La prise en charge nutritionnelle de l’obésité féline - Le Point Vétérinaire n° 313 du 01/03/2011
Le Point Vétérinaire n° 313 du 01/03/2011

NUTRITION FÉLINE

Dossier

Auteur(s) : Laurence Yaguiyan-Colliard

Fonctions : Unité de médecine de l’élevage
et du sport (secteur nutrition clinique)
ENV d’Alfort
7, avenue du Général-de-Gaulle
94700 Maisons-AlfortCentre hospitalier vétérinaire Frégis
43, avenue Aristide-Briand
94110 Arcueil

L’obésité féline est une maladie à part entière, et sa prise en charge peut être un défi pour le praticien.

Avoir un chat impose le plus souvent de le stériliser, soit pour limiter les naissances, soit tout simplement pour vivre confortablement avec lui en appartement. Or la stérilisation réduit de 30 % ses besoins énergétiques et s’accompagne parfois d’une dérégulation de la prise alimentaire, le chat ayant tendance à manger davantage. De plus, la vie en milieu clos réduit considérablement ses besoins énergétiques. Ajouté à cela, le chat a une dépense énergétique relativement faible par rapport à sa taille (un chat a besoin de deux fois moins d’énergie qu’un chien de même taille). Ainsi, tout est réuni pour que le chat souffre rapidement d’une surcharge pondérale sévère (figure).

Les chiffres de surpoids et d’obésité varient d’une étude à l’autre. Cependant, les chats en surpoids sont nombreux en consultation et il n’est pas rare d’examiner des animaux pesant deux fois leur poids optimal (photo 1).

L’obésité est une maladie. Elle induit un état inflammatoire chronique qui, chez le chat comme chez l’homme, s’accompagne de modifications métaboliques profondes pouvant, par exemple, induire un diabète sucré [8, 9]. De plus, elle aggrave toutes les maladies existantes, entraînant une diminution de la qualité et de l’espérance de vie de l’animal. Un chat obèse n’est jamais en bonne santé. Chez l’homme, une étude récente sur 900 000 personnes publiée dans The Lancet a prouvé que le surpoids est un facteur isolé de morbidité et de mortalité [6].

Cela demande tout d’abord un dépistage du surpoids et de l’obésité, ainsi qu’une prise de conscience de la part du propriétaire. Une fois diagnostiqué, un bilan de santé est conseillé pour évaluer les fonctions rénale et hépatique et écarter le diabète sucré subclinique. Chez le chat sain, faire maigrir est long et difficile, mais pas impossible. La prise en charge nutritionnelle doit toujours s’accompagner d’une évaluation de l’environnement du chat et de l’amélioration de son milieu(1).

Reconnaître et objectiver l’obésité féline

Chez le chat adulte, le suivi du poids est utile car il doit rester stable pendant toute la vie de l’animal. Une variation de poids de plus de 5 % en 1 mois ou 10 % en 6 mois doit alerter le praticien et le conduire à proposer des adaptations nutritionnelles. Le propriétaire doit être encourager à peser régulièrement son animal, et à reporter ces mesures sur le carnet de santé ou une fiche personnalisée de la clinique. En routine, une pesée trimestrielle semble raisonnable. En établissant le poids du panier de transport, le propriétaire peut aussi venir peser son chat à la clinique, sans avoir à le sortir dans la salle d’attente. À la suite d’une stérilisation, idéalement, la pesée est bimensuelle pendant 3 mois, puis mensuelle jusqu’à 6 mois car la prise de poids peut être rapide chez le chat.

Il existe une échelle validée qui permet aisément de déterminer l’état corporel de l’animal (chien ou chat) (encadré) [4]. L’obésité se définit comme un surpoids de 20 %. Avec l’habitude, il est possible de noter les chats par demi-point, chaque point correspondant à 10 % d’écart de poids. Cette échelle permet donc d’estimer le poids idéal de l’animal. Une autre échelle a également été validée à partir de mesures corporelles, mais reste plus délicate à mettre en application en routine [2].

La sous-estimation de l’état corporel du chat par son propriétaire est un facteur de risque d’obésité [1]. Un chat fin et élancé est souvent jugé maigre par le propriétaire, qui l’incite alors à manger davantage. Il est ainsi important de faire pratiquer la palpation par le maître. Cet exercice peut l’aider à prendre conscience que son chat n’est pas normal mais en surpoids. Le rôle du vétérinaire est d’alerter le propriétaire, qui choisit alors de remédier ou non à cette surcharge. Cette échelle a cependant une limite : il existe des chats possédant peu de graisse sous-cutanée (donc un score de 3/5) et qui présentent pourtant une accumulation de graisse abdominale. Il est important de faire maigrir ces animaux.

