Adénocarcinome des glandes apocrines chez un chat norvégien - Le Point Vétérinaire expert canin n° 377 du 01/07/2017
Le Point Vétérinaire expert canin n° 377 du 01/07/2017

ONCOLOGIE

Article de synthèse

Auteur(s) : Laetitia Duler*, Isabelle Desmas**

Fonctions :
*Oregon State University, Lois Bates Acheson
Veterinary Hospital, 700 Magruder Hall 30 SW
Street 97333 Corvallis, Oregon, États-Unis
laetitia.duler@oregonstate.edu
**Davies Veterinary Specialists,
Manor Farm Business Park, Higham Gobion,
Hitchin, SG53HR, Royaume-Uni

L’adénocarcinome des glandes apocrines anales, tumeur cutanée bien connue chez le chien, est rare chez le chat. Ce cas clinique explore la prise en charge à apporter dans cette espèce.

Si l’adénocarcinome des glandes apocrines anales est une tumeur relativement connue et étudiée chez le chien, elle est, en revanche, rare chez le chat. En raison du peu de cas recensés dans les publications, la prise en charge de ce type de néoplasie dans l’espèce féline ne fait pas encore l’objet d’un consensus. Une intervention chirurgicale est primordiale. Ses effets peuvent être complétés par des thérapies adjuvantes telles que la chimiothérapie ou la radiothérapie, même si leurs modalités de mise en œuvre restent à définir.

CAS CLINIQUE

1. Anamnèse

Un chat norvégien mâle âgé de 11 ans est référé pour une masse anale, remarquée de façon fortuite par le vétérinaire traitant. La propriétaire rapporte la présence récente d’une apathie, de selles ramollies et de nausées, qui ont rétrocédé grâce à un traitement homéopathique (arnica, acide nitrique). Une cytoponction à l’aiguille fine de la masse est réalisée par le vétérinaire généraliste et son analyse cytologique révèle un adénocarcinome des glandes apocrines du sac anal. L’animal présente également une alopécie chronique depuis plusieurs années, considérée par les auteurs comme indépendante de la néoplasie péri-anale et qui n’est pas abordée dans la prise en charge de ce cas.

2. Examen clinique

L’examen clinique d’admission ne révèle aucune anomalie des grandes fonctions. La température n’est pas prise en raison de la masse, responsable d’une obstruction partielle du sphincter anal (photo 1). Une masse sous-cutanée de 2 cm de diamètre, indurée et douloureuse, localisée ventralement sur la partie gauche de l’anus, est confirmée lors de l’examen rectal. L’animal présente une zone alopécique en regard des lombes. Deux masses indurées sous-cutanées ventrales sont aussi palpables au niveau de l’abdomen.

3. Diagnostic différentiel

Les hypothèses diagnostiques les plus probables lors de masse anale chez le chat sont les suivantes :

– une néoplasie (sarcome des tissus mous, mastocytome, tumeur basocellulaire, etc.) ;

– une inflammation ou une infection : sacculite, abcès sous-cutané ;

– un hématome ;

– un granulome ;

– un kyste.

Les hypothèses diagnostiques avancées pour les masses cutanées et sous-cutanées ventrales sont les suivantes :

– une néoplasie (sarcome des tissus mous, lipome, tumeur basocellulaire, mastocytome, etc.) ;

– une lymphadénomégalie sous-lombaire (secondaire à une inflammation ou à une infection, métastases de la néoplasie anale) ;

– un abcès ou un corps étranger ;

– un hématome ;

– un granulome.

À cette étape de la prise en charge de l’animal, l’alopécie est considérée comme un trouble dermatologique indépendant de la masse anale, puisqu’elle est chronique et très antérieure à l’apparition de celle-ci. L’hypothèse d’une alopécie paranéoplasique est donc écartée.

4. Examens complémentaires

Analyses sanguines

Des analyses sanguines (hématologie, biochimie, gaz sanguins, calcium ionisé) sont effectuées pour détecter d’éventuelles comorbidités, rechercher une possible hypercalcémie paranéoplasique et planifier l’anesthésie en vue du scanner et de l’intervention chirurgicale. L’animal présente comme seule anomalie sanguine une légère hypercalcémie (calcium ionisé à 1,4 mmol/l ; normes de 1,2 à 1,34 mmol/l) [8]. Il est donc placé sous une fluido­thérapie d’entretien (NaCl 0,9 % à 4 ml/kg/h) pendant toute la durée de son hospitalisation, soit 48 heures. La concentration sanguine en calcium ionisé rentre dans les normes préalablement à l’anesthésie (1,31 mmol/l).

