Est-ce éthique pour un vétérinaire de pratiquer la chasse aux grands fauves ? - Le Point Vétérinaire expert canin n° 362 du 01/01/2016
Le Point Vétérinaire expert canin n° 362 du 01/01/2016

ÉTHIQUE

Article original

Auteur(s) : Denise Remy

Fonctions : VetAgro Sup
Campus vétérinaire de Lyon
1, av. Bourgelat
69280 Marcy-L’Étoile

Le cas de notre confrère Luciano Ponzetto, victime d’une campagne de harcèlement à la suite de la publication d’une photo de safari, pose la question de la réflexion éthique dans la profession vétérinaire.

Nous engageons le lecteur à lire tout d’abord l’article publié dans ce numéro intitulé “L’éthique professionnelle inclut-elle la vie privée du vétérinaire ? Réflexion à partir d’un cas concret actuel. » Ce présent article, bien que pouvant être découvert indépendamment du précédent, en est un développement et une suite logique.

BREF RAPPEL DU CAS

Luciano Ponzetto, confrère italien exerçant en pratique libérale depuis 25 ans et directeur sanitaire du chenil de la ville depuis 16 ans, s’est subitement retrouvé vilipendé et menacé sur le Web après qu’un internaute l’a reconnu sur une photographie publiée sur le site d’une association de sociétés organisatrices de safaris, cliché sur lequel il arbore un fusil en posant derrière un lion mort. Il a été démis de ses fonctions de directeur sanitaire du chenil et une pétition circule sur Internet qui demande sa radiation de l’Ordre des vétérinaires, laquelle est également exigée par un grand nombre de ses confrères. Les commentaires des internautes traduisent la consternation, l’incompréhension, l’incompatibilité entre le métier de vétérinaire et le fait de tuer un lion, voire, plus généralement, de pratiquer la chasse sous quelque forme que ce soit (les propos publics du directeur administratif du chenil sont en ce sens).

La ligne de défense de notre confrère porte sur l’entière légalité de ses actes, et sur la distinction entre vie privée et vie professionnelle. Nous avons montré que ces deux éléments ne constituent aucunement une justification éthique.

Nous avons également mis en lumière le fait que ni les internautes, ni les confrères de Ponzetto qui réclament sa radiation n’ont versé au débat de véritables arguments éthiques, et que l’ire déclenchée par la photographie repose sur une simple sensibilité éthique.

Aussi est-il du plus haut intérêt de nous livrer à un décryptage éthique de la position des détracteurs de Ponzetto et à une analyse éthique de la situation. Ponzetto aurait-il pu se justifier sur le terrain de l’éthique ? Sa conduite est-elle moralement répréhensible ? A-t-il porté atteinte à la dignité de notre profession ?

LA POSITION DES INTERNAUTES

Les internautes condamnent l’acte qui a consisté à tuer un lion (photo 1). La théorie philosophique sur laquelle, sans le savoir, ils se fondent est le déontologisme. Elle a été formulée pour la première fois par le philosophe allemand Emmanuel Kant, lequel a introduit la notion de « dignité humaine » [7]. Il s’agit d’un référentiel éthique important, qui consiste à apprécier un acte en fonction de sa nature seule (ce qui conduit à poser des interdictions, comme ne pas tuer, ne pas mentir). Appliqué à la cause animale, le déontologisme confère des droits aux animaux, tels que ceux d’être respectés comme une fin en soi et de ne pas être exploités, a fortiori, de ne pas être tués [3, 14]. Dans sa version la plus extrême, le déontologisme refuse toute exploitation des animaux et conduit au mouvement de l’“abolitionnisme” [3]. C’est à ce dernier que se rattachent, en général, les extrémistes de la cause animale. Un déontologiste se doit cependant d’être cohérent : tous les mammifères ont les mêmes droits. Or les internautes sont scandalisés par la mort d’un lion (influence probable de l’univers Disney) et ne le seraient vraisemblablement pas par celle d’un lièvre.