Chez le chaton, la notation est la seule façon d’estimer si le poids est correct. Il est physiologiquement peu musclé et doit avoir un état corporel de 2,5 ou 3/5. Le propriétaire doit surveiller la “poche” de graisse en région inguinale pendant la croissance. Son apparition et son développement signe un excès énergétique : il convient alors de proposer un aliment pour adulte (moins riche en calories) aux animaux ayant atteint leur stature adulte ou un aliment de croissance moins calorique. Là encore, l’environnement du chat (jeux, distributeur d’aliments, etc.) doit être amélioré afin d’allonger le temps de prise alimentaire.

Il convient de demander au propriétaire d’évaluer lui-même le poids de son animal “sans le gras”, en précisant que ce n’est pas forcément le poids souhaité pour le chat. Cela donne une idée de la perception du maître, qui sous-estime parfois le surpoids de son chat. Le praticien estime donc le poids idéal, fait estimer le poids par le propriétaire, en lui expliquant l’équivalence palpation des côtes et pourcentage de surpoids, et rappelle que l’obésité se définit comme une surcharge pondérale de 20 %.

1 Réaliser un historique alimentaire

Une fois le surpoids constaté, il convient de comprendre comment et pourquoi cette prise de poids a eu lieu. Là encore, encourager les propriétaires à peser régulièrement leur chat est une aide précieuse. Un changement d’alimentation ou d’environnement, une stérilisation peuvent entraîner une augmentation rapide du poids.

Il convient aussi de connaître le ou les aliments utilisés, la quantité proposée, ainsi que le mode de distribution. Rares sont les propriétaires donnant des aliments secs à leur chat, qui peuvent indiquer les quantités précises. Il convient alors de les estimer en fonction soit du volume, soit de la durée de vie d’un sac. Pour calculer la quantité d’énergie apportée, compter grossièrement 4 kcal/g de croquettes et 1 kcal/g d’aliment humide. De même, connaître l’avis du propriétaire sur l’appétit de son chat est intéressant. Cela permet d’évaluer la quantité d’aliments habituellement consommée et les préférences de l’animal. Ces deux paramètres sont à respecter lors de la prescription. Le volume doit être conservé (voire augmenté si le chat est décrit comme affamé), ainsi que les formes d’aliments habituellement consommées ou désirées par le propriétaire. Cette personnalisation de la prescription est un minimum pour un suivi de l’amaigrissement et l’établissement du partenariat entre le vétérinaire (et la clinique) et le propriétaire.

3 Calcul de la ration énergétique et choix de la ration

Le seul moyen de faire maigrir un chat est de réduire l’apport énergétique. Cet apport est diminué de 40 % par rapport à la ration d’entretien [3, 7]. Cela ne s’accompagne en aucun cas d’une diminution des apports en nutriments. Un aliment ou une ration spécialement formulé est indispensable. Les deux médicaments existant actuellement dans le cadre de l’accompagnement de l’amaigrissement chez le chien ne doivent pas être utilisés chez le chat. De toute façon, même chez le chien, l’amaigrissement est indissociable de la prise en charge nutritionnelle.

Les calculs sont les suivants :

– besoin énergétique (BE) d’un chat adulte : BE (poids idéal) = 100 P0,67 en kcal EM (énergie métabolisable)/j avec le P, le poids estimé idéal du chat en kg ;

– apport énergétique (AE) de l’amaigrissement : AE (poids idéal) = BE x 0,6 (tableau 1).

Plusieurs cas se présentent, suivant le choix de la ration.

Ration industrielle sèche

Seuls les aliments diététiques formulés pour l’amaigrissement sont indiqués. Il n’est pas possible de faire maigrir un chat en sécurité avec des aliments physiologiques, même “light”. À partir de la densité énergétique de l’aliment, indiquée dans le livre de produits fourni par le fabricant, la quantité de croquettes nécessaire est facile à déterminer. Le propriétaire doit les peser car les gobelets ne sont pas assez précis. Un fabricant propose des croquettes diététiques d’amaigrissement en sachet de 20 g, qui peuvent être utilisées si le coût semble acceptable au propriétaire. Il est également indispensable de rendre les croquettes difficiles d’accès, en les répartissant dans l’environnement, en ayant recours à des systèmes de distributeurs. Tous les moyens et l’imagination sont utiles. Le simple fait de mettre les croquettes dans un gobelet en plastique fixé sur un support oblige le chat à les récupérer avec la patte et allonge ainsi grandement le temps de prise alimentaire.