Imagerie

Un examen tomodensitométrique standard, suivi d’un examen tomodensitométrique après injection de produit de contraste (Télébrium®) est réalisé dans le cadre du bilan d’extension [1]. Aucune anomalie n’est notée dans le thorax. L’examen des régions abdominale et inguinale met en évidence la masse du sac anal gauche, qui mesure 2 cm sur 1,5 cm, ainsi qu’une augmentation de taille d’un nœud lymphatique hypogastrique sous-lombaire (photos 2 et 3). La présence de deux nodules ovales sous-cutanés d’environ 1 cm de diamètre en région médio-ventrale (palpés lors de l’examen clinique), de deux nodules similaires en région inguinale médiale, ainsi que d’un nodule de 0,5 cm de diamètre à gauche de la base de la queue est aussi objectivée.

Analyses cytologiques

Les masses ventrales et le nœud lymphatique abdominal sont ponctionnés à l’aiguille fine. L’analyse cytologique du nœud lymphatique hypogastrique révèle une infiltration métastatique. Celle des masses ventrales indique une lymphadénite éosinophilique probablement réactionnelle. Cette dernière est potentiellement associée aux troubles dermatologiques chroniques dont est atteint l’animal.

5. Intervention chirurgicale

Une sacculectomie bilatérale ainsi qu’une ablation du nœud lymphatique régional correspondant (le nœud lymphatique hypogastrique) sont pratiquées le jour qui suit l’examen tomodensitométrique [4]. La prémédication est réalisée avec de la méthadone à la dose de 0,2 mg/kg. L’anesthésie est induite à l’aide d’alfaxolone (dose totale administrée de 7,5 mg), puis, après intubation endotrachéale, un relais gazeux à l’isoflurane avec monitorage cardio-respiratoire est instauré. Une antibioprophylaxie est mise en place avec de l’amoxicilline-acide clavulanique à la dose de 20 mg/kg. L’abord chirurgical est effectué par une laparotomie médiale et caudale. Le nœud lymphatique hypogastrique est abordé via l’espace rétropéritonéal. Les deux sacs anaux sont retirés par un même abord périnéal en réalisant une incision au niveau des sacs et en les excisant selon une technique fermée. La masse cancéreuse est enlevée avec 1 cm de marge. Le sac anal droit est présent dans les marges d’exérèse en raison de son adhérence à la masse cancéreuse. Il est donc extrait à titre prophylactique et transmis lui aussi pour une analyse histologique. Les points musculaires sont effectués avec un monofil résorbable en polydioxanone (fil PDS®, 4.0), les points sous-cutanés avec un monofil résorbable en poliglécaprone (Monocryl®, 4.0) et les points cutanés avec un monofil non résorbable en polyamide (Ethilon®, 4.0).

6. Soins postopératoires

Le chat est rendu à ses propriétaires 3 jours après l’intervention chirurgicale, avec un traitement antibiotique de 7 jours à base d’amoxicilline-acide clavulanique à la dose de 12,5 mg/kg toutes les 12 heures et un traitement anti-inflammatoire à base de méloxicam (Metacam®) à la dose de 0,1 mg/kg/j.

7. Analyse histologique

L’analyse histologique de la masse anale et du nœud lymphatique pelvien confirme la présence d’un adénocarcinome du sac anal métastatique (photos 4 et 5). Le sac anal droit ne présente pas d’anomalie histologique.

Microscopiquement, les cellules tumorales possèdent les caractéristiques de cellules épithéliales. Les cellules épithéliales sont polygonales ou ovoïdes, agglutinées en amas. Parfois, les jonctions serrées soudant les cellules les unes aux autres sont visibles au microscope. Le tissu conjonctif et les glandes apocrines du sac anal sont remplacés par un infiltrat de tissu tumoral organisé en lobules. Ces lobules comprennent des cellules tumorales en lignes ou en amas supportées par un stroma fibrovasculaire. Les critères de malignité observés sont une anisocytose et une anisocaryose marquées, un rapport nucléoplasmique élevé, de nombreuses figures de mitose (index mitotique de 9/10 hpf ; des études sont en cours pour déterminer la valeur pronostique de l’index mitotique pour ce type de tumeurs), et un nucléole prépondérant ou multiple. Les marges d’exérèse sont incomplètes. Il n’existe pas d’échelle de grade validée chez le chat pour ce type tumoral.