Nous évoquions, dans l’article précédemment cité, le fait que le lion est une espèce classée vulnérable. Il s’agit là d’un argument éthique qui peut justifier un traitement différencié, mais dans le cadre d’un autre référentiel éthique, celui de l’éthique environnementale, laquelle se distingue des éthiques individualistes par le fait qu’elle attribue une valeur à une espèce, à un écosystème. Dans un tel référentiel éthique, la chasse peut être justifiée si elle contribue à l’équilibre des écosystèmes, si elle ne les bouleverse pas. C’est le tout qui est pris en compte, et non l’individu. Or la société de safaris appartient à une association internationale qui dit promouvoir la conservation de la faune sauvage.

Dernier aspect du décryptage éthique des réactions des internautes : ils font, sans le savoir, appel à l’éthique de la vertu lorsqu’ils sont outrés par le fait que Ponzetto prend, selon eux, « plaisir à tuer ». À la différence du déontologisme, l’éthique de la vertu, qui remonte au philosophe grec Aristote, ne considère pas l’action, mais la personne qui la commet et ses intentions [1]. Comment, ne connaissant pas Ponzetto, pourraient-ils en juger ? De surcroît, selon l’éthique de la vertu, ce sont non seulement les intentions de Ponzetto, mais encore et surtout l’ensemble de sa personnalité et de son “paysage” moral, de ses habitudes morales, qu’il conviendrait d’évaluer pour statuer sur lui et décider du crédit qu’il est possible habituellement, moralement, d’accorder à ses actions. Ainsi, une décision selon le référentiel aristotélicien de la vertu supposerait une proximité relationnelle avec le sujet dont la pertinence éthique est toujours évaluée globalement (dans l’ensemble de ses actes), ainsi que sur la durée (qu’est-ce qui est habituel dans son comportement ?) [1]. Or Ponzetto semble avoir été irréprochable sur le plan professionnel tout au long de sa carrière.

En conclusion, les internautes se livrent à un véritable procès d’intention à l’encontre de Ponzetto sur le terrain de l’éthique de la vertu (attitude une fois de plus contraire à l’éthique dont ils se revendiquent), méconnaissent les fondements de l’éthique environnementale et se rassemblent sur le terrain du déontologisme, sans toutefois en connaître la philosophie, nageant par conséquent en plein paradoxe pour la plupart d’entre eux (lesquels n’hésiteraient pas, par exemple, à tuer des rats qui infesteraient leur domicile et/ou consomment sans doute de la viande).

LES SAFARIS EN AFRIQUE, LA CHASSE ET LES VÉTÉRINAIRES

Ponzetto aurait pu se défendre de façon cohérente sur le terrain du conséquentialisme. Il a amorcé, sans toutefois la développer, une telle justification lorsqu’il a mentionné : « Beaucoup ignorent que la survie de certains parcs dépend de cette forme de tourisme » (argument évoqué une seule fois par la presse) [6].

Le conséquentialisme est, avec le déontologisme, la plus importante théorie éthique (notre société est gouvernée par un équilibre subtil entre les deux courants de pensée) et consiste à juger un acte non pas sur sa nature propre, mais uniquement sur ses conséquences. Tuer est possible pour un conséquentialiste si (et seulement si) celles-ci sont bonnes, c’est-à-dire s’il en résulte une augmentation nette du bien-être général. À titre d’exemple, l’expérimentation animale se justifie sur des bases conséquentialistes : le bénéfice qui en découle prévaut sur les vies animales sacrifiées (photo 2).

1. Contexte des safaris

La question des safaris en Afrique ne peut être appréhendée sans un minimum de connaissances quant à leur contexte. Des chercheurs ont étudié l’évolution de la faune sauvage sur ce continent et des anthropologues s’y sont livrés à des études ethnographiques. Nous disposons de sources fiables pour ce faire. Certes, ce contexte varie entre les différents pays, mais des tendances générales se dessinent. Citons le cas du Kenya, à titre d’exemple, pour éclairer le contexte général, puisque cet État a interdit les safaris en 1977, sous la pression d’organisations non gouvernementales (ONG) anglo-saxonnes. Depuis, 70 % de la faune sauvage a disparu [4]. Un chercheur californien, directeur du projet “Vivre avec les lions” au Kenya, explique que ces animaux sont une menace pour les populations locales et ils sont également une source de viande de brousse. Depuis l’interdiction de la chasse, ils sont empoisonnés et tués sans répit. Les chasseurs et les sociétés de safaris maintenaient une forte pression contre les braconniers. Certes, les lions sont dorénavant protégés par la loi, mais le gouvernement n’a instauré aucun moyen pour la faire respecter. Ils ne sont source d’aucun intérêt économique depuis que les chasseurs sont exclus du pays et les braconniers font ainsi des ravages en toute impunité. Il n’existerait, actuellement, même plus suffisamment de faune sauvage pour pouvoir revenir en arrière et autoriser la chasse sportive [4].