Ration industrielle mixte sèche et humide

Le fait de donner une part d’aliment humide augmente le volume de la ration. Des légumes peuvent également être ajoutés (courgettes par exemple, 13 kcal EM/100 g) si le volume ne suffit pas. Le “frein” est souvent économique. Une façon simple de procéder est d’indiquer le budget d’un sachet ou d’une boîte par jour, et de voir si cela est acceptable pour le propriétaire. La période d’amaigrissement s’étend en général sur plusieurs mois et le coût doit donc en être supportable pour la famille. En fonction du budget, il suffit alors de proposer un demi-sachet (boîte) ou un quart de sachet (boîte), de calculer l’énergie apportée par l’aliment (fiche de produit) et de compléter par la quantité de croquettes nécessaire pour couvrir l’apport énergétique d’amaigrissement. Là encore, les croquettes doivent être distribuées précisément. Il est recommandé d’utiliser les mêmes stratagèmes d’accessibilité des croquettes que précédemment et de répartir la ration en au moins trois repas par jour, en prévoyant un repas avant le coucher.

Ration ménagère

Les rations ménagères sont extrêmement modulables et adaptables à l’appétit et aux goûts de l’animal (tableau 2 complémentaire sur www.WK-Vet.fr).

Pour mélanger une ration ménagère et des croquettes, il suffit simplement d’apporter la moitié de l’énergie par chacun des items.

Il convient de prévoir au moins une semaine de transition alimentaire, avec incorporation progressive des nouveaux aliments, d’un point de vue tant digestif que d’acceptation par le chat. La similitude de la forme de l’aliment aux habitudes de l’animal met en général à l’abri des refus définitifs.

Dans tous les cas, il est indispensable de vérifier au cours de la première semaine d’instauration de la ration que le chat la consomme bien et entièrement.

Risques de l’amaigrissement chez le chat

Risque métabolique

Le chat a un besoin énergétique d’activité très faible. Dès qu’il consomme moins de la moitié de son besoin énergétique (55 % de restriction), une stéatose hépatique est constatée expérimentalement. S’il consomme le quart de son besoin énergétique, il peut développer une lipidose hépatique. Il est donc impératif de ne pas établir des restrictions énergétiques trop intenses et que le chat consomme sa ration dans son intégralité.

Risque comportemental

La faim peut conduire à des miaulements intempestifs, la nuit principalement, voire à de véritables agressions. Il convient d’expliquer au propriétaire que si le chat devient pénible voire agressif, il doit appeler la clinique. Lorsque la ration prescrite ne contient que des croquettes, une part d’aliment humide (industrielle ou ménagère) est introduite pour en augmenter le volume.

Suivi de l’animal…

Quand le praticien s’est assuré que le chat consomme bien sa ration, le rythme de ses visites dépend des relations établies avec les propriétaires. Un bilan peut être réalisé après un mois, en laissant la possibilité au propriétaire de venir ou d’appeler en cas de besoin.

Évaluation de l’amaigrissement le premier mois

La consultation d’évaluation de la ration après 4 ? semaines offre la possibilité de réaliser un premier bilan.

L’animal est tout d’abord examiné. Sa perte de poids moyenne en pourcentage du poids initial par semaine, l’état de son pelage et les questions sur d’éventuels troubles digestifs, l’appétit, ou encore son comportement font partie de ce premier “état des lieux”.

Les réponses du propriétaire vont permettre d’appréhender sa perception de l’amaigrissement. Il est alors facile de détecter des doutes, une démotivation, ou encore des questionnements sur l’utilité ou la sécurité de ce traitement. Il convient de répondre point par point à toute question ou incertitude.

L’objectif recherché se situe entre 1 et 2 % de perte de poids par semaine. Au-delà de 2 %, la perte est trop rapide. Quand c’est le cas, en général, les propriétaires appellent car le chat est difficile. En dessous de 0,5 % par semaine, l’amaigrissement est trop lent. Mais si les propriétaires sont satisfaits et que le chat se porte bien, c’est aussi acceptable. Néanmoins, il convient de vérifier que la perte de poids se poursuit.

En cas d’échec ou de résultats non satisfaisants, il est spontané de remettre en cause le propriétaire. Suit-il les recommandations à la lettre ? Si ce n’est pas le cas, pourquoi ? Le plus souvent, il pense que le régime est trop drastique. Il convient alors d’augmenter le volume de la ration ou de modifier un peu les aliments pour les satisfaire, lui et son chat.

Si la prescription est respectée et que le chat ne maigrit pas, il convient de diminuer les apports caloriques de 10 % sans modifier le volume de la ration.