8. Traitements adjuvants proposés

Au retrait des fils 2 semaines plus tard, un traitement adjuvant chimiothérapeutique et radiothérapeutique est proposé. La possibilité de traitements adjuvants postopératoires avait déjà été abordée lors de la prise en charge initiale. La propriétaire décline la poursuite d’un traitement adjuvant. La tumeur récidive localement 3 mois et demi après l’intervention chirurgicale et le chat est euthanasié.

DISCUSSION

1. Épidémiologie

Le carcinome des glandes anales du chat est une tumeur rare, agressive et maligne qui se développe dans les glandes apocrines des sacs anaux. Il est bien connu chez le chien, mais seulement quelques études sont recensées chez le chat [2, 5, 7, 9, 11, 12]. En raison de sa rareté, peu de données statistiques sont disponibles.

Une étude réalisée sur une période de 13 ans dans un seul laboratoire d’anatomopathologie rapporte que les adénocarcinomes des sacs anaux représenteraient 0,5 % des tumeurs cutanées du chat et 0,05 % des tumeurs félines en général. Sur la période de l’étude, 121 640 biopsies de chats ont été soumises. Parmi les échantillons analysés, 11 % (13 023) correspondent à des tumeurs cutanées [9]. L’âge moyen des chats est de 12 ans et 39 % sont des mâles (parmi lesquels 92 % étaient castrés). Parmi les femelles atteintes, 87,2 % sont stérilisées. Les chats européens sont les plus représentés (81,1 %), suivis des siamois (7,8 %) [9].

Selon notre expérience, le taux élevé de chats de type européen atteints refléterait davantage le fait qu’ils soient prépondérants dans la population féline (74,1 % de l’échantillon total) qu’une véritable prédisposition raciale. La première cause d’hypercalcémie est d’origine néoplasique chez le chat [8]. Il n’est cependant pas rare de constater une hypercalcémie idiopathique dans cette espèce (plus rare chez le chien) [8]. Plusieurs médiateurs de l’hypercalcémie produits par les processus tumoraux ont été identifiés, dont l’hormone parathyroïde (PTH), un peptide lié à l’hormone de la parathyroïde (PTHrP), ainsi qu’une lymphokine activatrice des ostéoclastes (OAF). Dans de nombreux cas, cependant, la substance active n’est pas connue [8]. La PTHrP a un effet similaire à la PTH sur les os et les reins, entraînant une augmentation de la résorption osseuse par les ostéoclastes et une réabsorption du calcium par les tubules rénaux [8]. La PTHrP est impliquée dans la majorité des cas de carcinome des glandes apocrines des sacs anaux chez le chien. Aucune autre anomalie sanguine n’a été notée pour le cas rapporté et le dosage de la PTHrP n’a pas été réalisé pour des raisons financières. Le résultat de ce dosage n’aurait toutefois pas influencé la démarche clinique, car, même avec une valeur basse, il aurait été impossible d’affirmer la nature non paranéoplasique de l’hypercalcémie, celle-ci pouvant être également liée aux autres causes mentionnées ci-dessus.

2. Compte rendu des articles publiés

Les cas d’adénocarcinome des sacs anaux félin sont répertoriés (tableau). Le nombre de cas exposés est limité et suggère que ces tumeurs ont un fort taux de récidive après exérèse chirurgicale et un potentiel métastatique certain. Elles semblent (à l’instar de l’adénocarcinome des sacs anaux du chien) métastaser précocement aux nœuds lymphatiques régionaux et plus tardivement à distance.

Le traitement chirurgical est primordial. Ses effets peuvent être complétés par des thérapies adjuvantes telles que la chimiothérapie ou la radiothérapie. L’intervention chirurgicale est, dans l’ensemble, bien tolérée, mais certaines complications peuvent apparaître, comme une incontinence, une constipation ou une déhiscence des sutures.

