Conduite à tenir en cas de mortalité de jeunes agneaux - Le Point Vétérinaire n° 305 du 01/05/2010
Le Point Vétérinaire n° 305 du 01/05/2010

Néonatalogie des ovins

Mise à jour

CONDUITE À TENIR

Auteur(s) : Bernard Leterrier

Fonctions : Clinique vétérinaire Avenue des acacias 05200 Embrun
Membre de la Commission ovine SNGTV

Le tableau clinique d’une mortalité d’agneaux est souvent très varié. La démarche diagnostique et le traitement en urgence s’accompagnent de l’évaluation et de la correction des facteurs de risque.

Dans les élevages français de viande ovine, 1 agneau sur 10 en moyenne meurt avant l’âge de 10 jours. Un taux de mortalité de 5 % des agneaux avant sevrage dans un troupeau est considéré comme faible et économiquement supportable. En revanche, lorsque la mortalité atteint 30 %, elle est considérée comme forte et met en péril la survie économique de l’élevage.

Sur le plan national, les pertes économiques annuelles dues à la mortalité des agneaux représentent 27 à 48 millions d’euros par an. Le calcul est établi sur la base de 10 % de mortalité, rapportée à un cheptel de 6 millions de brebis et à une perte de 45 à 80 € par agneau.

Confronté à une mortalité d’agneaux, le vétérinaire doit réagir rapidement et ne pas accepter ce phénomène comme une fatalité, mais proposer des solutions immédiates pour l’enrayer et mettre en place des mesures de prévention à court et moyen termes.

Étape 1 : signes d’alerte et commémoratifs

Le vétérinaire est généralement appelé lorsqu’un éleveur observe dans son troupeau une mortalité persistante, répétitive, atteignant rapidement 10 % des agneaux. Avant sa visite d’élevage, le praticien doit retracer l’historique du syndrome en questionnant l’éleveur, afin d’évaluer l’importance du phénomène :

– depuis combien de temps la mortalité est-elle apparue ?

– est-elle survenue au moment de la mise bas ou plusieurs jours après ?

– quel est le pourcentage d’agneaux touchés ?

– quels ont été les soins pratiqués ? Ont-ils été efficaces ?

– la mortalité persiste-t-elle ?

Certains éleveurs peuvent solliciter le vétérinaire au moment d’une délivrance de médicaments pour un simple conseil. Ce questionnement permet alors de mettre en évidence la nécessité d’une visite, ou, du moins, de motiver l’examen d’agneaux malades ou l’autopsie d’individus morts ou euthanasiés au cabinet.

Étape 2 : observation des symptômes

L’examen des agneaux malades est réalisé dans l’élevage, ou parfois au cabinet, sur les animaux amenés par l’éleveur.

Le praticien se renseigne tout d’abord sur l’âge des agneaux et leur naissance (portée unique, double ou triple), et demande s’ils tètent. Ensuite, il évalue leur état corporel (maigreur), réalise un examen du cordon ombilical, de la respiration, de la toison (glabre, hirsute), de la vigilance (coma, agneau mou), et recherche la présence d’une diarrhée (quantité et couleur), de bave autour de la bouche, d’un ballonnement de l’abdomen et d’une déshydratation (pli de peau, œil). D’après les symptômes observés et les commémoratifs recueillis, il oriente son diagnostic [1, 2].

• Lors de refus de tétée, de perte de vigilance, d’hypothermie, de maigreur, de coma et de mort dans les 48 heures après la naissance, un syndrome inanition-hypothermie-hypoglycémie (SIHH) est suspecté (encadré 1) [2]. Dans ce cas, l’éleveur peut être interrogé sur le comportement de la mère et le poids de naissance de l’agneau (photo 1).

• L’observation d’agneaux baveurs qui refusent de téter, qui sont maigres et présentent parfois une diarrhée jaune fait suspecter une colibacillose endotoxinique (photo 2).

• Une diarrhée jaune et profuse chez des agneaux de moins de 8 jours, qui s’accompagne d’une déshydratation (œil enfoncé dans l’orbite et persistance du pli de peau) et conduisant à la mort en 48 heures après une phase de coma signe souvent une colibacillose diarrhéique et septicémique (photo 3).

• Les agneaux mous de moins de 10 jours, qui ont des difficultés à se tenir debout ou sont atteints de parésie, et présentant une discrète diarrhée jaune et un abdomen ballonné (gros ventre) sont souvent atteints de colibacillose à entérotoxines paralysantes (photo 4) [1].

