Dossier
La pathogénie des premiers comporte des inconnues qui rendent un traitement étiologique impossible. Celle des seconds est fonction de l’affection primitive et ils nécessitent une prise en charge en partie spécifique. Les glaucomes associés aux cataractes représentent la grande majorité des cas de glaucomes secondaires.
Cependant, les signes cliniques initiaux moins spécifiques rendent le diagnostic difficile à établir sans un équipement adéquat.
En cas de doute, l’animal suspect doit être référé pour objectiver avec certitude une augmentation de la pression intra-oculaire.
Le pronostic visuel est toujours réservé à moyen terme.
d’un glaucome sont une buphtalmie, une rougeur profonde, une mydriase, un œdème cornéen, une douleur et un abattement.
Il comprend la gestion de la douleur (anti-inflammatoires, morphiniques), une perfusion de mannitol (1 g/kg par voie intraveineuse sur 30 minutes, à renouveler si besoin dans les 5 heures suivantes) (Mannitol Aguettant®(1)10 %) ou d’acétazolamide (Diamox®(1), 10 mg/kg), ainsi que des instillations d’inhibiteurs de l’anhydrase carbonique (Trusopt®(1), Azopt®(1)) et d’analogues de prostaglandine (Xalatan®(1), Travatan®(1)).
(pression intra-oculaire, vision conservée, restaurée ou perdue, persistance ou non de la douleur), de la motivation et des moyens financiers des propriétaires et du comportement de l’animal, la stratégie thérapeutique (médicale et/ou chirurgicale curative ou palliative) est choisie, au cas par cas.
L’instillation préventive continue d’inhibiteurs de l’anhydrase carbonique, 1 ou 2 fois par jour, ou d’analogues de prostaglandine, 1 fois par jour, est ainsi recommandée.
C’est une solution alternative à l’énucléation ou à la pose d’un implant intrascléral.
Cette dernière est administrée par voie intravitréenne.
Elle peut se poursuivre jusqu’à 3 à 4 mois après l’intervention chirurgicale. La plupart du temps, le globe oculaire reste d’un volume acceptable.
Parmi les cas réfractaires, 50 % le restent malgré une nouvelle injection. Une résistance à la gentamicine semblerait exister chez certains individus.
sont une hémorragie intra-oculaire ou sous-conjonctivale postopératoire, une cataracte, une opacification de la cornée, ainsi qu’une phtisie du bulbe oculaire après 6 à 12 mois dans 10 % des cas.
(1) Médicament humain.
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