3. Choix de l’examen d’imagerie

L’imagerie en coupe (examen tomodensitométrique ou imagerie par résonance magnétique [IRM]) est la technique la plus sensible pour détecter les adénomégalies en région lombo-sacrée [1]. Elle permet de s’affranchir des effets de superposition liés à la radiographie ou des limites imposées par les fenêtres échographiques. Les différents types de tissus mous peuvent être distingués et le tissu tumoral est isolé grâce à un produit de contraste. Il est ainsi possible d’évaluer l’infiltration de la masse péri-anale dans les tissus sous-jacents afin de planifier l’intervention chirurgicale.

Dans ce cas clinique, pour des raisons de coûts financiers, l’examen tomodensitométrique a été choisi en première intention. Le scanner permet également d’évaluer les poumons sans être gêné par le mouvement respiratoire, au contraire de l’IRM. C’est un examen complémentaire rapide : tout le corps de l’animal peut être scanné en quelques minutes.

La tomodensitométrie est aussi l’examen de choix pour détecter des métastases thoraciques de plus de 1 à 3 mm [6]. Seulement 9 % des métastases thoraciques décelées par le scanner le sont aussi par la radiographie [6]. En effet, cette dernière ne met des nodules pulmonaires en évidence qu’à partir de 7 à 9 mm de diamètre [6].

4. Choix du traitement chimiothérapeutique

L’objectif du traitement chimiothérapeutique pour les adénocarcinomes des sacs anaux est principalement de prévenir ou de retarder le développement des métastases, mais aussi de limiter le risque de récidive locale ou de ralentir la croissance lorsqu’une exérèse chirurgicale n’est pas réalisée. La chimiothérapie est idéalement administrée quand la tumeur est microscopique, c’est-à-dire après une exérèse chirurgicale, dont les marges d’exérèse préconisées sont de 3 cm.

Les carcinomes des sacs anaux semblent posséder un faible potentiel métastatique au-delà du nœud lymphatique régional. La chimiothérapie adjuvante a donc également pour objectif de limiter ou de retarder la récidive. La chimiothérapie seule vise à limiter la croissance de la tumeur primaire, voire à en obtenir une réponse partielle, et la diffusion d’éventuelles métastases.

Seul le carboplatine(1) a été décrit comme traitement adjuvant chez le chat [2, 12]. Après un traitement adjuvant au carboplatine, plusieurs chats ont été euthanasiés en raison des conséquences de métastases et certains ont présenté une récidive locale de la tumeur primaire [2, 12]. Dans l’étude de Wright, 1 chat a été traité avec quatre doses de carboplatine (150 mg/m2, voie intraveineuse, toutes les 4 semaines) [12]. Dans l’étude d’Elliott, 2 chats l’ont été au carboplatine de façon adjuvante à la chirurgie [2]. Seul l’animal suivi par Wright a partiellement répondu au traitement de carboplatine (réponse partielle dès la première dose, mais récidive notée après la quatrième dose). Dans une étude publiée récemment chez le chien (pour laquelle un groupe contrôle équivalent au groupe recevant la chimiothérapie a été constitué), cet agent chimiothérapeutique n’a pas montré de bénéfice significatif [11]. Un plus grand nombre de chats devraient être traités au carboplatine pour déterminer plus précisément l’efficacité du traitement dans cette espèce.

En parallèle avec ce qui a été rapporté dans l’espèce canine, d’autres traitements pourraient être envisagés en l’absence d’efficacité du carboplatine, ou si un traitement oral est préféré (pour les deux derniers agents cités) : la mitoxantrone(1), le tocéranib (Palladia®) ou le melphalan(1). La mitoxantrone et le melphalan sont des traitements cytotoxiques tout comme le carboplatine. Le tocéranib n’est pas un agent cytotoxique. C’est un facteur antiangiogénique (activité recherchée pour traiter ce type tumoral) qui agit en se fixant de manière compétitive sur certains types de récepteurs tyrosine kinase (RTK) et sur certains récepteurs cellulaires (PDGF [facteur de croissance dérivé des plaquettes], KIT [une protéine de la famille des récepteurs de tyrosine kinase] et VEGF [facteur de croissance de l’endothélium vasculaire]), qui seraient probablement les récepteurs ciblés dans le cas de l’adénocarcinome des glandes anales [10].

L’utilisation de ces agents chimiothérapeutiques a été décrite chez le chat dans le cadre du traitement d’autres processus tumoraux, et leur dosage et leur toxicité sont rapportés pour cette espèce [3]. Cependant, leur efficacité sur l’adénocarcinome des sacs anaux félin reste à démontrer.

