sont affiliés à la clinique ambulatoire bovine de la Faculté de médecine vétérinaire. Ainsi, cette étude est la première réalisée directement à la ferme sur des affections de la caillette traitées en première intention. Autre originalité, nous avons travaillé à l’aveugle, le vétérinaire traitant n’ayant pas connaissance de la lactatémie de l’animal. Le résultat a été lu et inscrit par un étudiant ou par l’éleveur.

Peu de tests fiables permettant d’établir un pronostic face à un animal atteint d’un trouble digestif aigu sont actuellement disponibles pour les praticiens. L’examen clinique est le premier allié du vétérinaire à cet effet : certains changements des signes vitaux permettent d’évaluer la sévérité de l’affection. Par exemple, la hausse de la fréquence cardiaque et du pourcentage de déshydratation peut indiquer un degré d’atteinte plus élevé de l’animal. L’excès de base, l’augmentation du trou anionique (“ANION GAP”) et la diminution des chlorures sont d’autres indicateurs pronostiques possibles. Ces paramètres comportent toutefois des faiblesses (encadré).

La lactatémie étant un paramètre objectif et facile à mesurer à la ferme, nous avons voulu vérifier si l’information supplémentaire qu’elle apportait était significative sur le plan pronostique.

La mesure de l’excès de base, du trou anionique et de la diminution des chlorures nécessite la proximité d’un laboratoire. Elle n’est donc pas accessible au chevet de l’animal.

QUEL APPAREIL A ÉTÉ UTILISÉ ?

Il existe différents outils permettant de mesurer la lactatémie sans recourir à un laboratoire ou à un appareil à gaz sanguin. Nous avons utilisé le Lactate Pro® (Arkray, Kyoto, Japon) qui peut tenir dans le creux de la main (photo). La fiabilité de cet instrument n’a pas encore été validée chez les bovins, mais plusieurs études chez le chien et le cheval rapportent une bonne corrélation entre les résultats du Lactate Pro®et ceux obtenus avec la méthode de référence (gaz sanguins). La plage de détection est assez étendue (0,8 à 23,3 mmol/l). Pour les valeurs de lactatémie strictement inférieures à 0,8 mmol/l, l’appareil affiche “low”. Lorsque cela s’est produit, nous avons arbitrairement remplacé “low” par 0,79 mmol/l, pour ne pas gêner les analyses statistiques. Avec la variable ordinale ainsi obtenue, les moyennes de lactatémie n’avaient plus de sens et nous avons dû utiliser les médianes qui sont, de plus, moins influencées par les valeurs extrêmes.

L’utilisation de la médiane affecte très peu les résultats et les différences statistiquement significatives que nous avons identifiées sont probablement encore plus importantes en réalité.

LA VALEUR DE LA LACTATÉMIE PERMET-ELLE DE DISTINGUER DILATATIONS ET VOLVULUS ?

Nous avons inclus jusqu’à maintenant 152 cas d’affections de la caillette. Parmi eux, 87 vaches présentaient un déplacement de la caillette (donc à gauche : DCG), 35, une dilatation de la caillette (qui reste à droite : DCD), et 30, un volvulus de la caillette (VC) (figure 2). Nos résultats préliminaires indiquent qu’il n’existe aucune différence significative de la lactatémie médiane et de la fréquence cardiaque moyenne lors de DCG et de DCD.

Cependant, la lactatémie et la fréquence cardiaque des cas de VC sont significativement plus élevées que lors de DCG et de DCD. Cette hausse de la lactatémie des vaches atteintes de VC pourrait s’expliquer par le nœud de torsion, à la base de la caillette, qui compromet l’apport vasculaire en oxygène de cet organe. Cette baisse de perfusion tissulaire entraînerait une augmentation de la respiration cellulaire anaérobie, donc de la production de L-lactate. Puisque l’apport vasculaire n’est pas compromis dans les cas de DCD et de DCG, la lactatémie chez ces animaux est moins élevée.

La lactatémie et la fréquence cardiaque étant plus élevées dans les cas de VC, il était pertinent de vérifier si elles ont un intérêt pronostique. Nos résultats indiquent que ce n’est pas le cas lors de DCG et de DCD : aucune différence n’est constatée entre les valeurs des animaux selon que leur état de santé évolue bien ou de façon insatisfaisante. En revanche, les bovins atteints de VC présentent une lactatémie médiane et une fréquence cardiaque moyenne significativement plus élevées lorsque l’animal évolue mal (par rapport aux évolutions positives). La lactatémie apporte donc une information significative dans l’établissement du pronostic de l’animal.

AVEZ-VOUS RÉUSSI À FIXER DES SEUILS DE DÉCISION ?