Si la ration a été modifiée, le propriétaire et son chat sont revus le mois suivant pour un nouveau bilan. Sinon, une visite trimestrielle peut suffire. Pendant ce temps, l’animal est régulièrement pesé (au moins une fois par mois) et le poids est communiqué à la clinique. Cela permet au praticien (avec l’aide de son auxiliaire) de remarquer s’il arrête de maigrir ou de répondre rapidement aux interrogations du propriétaire afin de soutenir son effort.

C’est un travail long et qui demande de l’écoute de la part du praticien et de sa structure. Mais 75 % de surpoids signifie, chez le chat, au mieux 75 semaines d’amaigrissement. Il est donc important que l’animal et son propriétaire ne soient pas frustrés.

Arrêt de l’amaigrissement

L’expérience montre que le poids du chat se stabilise souvent à celui souhaité par le propriétaire. Il est donc important d’écouter ce dernier, qui fera alors comprendre qu’il ne souhaite plus poursuivre.

La motivation du praticien à convaincre le propriétaire dépend de sa perception du chat (son surpoids est-il médicalement acceptable ?), du souhait réel du maître et de la perte pondérale déjà obtenue. C’est une démarche très individuelle : un chat qui a perdu 4 kg et qui pourrait encore perdre 500 g, cela vaut-il la peine ? Le risque est que le propriétaire ne revienne plus et que le chat reprenne rapidement tous ses kilos, l’effet rebond étant également reconnu chez les chiens et les chats [5].

La courbe de perte de poids aide à choisir la ration de stabilisation. Selon notre expérience, surtout chez des chats très obèses, le poids se stabilise de lui-même à un niveau proche du poids optimal estimé. Dans ce cas, la ration d’amaigrissement est maintenue. Aucune contre-indication majeure à continuer ces aliments n’existe. La seule attention à apporter concerne les effets digestifs des aliments riches en fibres. À long terme, si un ralentissement du transit survient, le chat peut présenter une constipation. Pour les aliments diététiques riches en protéines, la surveillance de la fonction rénale est également conseillée chez l’animal vieillissant. Ces aliments ne favorisent pas une insuffisance rénale, mais ils ne sont pas adaptés à des individus insuffisants rénaux. Comme pour tout aliment diététique, un contrôle biannuel paraît raisonnable.

Si le chat est encore en perte de poids, une partie des aliments industriels peut être remplacée par un aliment “light”. Par exemple, dans une ration industrielle contenant une part humide et une part sèche, le praticien change les croquettes. Un contrôle mensuel est indispensable jusqu’à la stabilisation du poids. Quand le poids se stabilise, c’est la ration idéale. Si l’animal reprend du poids, c’est qu’il était en phase de stabilisation ou que ses propriétaires se sont relâchés. Un chat qui a été obèse reprend très vite du poids, le maître doit donc comprendre qu’il doit rester vigilant.

Conclusion

Faire maigrir un chat, c’est d’abord reconnaître qu’il est en surpoids ou obèse. C’est un processus compliqué et long car les besoins énergétiques du chat sont faibles et des précautions sont à prendre d’un point de vue tant comportemental que métabolique. Malgré cela, il est possible de faire maigrir un chat, il suffit que le propriétaire mais aussi le praticien en soient convaincus. En médecine vétérinaire, tout un panel d’aliments diététiques sûrs et variés est à disposition, permettant une personnalisation de la ration, gage de réussite.

(1) Voir l’article “Gestion de l’obésité chez le chat : aspects comportementaux” de N. Massal et coll., dans ce numéro.

ENCADRÉ
Évaluation de l’état corporel d’un chat

Les mains sont placées à plat de chaque côté du thorax (à mi-hauteur) et par un mouvement d’avant en arrière (la peau suit le mouvement des mains) il doit être possible de compter les côtes avec la pulpe des doigts et ce sans appuyer. À l’issue de cette palpation, le praticien peut donner une note d’état corporel :

– 1/5 : maigreur (sous-poids supérieur ou égal à 40 %), la couche adipeuse recouvrant les côtes est inexistante ;

– 2/5 : minceur (sous-poids supérieur ou égal à 20 %), la couche adipeuse recouvrant les côtes est très faible ;

– 3/5 : optimal (poids idéal), les côtes sont facilement comptées ;

– 4/5 : surpoids (d’environ 20 %), il est nécessaire d’appuyer pour compter les côtes ;

– 5/5 : obésité (surpoids supérieur ou égal à 40 %), même en appuyant le praticien ne peut pas compter les côtes.

D’après [4].

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