5. Place de la radiothérapie

Seuls deux cas d’adénocarcinome des glandes anales félin sont recensés dans les publications pour avoir reçu une radiothérapie, selon un protocole dit hyperfractionné [2]. Le protocole appliqué comprenait une douzaine de fractions de 4 Gy (donc 48 Gy au total). Il a débuté 24 heures après la chirurgie d’exérèse et a été répété trois fois par semaine pendant 4 semaines. Dans les deux cas rapportés, la radiothérapie a été bien tolérée et peu d’effets secondaires aigus ont été objectivés (tels qu’une desquamation ou une proctite). Néanmoins, en raison du peu de cas considérés, l’efficacité et les modalités du traitement par radiothérapie restent pleinement à définir.

Conclusion

La tumeur présentée dans ce cas clinique est une néoplasie rare et peu connue chez le chat, qui doit cependant faire partie du diagnostic différentiel des masses péri-anales félines. Différentes modalités de traitement sont disponibles après une chirurgie d’adénocarcinome des sacs anaux. Une étude rétrospective regroupant plusieurs hôpitaux vétérinaires de référés serait intéressante pour regrouper des données plus nombreuses sur ce type tumoral, et définir son pronostic ainsi que des modalités de traitement adaptées aux différents stades de développement.

  • (1) Médicament humain.

Références

  • 1. Anderson CL, McKay CS, Roberts GD et coll. Comparison of abdominal ultrasound and magnetic resonance imaging for detection of abdominal lymphadenopathy in dogs with metastatic apocrine adenocarcinoma of the anal sac. Vet. Comp. Oncol. (e-pub). 2015;13(2):98-105.
  • 2. Elliott JW, Blackwood L. Treatment and outcome of four cats with apocrine gland carcinoma of the anal sac and review of the literature. J. Feline Med. Surg. 2011;13(10):712-717.
  • 3. London CA. Tyrosine kinase inhibitors in veterinary medicine. Top. Comp. Anim. Med. 2009;3:106-112.
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  • 5. Mellanby RJ, Foale R, Friend E et coll. Anal sac adenocarcinoma in a Siamese cat. J. Feline Med. Surg. 2002;4(4):205-207.
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  • 7. Parry NM. Anal sac gland carcinoma in a cat. Vet. Pathol. 2006;43(6):1008-1009.
  • 8. Savary KC, Price GS, Vaden SL. Hypercalcemia in cats: a retrospective study of 71 cases (1991-1997). J. Vet. Intern. Med. 2000;14(2):184-189.
  • 9. Shoieb, AM, Hanshaw DM. Anal sac gland carcinoma in 64 cats in the United Kingdom (1995-2007). Vet. Pathol. 2009;46(4):677-683.
  • 10. Urie BK, Russell DS, Kisseberth WC et coll. Evaluation of expression and function of vascular endothelial growth factor receptor 2, platelet derived growth factor receptors-alpha and -beta, KIT, and RET in canine apocrine gland anal sac adenocarcinoma and thyroid carcinoma. BMC Vet. Res. 2012;8:67.
  • 11. Wouda RM, Borrego J, Keuler NS et coll. Evaluation of adjuvant carboplatin chemotherapy in the management of surgically excised anal sac apocrine gland adenocarcinoma in dogs. Vet. Comp. Oncol. Oct. 2013:1-14.
  • 12. Wright ZM, Fryer JS, Calise DV et coll. Carboplatin chemotherapy in a cat with a recurrent anal sac apocrine gland adenocarcinoma. J. Am. Anim. Hosp. Assoc. 2010;46(1):66-69.

Conflit d’intérêts

Aucun.

Points forts

→ L’adénocarcinome des sacs anaux est une tumeur relativement répandue chez le chien, mais rare chez le chat.

→ L’adénocarcinome des sacs anaux est une tumeur maligne qui métastase précocement aux nœuds lymphatiques adjacents chez le chien. Chez le chat, le comportement de la tumeur est peu documenté.

→ L’examen tomodensitométrique est l’examen de choix pour les bilans d’extension tumorale et les adénomégalies en région lombo-sacrée.

→ L’adénocarcinome des sacs anaux est une tumeur potentiellement chimiosensible. Une exérèse chirurgicale large est fortement recommandée avant d’envisager un traitement chimiothérapeutique.

→ Le traitement chimiothérapeutique de l’adénocarcinome des sacs anaux reste pleinement à définir chez le chat.

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