À terme, la lactatémie d’un animal qui présente une DCD ou un VC pourrait aider à déterminer s’il est justifié d’investir dans un traitement chirurgical, par rapport à une option de réforme du bovin. Cela dépasse toutefois les seules considérations statistiques : il convient de tenir compte des conditions d’élevage et de la valeur individuelle de l’animal, avant de proposer des seuils de décision (qui sont aussi nombreux potentiellement que les contextes économiques).

Actuellement, nous en sommes encore à inclure de nouveaux cas dans notre étude. Aucun seuil officiel n’a été déterminé. Au vu des seules données préliminaires, il apparaît qu’aucun animal atteint d’un VC et dont la lactatémie est supérieure à 6,6 mmol/l n’a eu une évolution positive. De plus, aucun cas de VC avec une fréquence cardiaque supérieure à 108 battements par minute (bpm) n’a connu une évolution positive. Ces deux observations renforcent l’hypothèse que les animaux avec une fréquence cardiaque ou une lactatémie élevées présentent un risque accru d’évolution négative. Les analyses statistiques nous permettront éventuellement d’établir un seuil de décision. Ce dernier dépend également du contexte de production, qui varie d’un pays à l’autre (Canada, États-Unis ou encore Europe). Différents paramètres peuvent le définir : le prix du lait, la valeur animale individuelle, le coût des traitements, le coût et le revenu provenant de la réforme, ou encore la valeur de rachat d’un animal au même stade de lactation.

En fonction de la situation, le seuil de décision (fondé sur la lactatémie) est moins élevé s’il est plus économique de réformer un animal plutôt que de le traiter et, inversement, plus élevé si le coût du remplacement est assez important. Au Canada, la valeur animale individuelle est forte et les coûts de remplacement assez élevés. Le seuil de décision doit donc permettre de maximiser la spécificité (capacité du test à identifier les animaux ayant une évolution positive) et la valeur prédictive positive (pourcentage des bovins au-dessus du seuil de décision dont l’évolution est négative). Sur le plan clinique, l’utilisation d’un seuil de lactatémie plus élevé permet d’éviter de réformer un animal qui aurait eu une évolution positive si la décision de le traiter avait été prise. Les analyses préliminaires suggèrent alors un seuil de décision de 6,5 mmol/l de lactate. En appliquant ce dernier aux individus de notre étude, il apparaît que, au-delà de 6,5 mmol/l de lactate, un seul animal (33,3 %) a connu une évolution positive, alors que 2 animaux (66,7 %) ont évolué de façon négative. À l’inverse, aux États-Unis, la valeur animale individuelle étant moins élevée, le seuil de décision doit maximiser la sensibilité (capacité du test à identifier les animaux ayant une évolution négative) et la valeur prédictive négative (pourcentage des animaux au-dessous du seuil de décision dont l’évolution est positive). Sur le plan clinique, l’utilisation d’une lactatémie seuil moins élevée permet d’éviter d’investir sur un animal qui risque d’avoir une évolution négative. Dans cette situation, les analyses préliminaires suggèrent un seuil de décision de 1,5 mmol/l de lactate. Parmi les bovins de notre étude sous ce seuil de décision, 39 (92,9 %) ont eu une évolution positive et 3 (7,1 %), une évolution négative.

DES ÉLÉMENTS DE L’ETUDE DOIVENT-ILS ÊTRE APPROFONDIS ?

La subjectivité de l’évaluation de l’évolution de l’animal est la principale faiblesse de notre protocole : c’est la réponse de l’éleveur qui a été prise en compte sur ce point, sans harmonisation de notation d’un éleveur à un autre. La production laitière aurait été un critère plus objectif pour évaluer le retour en production du bovin. Cependant, le niveau de satisfaction de l’éleveur par rapport à son animal est déterminant pour la décision de réforme. De plus, ce critère est pertinent dans une relation client-vétérinaire fondée sur la confiance.

COMMENT EXPLIQUER LES DIVERGENCES AVEC DES TRAVAUX ANTÉRIEURS ?