• Lorsque des agneaux de plus de 8 jours présentent une diarrhée jaune profuse sans altération de l’état général au début de l’évolution de la maladie, une cryptosporidiose, généralement très contagieuse, est suspectée (photo 5).

• Pour des agneaux qui meurent en quelques heures et sans symptômes, le diagnostic est orienté vers une entérotoxémie.

• L’observation de quelques agneaux chétifs, hirsutes et parfois trembleurs évoque une atteinte probable de border disease (photo 6). Cette maladie s’accompagne d’une baisse d’immunité du lot d’agneaux, qui peut développer des infections opportunistes (ecthyma, pasteurellose), et d’avortements de brebis à tous les stades de gestation.

Souvent, le tableau clinique est varié, sans symptômes spécifiques d’une pathologie précise. Des agneaux morts côtoient des agneaux mous ou baveurs, d’autres toussent, etc. D’après les commémoratifs recueillis et les signes observés, le praticien ne peut orienter son diagnostic vers une affection particulière. C’est l’autopsie qui permet de l’établir dans la majorité des cas.

Étape 3 : Examens nécropsiques et prélèvements

1. Examen nécropsique

L’autopsie d’un ou de plusieurs agneaux morts, ou sacrifiés (afin d’obtenir des lésions parfaitement interprétables), est complétée éventuellement par des prélèvements d’organes destinés au laboratoire pour une identification bactérienne ou virale, et un antibiogramme si nécessaire. Le diagnostic suspecté à l’examen clinique peut être confirmé à partir des lésions observées :

– une vacuité totale de la caillette fait suspecter un SIHH si les symptômes et les commémoratifs correspondent à ce syndrome (photo 7) ;

– une rétention de méconium, une petite quantité de colostrum dans la caillette et l’éventuelle présence de litière sont en faveur d’une colibacillose endotoxinique ;

– une congestion intestinale sans vacuité de la caillette, avec une diarrhée jaune, évoque une colibacillose diarrhéique, voire septicémique, si une dégénérescence du foie et du rein est associée (photo 8) ;

– un rein pulpeux et un foie toxi-infectieux signent une entérotoxémie néonatale (photo 9) ;

– une maigreur et une diarrhée jaune abondante sont en faveur d’une cryptosporidiose ;

– des pneumopathies évoquent une atteinte du lot par la pasteurellose.

2. Prélèvements

Les prélèvements pour le diagnostic bactériologique ou parasitaire sont effectués sur le contenu intestinal, le foie et le rein.

Un antibiogramme est réalisé sur la souche microbienne isolée.

Le diagnostic de border disease est confirmé par antigénémie sur du sang prélevé sur tube EDTA.

La confirmation de la circulation du virus dans l’élevage est effectuée par une recherche sérologique des anticorps BVD (diarrhée virale bovine) sur un lot de 20 agnelles de moins de 6 mois.

Étape 4 : mesures immédiates individuelles

1. Traitement des agneaux atteints de SIHH

La lutte contre le SIHH est réalisée par l’éleveur, dont le travail est primordial. Le rôle du praticien est de lui donner les conseils pratiques appropriés [2].

Veiller à la prise du colostrum

Le premier jour, un agneau de 4 kg boit 1,5 l de colostrum, qui remplit trois rôles essentiels : nutritif, immunoprotecteur et laxatif. L’absorption des immunoglobulines par la muqueuse intestinale est de 100 % pendant les 6 premières heures, puis décroît à 60 % 12 heures après la naissance. La consommation du colostrum de la mère détermine la résistance de l’agneau aux infections pendant les 3 premières semaines de sa vie.

Il convient ainsi de vérifier la quantité bue par un agneau et ses conditions d’agnelage, ses besoins étant plus élevés s’il naît en plein air [1]. En cas de déficit constaté (mammite ou absence de lait dans un quartier), le praticien conseille à l’éleveur de sonder l’agneau avec un pélican afin de lui administrer 50 ml de colostrum décongelé ou du commerce 4 ou 5 fois par jour (photo 10).

Réformer les brebis ayant présenté des mammites avant la mise à la lutte évite les mauvaises surprises au moment de l’agnelage.

Lutter contre l’hypothermie

L’hypothermie est due à la faible couverture laineuse de certains agneaux (race charolaise par exemple), aux plis cutanés, aux mauvaises conditions de bergerie, au froid et à l’humidité, à une prise de colostrum insuffisante, et est aggravée par un comportement maternel déficient.

Le conseil à donner à l’éleveur est de réchauffer l’agneau (warming box, lampe), de le nourrir et de le réhydrater par voie orale, avec le pélican, ou parentérale, avec du sérum glucosé isotonique intrapéritonéal (100 ml par injection).