Une anthropologue américaine qui a travaillé en Afrique pendant de longues années, Louisa Lombard, conclut également que l’activité cynégétique, du fait des sommes importantes, parfois considérables, payées par les chasseurs, permet de faire vivre les populations locales qui sont employées par les sociétés [9]. Par exemple, un chasseur américain a payé 350 000 $ pour abattre un rhinocéros noir en Namibie en 2014 (il s’agissait d’un vieux mâle qui menaçait et avait déjà tué des plus jeunes, qui empêchait les femelles de se reproduire avec les autres mâles, d’où la délivrance du permis de chasse, lequel avait été vendu aux enchères) [13]. Le rhinocéros noir est menacé de disparition à cause du braconnage : sa corne est prisée, et vendue très cher en Chine et au Vietnam. La Namibie, qui autorise les safaris, semble ainsi parvenir à mieux préserver sa faune sauvage : plus de 80 associations de protection sont financées directement par les revenus des safaris, 3 000 gardes-chasse sont employés pour protéger les animaux sauvages. Louisa Lombard va jusqu’à conclure que, lorsque, en Afrique, les ONG d’aide humanitaire s’en vont, il ne reste plus que les opérateurs de safaris sur place pour aider les populations locales [9]. Les études semblent toutes concourir à démontrer que les adeptes du safari ne sont pas responsables du déclin des populations de lions dans les pays africains concernés [5]. Ainsi, selon un référentiel conséquentialiste, il est parfaitement possible de démontrer que la chasse réglementée permet de protéger la faune, paradoxalement et contrairement à l’intuition commune. De plus, le maintien d’une certaine pression cynégétique permettrait de conserver une certaine distance entre les animaux et les hommes vivant en périphérie, concourant ainsi à protéger les populations locales menacées par la présence des lions [10].

En raison de ce contexte, ce type de chasse peut donc également être considéré comme respectueux d’une éthique environnementale. Ainsi, deux référentiels éthiques différents (éthiques environnementale et conséquentialiste) contribuent à le justifier.

2. Les vétérinaires et la chasse

Ces référentiels suffiraient pour légitimer la chasse des grands fauves pour un non-vétérinaire. Pour Ponzetto, les choses sont plus compliquées. En effet, il s’adonne à la chasse alors qu’il est censé aimer tous les animaux, les protéger et les soigner. Car, nous l’avons vu, la société ne fait pas de distinction entre exercice professionnel et vie privée pour ce qui est de la conduite qu’elle attend de nous envers les animaux. En effet, si Ponzetto veut protéger les lions d’Afrique, il peut le faire en versant de l’argent à une association de protection de la faune sauvage africaine. Il pourrait cependant répondre qu’il ne serait alors pas sûr de l’usage qui en serait fait, alors que le recours à une société de safaris garantit la destination de l’argent. Cela étant, chasser un lion uniquement pour défendre l’espèce, sans goût pour les safaris, n’est pas crédible. Ce type d’activité est mû par une passion, l’aspect conséquentialiste de défense de l’espèce vient en second dans la motivation, pour la justifier. Il lui faudrait expliquer qu’il considère différemment un lion, sauvage par excellence, et un animal domestique, lequel a une relation privilégiée avec l’homme. Là encore, des philosophes ont montré le bien-fondé de tels référentiels éthiques, qui correspondent à une réalité : un animal de compagnie, un animal de rente et un animal sauvage ne sont pas traités de la même manière [2, 11, 12]. Cela étant, traiter différemment un animal sauvage et un animal domestique (en apportant des soins attentifs à son animal domestique, par exemple) ne veut pas dire s’autoriser à tuer les bêtes sauvages. En revanche, en couplant une éthique de la relation avec une éthique environnementale ou conséquentialiste, Ponzetto aurait pu justifier sa pratique. En d’autres termes, certes, la chasse implique de tuer quelques animaux, mais cet acte devient possible parce qu’il s’agit précisément de bêtes sauvages avec lesquelles nous n’avons pas développé de relation individuelle, et ce sport permet paradoxalement de protéger les espèces sauvages. Et notre confrère aurait pu faire un large usage de la notion de bien-être animal, thème auquel la société est très sensible, en disant que la mort qu’il a infligée au lion s’est produite sans souffrance et sans stress. Enfin, il aurait également pu ajouter que la viande est consommée par les populations locales. Ainsi, une justification éthique pour Ponzetto aurait pu être la suivante :