Nous avons obtenu davantage de VC avec une évolution positive, par rapport à ce qui a déjà été publié. En effet, 63,3 % de nos VC avaient une bonne évolution, alors que l’étude de Figueiredo et coll. rapporte plutôt 35 % d’évolutions positives [4]. Une des explications pour cette différence est que l’essai de Figueiredo et coll. a été réalisé sur des cas référés, alors que notre travail l’a été uniquement à partir de cas de première ligne. Notre façon de procéder présente l’avantage que les conclusions que nous obtiendrons dans cette étude pourront être directement applicables sur le terrain et utilisées par un praticien dans sa pratique régulière. De plus, nos résultats sont en désaccord avec les travaux de Constable et coll. [3]. Ces derniers n’ont pas déterminé de différence entre les lactatémies des cas de VC selon que l’évolution est positive ou négative. En revanche, cette dernière étude a été réalisée sur des cas référés dont la survie était évaluée 12 mois après l’intervention chirurgicale. L’utilisation de cas référés entraîne une sous-représentation des VC simples avec de faibles valeurs de lactatémie et dont l’évolution avait des chances d’être positive. Il devient donc beaucoup plus difficile d’identifier une différence entre les évolutions positives et négatives. De plus, la mesure de la survie 12 mois après l’opération chirurgicale est aussi discutable puisque de nombreux événements peuvent se produire durant cette période. En fait, il devient difficile d’associer la survie d’un animal avec une intervention chirurgicale qui a eu lieu un an auparavant.

Conclusion

À la lumière de ces résultats préliminaires prometteurs, différents aspects pourront être approfondis. En plus d’inclure davantage de cas d’affections de caillette à droite (dilatation de la caillette à droite et de volvulus de la caillette), nous travaillons à un arbre de décision fondé sur des critères économiques. Il s’agit de vérifier si les seuils de décision qui seront mis en évidence à partir des analyses statistiques seront également des seuils économiquement rentables dans les différentes situations d’élevage.

Nous allons aussi vérifier si la cinétique des lactates (avant et après l’intervention chirurgicale) ne serait pas un meilleur indicateur du pronostic lors de troubles de la caillette. Un algorithme combinant la lactatémie et la fréquence cardiaque pourrait également permettre au vétérinaire d’établir avec plus de précision le devenir de l’animal.

  • Le terme de lactatémie est employé dans cet article en faisant référence uniquement au L-lactate.

Références

  • 1. Boulay G, Buczinski S, Doré E et coll. La valeur pronostique de la lactatémie des vaches laitières souffrant de problèmes de la caillette : une étude terrain. Proceedings des Journées Nationales des GTV, Nantes, France, 11-13 mai. 2011:781-786.
  • 2. Coghe J, Uystepruyst CH, Detilleux J, Art T, Lekeux P. Validation and prognostic value of plasma lactate measurement in bovine respiratory disease. Vet. J. 2000;160:139-146.
  • 3. Constable PD, Streeter RK, Koenig GR, Perkins NR. Blood L-lactate and pyruvate concentrations and lactate-pyruvate ratio in 41 cattle with abomasal volvulus. Proceedings of the XXth World Buiatrics Congress, Sydney, Australia, 5-10 juillet. 1998:121-123.
  • 4. Figueiredo MD, Nydam DV, Perkins GA, Mitchell HM, Divers TJ. Prognostic value of plasma L-Lactate concentration measured cow-side with a portable clinical analyzer in Holstein dairy cattle with abomasal disorders. J. Vet. Intern. Med. 2006;20:1463-1470.
  • 5. Johnston K, Holcombe SJ, Hauptman JG. Plasma lactate as a predictor of colonic viability and survival after 360 degrees volvulus of the ascending colon in horses. Vet. Surg. 2007;36:563-567.
  • 6. Pang DS, Boysen S. Lactate in veterinary critical care : Pathophysiology and management. J. Am. Anim. Hosp. Assoc. 2007;43:270-279.
  • 7. Papp E, Drobatz KJ, Hughes D. Plasma lactate concentration as a predictor of gastric necrosis and survival among dogs with gastric dilatation-volvulus: 102 cases (1995-1998). J. Am. Vet. Med. Assoc. 1999;215:49-52.

ENCADRÉ Faiblesses des indicateurs pronostiques traditionnels lors de troubles de la caillette

→ L’élévation de la fréquence cardiaque n’est pas spécifique des troubles digestifs aigus (augmente lors de douleur chez l’animal).

→ L’indice de déshydratation n’est pas un paramètre objectif (variations considérables d’interprétation selon le clinicien).

Appareil portatif Lactate Pro® utilisé dans notre étude.

Points forts

→ La lactatémie est un paramètre objectif et facile à mesurer à la ferme.

→ Les cas de volvulus de la caillette dont l’évolution est négative présentent une lactatémie médiane et une fréquence cardiaque moyenne significativement plus élevées que ceux dont l’évolution est positive.

→ Les conclusions obtenues dans cette étude sont directement utilisables par un praticien en clientèle.

REMERCIEMENTS

Nous remercions les docteurs Elizabeth Doré et David Francoz, pour leur aide et leur participation dans ce projet de recherche.

Cette étude a été rendue possible grâce aux financements obtenus du Fonds Pfizer de recherche clinique de la clinique ambulatoire bovine (Faculté de médecine vétérinaire, université de Montréal, Québec, Canada), du Fonds québécois de recherche sur la nature et les technologies et du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.

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