2. Lutte contre la colibacillose néonatale

La prévention passe par l’hygiène de la mise bas, du cordon ombilical de l’agneau et des litières. En clinique, la mesure essentielle est la réduction du niveau alimentaire des mères, qui induit la diminution de la sécrétion lactée et atténue considérablement le syndrome colibacillose.

Si les brebis sont en bergerie, il convient de supprimer les concentrés et la luzerne pendant 7 jours ; si elles sont au pâturage, préférer une pâture maigre ou une lande.

Les vaccins destinés aux bovins contre les colibacilloses peuvent être utilisés préventivement chez les brebis en fin de gestation, bien que les souches de colibacilles soient différentes.

Le traitement doit être précoce. Il consiste en l’administration d’antibiotiques (colistine ou quinolones) injectables par voie sous-cutanée ou orale. Ce traitement est complété par une réhydratation par voie orale, intrapéritonéale ou sous-cutanée, et éventuellement d’une métaphylaxie par voie orale, en incorporant, par exemple, du TMP sulfa® à l’aliment démarrage pendant 5 jours.

3. Lutte contre l’entérotoxémie

Là aussi, il convient de réduire le niveau alimentaire des brebis mères. Les agneaux peuvent être vaccinés à l’âge de 10 jours avec des vaccins contenant les souches appropriées, et, éventuellement, une métaphylaxie est instaurée à base de β-lactamines injectables ou par voie orale.

4. Lutte contre la cryptosporidiose

La prévention et le traitement reposent sur l’administration de lactate d’halofuginone (Halocur®), à la dose de 100 mg/kg/j, du 1er au 10e jour (ou tous les 2 jours).

Les locaux doivent être désinfectés avec du Sorgene® à 4 %, par exemple.

Étape 5 : Mesures préventives collectives

La maîtrise des facteurs de risque de la mortalité néonatale vient en complément du diagnostic et des traitements d’urgence, à la suite d’observations effectuées en bergerie chez les agneaux malades ou morts. Il existe trois groupes de facteurs de risque de la mortalité néonatale, selon qu’ils sont liés au troupeau, à l’agnelage ou à la période de gestation des brebis. Leur contrôle peut avoir un effet :

– immédiat, comme l’hygiène de la litière ou le passage des agneaux doubles en case d’agnelage ;

– à moyen terme, telle la maîtrise du poids des agneaux à la naissance ;

– à long terme, comme la maîtrise du renouvellement du troupeau ou la construction d’un nouveau bâtiment pour respecter des normes d’hygiène [3].

1. Facteurs de risque liés au troupeau

Infections abortives

La salmonellose abortive à Salmonella abortus ovis a un impact direct et important sur la mortinatalité car elle atteint la brebis et le fœtus, et, par conséquent, l’agneau nouveau-né naît malade (diarrhée, pneumonie, etc.) et peut mourir. Le rôle du colostrum comme source importante de salmonelles et facteur de mortinatalité n’est pas à négliger.

Les autres infections abortives couramment rencontrées, telles la chlamydiophylose, la toxoplasmose et la coxiellose, sont des facteurs de risque non négligeables de mortalité des jeunes agneaux. Ces maladies provoquent des placentites. L’agneau né vivant peut présenter un poids inférieur, une hypoxie ou une sous-nutrition, ce qui augmente sa réceptivité vis-à-vis des infections microbiennes opportunistes. Contrôler les infections abortives, c’est maîtriser un facteur de risque.

Prolificité élevée

Une prolificité élevée est un facteur de risque de mortalité néonatale, mais ce constat ne doit pas remettre en cause le choix de l’éleveur d’un taux supérieur à 140 % (encadré 2). Toutefois, une attention doit être apportée à l’alimentation des brebis en fin de gestation, en particulier au cours des 3 dernières semaines, une sous-alimentation à cette période se traduisant par des agneaux légers à la naissance, notamment pour les portées multiples [5]. En revanche, cette prolificité élevée doit inciter l’éleveur à mieux maîtriser l’ensemble de sa conduite d’élevage, afin que la mortalité n’en annule pas le bénéfice.

Âge du troupeau

La mortalité est plus élevée dans les troupeaux jeunes. Un poids plus faible des agneaux à la naissance et/ou une immunité moins forte de l’élevage vis-à-vis des infections néonatales sont des explications plausibles de ce phénomène. Néanmoins, laisser vieillir le troupeau n’est pas la bonne solution. Assurer un renouvellement régulier à 20 % est la pratique la plus favorable.