« Je chasse des animaux sauvages, certes, mais j’en tue un très petit nombre (chaque animal tué fait l’objet d’une autorisation préalable), sans aucune souffrance ni stress, et, ce faisant, je contribue à la protection des espèces sauvages, à l’alimentation et à la protection des peuples locaux : Je serais incapable de le faire si ces conditions n’étaient pas respectées ;

– l’animal que je chasse est sauvage : il s’agit d’un tout autre registre que celui de mon activité professionnelle, dans laquelle je soigne des animaux de compagnie ;

– je m’efforce de n’infliger ni souffrance ni stress, ce qui n’est pas le cas de tous les animaux abattus pour la consommation humaine ;

– la viande des animaux abattus est consommée par les populations locales qui sont protégés par la pression cynégétique ;

– je contribue de façon directe et efficace à la protection de la faune sauvage africaine. »

Cette justification fait appel à deux référentiels éthiques utilisés conjointement : tout d’abord, celui de la relation à l’animal (éthique individualiste, et c’est sur ce terrain que Ponzetto est attaqué), ensuite, soit celui du conséquentialisme (qui tient compte du bien-être pour le plus grand nombre), soit celui du respect de l’environnement (qui tient compte des espèces ou des écosystèmes). Le recours à un discours éthique cynégétique, qui fait du chasseur un gestionnaire et un protecteur de la faune, est ainsi incontournable. C’est là que, sans doute, se heurtent frontalement les intuitions éthiques des internautes et celles de Ponzetto (éthique individualiste versus éthique conséquentialiste ou environnementale).

3. Réflexions éthiques

Que le lecteur ne se méprenne pas. Nous ne faisons pas l’apologie des safaris ni celle de la chasse d’une manière générale. Nous ne pourrions pas, personnellement, user d’un fusil. Nous souhaitons simplement présenter des éléments d’analyse éthique pour éclairer la situation et montrer que, si l’émotion peut être un point de départ, elle doit être dépassée pour céder la place à l’analyse rationnelle, laquelle suppose une connaissance du contexte. Ainsi, la chasse, lorsqu’elle est réfléchie, encadrée, peut être justifiée sur un plan éthique, même si un consensus ne pourra jamais être atteint (photo 3). En effet, un déontologiste pur ne la considèrera jamais comme éthique. En référence à l’éthique de la vertu, il est difficile de prendre position. Un chasseur prend-il plaisir à tuer ? Quelles sont ses intentions ? Il tue, c’est un fait, mais ce peut être par nécessité écologique, pour montrer la supériorité de l’homme face à des animaux très dangereux comme les fauves, pour manger du gibier, etc.

Nous ouvrons le débat, nous ne doutons pas un seul instant que ce cas concret suscite d’importantes réactions de nos confrères, et peut-être des vétérinaires chasseurs prendront-ils la plume et nous éclaireront-ils sur leurs intentions. Une chose est sûre : si le respect de la faune et de la nature est maintenant mis en avant par la plupart des associations de chasseurs, tous les chasseurs ne se retrouvent pas dans ce discours. Un universitaire français, spécialiste de l’Afrique, écrivait en 1975 : « Il y aurait beaucoup à dire sur l’attitude du chasseur. À côté de ceux qui tuent pour tuer (nous avons vu au Sénégal des militaires poursuivre en jeep des troupeaux de phacochères et les tuer à la mitraillette), il y a les vrais chasseurs qui prétendent aimer l’animal, les détruisant seulement par “amour de l’art”, sans le faire souffrir » [15]. Maxime Michaud, un anthropologue français, rapporte que, lors d’un séjour au Bénin en 2006, un chasseur lui a confié : « Moi, si je viens chasser en Afrique, c’est parce qu’en France on peut plus rien faire avec les écologistes… Ils nous emmerdent ! » [10]. Plus près de nous, dans notre pays, à titre d’exemple, un blog de chasseurs se moque des écologistes qui sont appelés des « escrologistes ». Je cite : « Les escrologistes nous bouffent la vie, tentent de nous faire tous adhérer à leur nouvelle religion qui ne fera que nous asservir » [8]. La rhétorique de la chasse a considérablement évolué : les chasseurs ont toujours eu besoin de décentrer la mort (le verbe “tuer” est remplacé par des tournures indirectes ou par “prélever”, par exemple) et de légitimer leur pratique, tout d’abord par la notion de sport, ambivalente (aspect noble, réglementé et désintéressé, ou bien difficultés et prouesses nécessaires), puis, plus récemment, par le discours écologique [10].

Ainsi, il apparaît clairement que la chasse ne peut pas faire l’objet d’un consensus sur le plan éthique. Si elle est justifiable selon l’association d’une éthique de la relation avec l’animal avec une éthique conséquentialiste ou environnementale, elle ne l’est pas d’un point de vue déontologiste. L’éthique de la vertu questionne l’individu qu’est le chasseur et ses motivations, et n’autorise aucune prise de position générale, tant est étendu l’éventail des personnalités et des motivations.

Conclusion

Notre confrère Luciano Ponzetto n’a pas porté atteinte à la dignité de notre profession, et sa passion pour la chasse aux grands fauves, dans le cadre dans lequel il la pratique, peut faire l’objet d’une légitimation éthique.

Il apparaît fondamental pour un vétérinaire de connaître, même sommairement, les référentiels philosophiques en éthique animale, lesquels feront l’objet d’un prochain article dans Le Point Vétérinaire. Cette approche permettra à nos confrères de prendre conscience de leur propre sensibilité éthique (démarche nécessaire pour être en accord avec soi-même dans sa pratique professionnelle et pour être cohérent dans son exercice), de comprendre les positions des uns et des autres, et d’échanger de manière constructive, pondérée, notamment avec le public. Ainsi, les vétérinaires pourront contribuer à transformer, par le raisonnement éthique, les émotions en progrès moral véritable envers les animaux, progrès moral auquel nous aspirons tous et dont nous serons les premiers bénéficiaires.

Références

Conflit d’intérêts

Aucun

Points forts

→ Le déontologisme consiste à apprécier un acte en fonction de sa nature seule (et à poser des interdictions universelles).

→ L’éthique environnementale attribue une valeur à l’espèce en tant que telle, aux écosystèmes. L’individu ne compte que pour sa participation au maintien de l’espèce.

→ Le recours à l’éthique de la vertu suppose une proximité relationnelle avec le sujet évalué (appréciation globale et dans la durée).

→ Le conséquentialisme consiste à apprécier un acte uniquement en fonction de ses conséquences et tient compte du bénéfice pour le plus grand nombre.

→ La connaissance du contexte est le prérequis de toute délibération éthique.

→ La chasse réglementée en Afrique permet de protéger la faune, paradoxalement et contrairement à l’intuition commune.

→ La chasse, lorsqu’elle est réfléchie, encadrée, peut être justifiée sur un plan éthique, même si un consensus ne pourra jamais être atteint. Elle peut l’être pour un vétérinaire s’il fait appel à une éthique de la relation avec les animaux.

→ Il est important pour un vétérinaire de connaître les référentiels philosophiques principaux en éthique animale.

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