2. Facteurs de risque liés à la période de gestation

État d’entretien des brebis en début de gestation

L’amaigrissement des brebis pendant la première moitié de la gestation, même modéré, est un facteur de risque de la mortalité néonatale. L’état corporel de celles-ci est évalué par la méthode de palpation lombaire (photo 11).

Parasitisme

Le parasitisme gastro-intestinal peut être lié directement à l’état d’entretien des brebis.

Gestion des brebis en fin de gestation

En fin de gestation, les brebis ont besoin de calme. Les stress sont à éviter : les vermifugations, les vaccinations, le transport, la formation de lots, les attaques de chiens, etc. L’introduction de nouvelles brebis dans le troupeau en perturbe l’équilibre, la sociologie et la hiérarchie, avec des conséquences sur le comportement des animaux et, ainsi, une sous-alimentation de certains.

3. Facteurs de risque liés à l’agnelage

Poids des agneaux à la naissance

Les agneaux dont le poids est inférieur à 2,5 kg sont très fragiles (photo 12) [3, 5]. Pour eux, le risque de mourir est 4 à 5 fois plus élevé que pour les autres. Il est nécessaire de leur apporter une attention particulière pour assurer leur survie. De plus, la désinfection du nombril avec une solution iodée (teinture, alcool ou glycérine iodée) est requise.

Température de la bergerie

Une température inférieure à 10 °C, de surcroît sur litière humide, favorise la mortalité.

Hygiène du bâtiment

Le respect des normes d’hygiène est indispensable (encadré 3). Le curage de désinfection annuel de la bergerie est primordial. De plus, le passage des agneaux doubles en case d’agnelage en respectant les normes d’hygiène réduit la mortalité néonatale car elle favorise l’adoption des nouveau-nés.

Devant une mortalité d’agneaux, le vétérinaire oriente son diagnostic en fonction des symptômes et des lésions observées, et réalise les prélèvements appropriés. Après avoir administré les traitements en urgence et donné nombre de conseils pratiques à l’éleveur, il met en place des mesures correctives dans l’élevage en tenant compte des facteurs de risque, l’association de plusieurs d’entre eux entraînant une mortalité néonatale importante. Les mesures préventives prises au niveau collectif permettent de prévenir ce phénomène.

Références

  • 1 – Autef P. Dominantes de la pathologie ovine en élevage viande. Dominantes pathologiques du péripartum. Point Vét. 2002;33(n°spécial):8-11.
  • 2 – Bourassa R. Mieux vaut prévenir tôt qu’espérer guérir plus tard. Symposium ovin : Maîtriser la production ovine pour mieux en vivre. Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec. 2006.
  • 3 – Calavas D. Prévention de la mortalité néonatale des agneaux, bilan de trois années de suivi. Centre d’écopathologie animale. Collection mode d’emploi. 1992.
  • 4 – Leterrier B. Des agneaux meurent, que faire ? Conduite à tenir par le praticien en cas de mortalité de jeunes agneaux. Proceedings des Journées nationales des GTV. 13-15 mai 2008:813-817.
  • 5 – Sagot L, Meissonnier C. Effets du poids à la naissance sur le taux de mortalité des agneaux. Proceedings Journées nationales du GTV, Nantes, 13-15 mai 2009:809-811.

Encadré 1 : Syndrome inanition-hypothermie-hypoglycémie

Le syndrome inanition-hypothermie-hypoglycémie (SIHH) atteint les agneaux durant les 48 premières heures de leur vie. Ce n’est pas un phénomène infectieux mais physiologique, aggravé par les facteurs de risque. Le colostrum joue un rôle essentiel dans la thermogenèse, la production de chaleur par l’agneau à partir de ses réserves énergétiques et le gras formé durant la dernière moitié de la gestation. Ainsi, un agneau qui ne consomme pas le colostrum présente une hypothermie et une hypoglycémie, surtout s’il naît maigre, au froid, et qu’il n’est pas accepté par sa mère.

D’après [2].

Encadré 2 : Calcul du taux de prolificité

Nombre d’agneaux nés/Nombre de brebis ayant mis bas × 100 = taux de prolificité

Encadré 3 : Normes d’hygiène à respecter dans une bergerie

• Température d’agnelage : 10 °C au minimum sur litière sèche.

• Volume d’air : 6 m3 par brebis. Surveiller la ventilation.

• Température mesurée à 10 cm de la litière : inférieure à 35 °C.

• 1 m2 par brebis + 0,35 m2 par agneau.

• Paillage : 0,5 kg/brebis/j.

• Longueur d’auge : 1 m linéaire pour 3 brebis.

D’après [4].

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