Anesthésie gazeuse des oiseaux : une synthèse méthodique - Le Point Vétérinaire expert canin n° 346 du 01/06/2014
Le Point Vétérinaire expert canin n° 346 du 01/06/2014

MÉDECINE FACTUELLE

Synthèse méthodique

Auteur(s) : Julie Botman*, JeanMichel Vandeweerd**

Fonctions :
*Université de Namur (UNamur)
Urvi-Narilis (Unité de recherche
vétérinaire intégrée, Namur Research
Institute for Life Sciences)
Rue de Bruxelles, 61
5000 Namur, Belgique
**Université de Namur (UNamur)
Urvi-Narilis (Unité de recherche
vétérinaire intégrée, Namur Research
Institute for Life Sciences)
Rue de Bruxelles, 61
5000 Namur, Belgique

L’anesthésie des oiseaux peut se réaliser à l’aide d’isoflurane ou de sévoflurane. Cette synthèse méthodique évalue, sur la base des publications existantes, l’effet des deux molécules sur les paramètres cardiorespiratoires des animaux.

En médecine aviaire, il est parfois nécessaire recourir à l’anesthésie générale pour réaliser une intervention diagnostique ou thérapeutique [7]. L’anesthésie par la voie gazeuse, comparativement à l’anesthésie fixe, offre de plus grandes sécurité et flexibilité [3, 9, 10, 16]. Parmi les anesthésiques volatils disponibles, l’isoflurane est la molécule la plus fréquemment utilisée [3, 8, 12]. Il permet une induction et un réveil rapides, et induit peu d’effets cardiodépresseurs [11, 16]. Néanmoins, des apnées, une tachycardie, une hypertension et des arythmies ont été décrites [1, 11]. Depuis un peu plus d’une dizaine d’années, d’autres molécules ont fait leur apparition en anesthésie, dont le sévoflurane. Celui-ci serait à l’origine de moins d’effets cardiovasculaires indésirables chez l’oiseau [6, 11].

L’objectif de cet article est de présenter une synthèse méthodique des effets de l’isoflurane et du sévoflurane chez les oiseaux.

SÉLECTION DES ARTICLES

Une recherche documentaire a été effectuée dans la base de données PubMed, en introduisant l’équation « [isoflurane OR sevoflurane] AND [birds] ». Seuls des articles publiés après 2000 ont été répertoriés. Pour qu’ils soient sélectionnés et analysés, il devait s’agir d’essais cliniques sur les effets physiologiques de l’anesthésie à l’isoflurane ou au sévoflurane chez les oiseaux. Onze études ont été retenues (figure).

ÉVALUATION DE LA QUALITÉ SCIENTIFIQUE DES ARTICLES

Afin d’apprécier la qualité méthodologique et le niveau de preuve scientifique des articles sélectionnés, un score est attribué à chacun d’entre eux, selon une grille de lecture inspirée du Consort Statement (CONsolidated Standards of Reporting Trials) (tableau 1) [20].

DISCUSSION

1. Fréquence et rythme cardiaques

Avec l’isoflurane, une diminution significative de la fréquence cardiaque est observée lors de l’anesthésie, par rapport à l’état conscient, chez le canard fuligule, la buse variable et le conure à gros bec, mais pas chez le caracara (tableau 2) [7, 13, 14, 21]. L’augmentation de la durée de l’anesthésie a un effet variable sur la fréquence cardiaque, qui reste inchangée ou qui continue de diminuer [11, 12, 14, 16]. Ce paramètre reste stable avec des concentrations de une à deux fois la MAC (concentration alvéolaire minimale de l’agent anesthésique à la fin de l’expiration à laquelle 50 % des individus anesthésiés ne bougent pas en réponse à un stimulus douloureux) d’isoflurane chez le poulet et le vautour moine [12, 16].

Avec le sévoflurane, une diminution significative de la fréquence cardiaque par rapport à l’état d’éveil est observée chez le conure à gros bec, mais pas chez le caracara [7, 17]. Ce paramètre baisse significativement avec la durée de l’anesthésie [11, 17]. Aucune différence dose-dépendante n’a été rapportée avec des concentrations de une à deux fois la MAC de sévoflurane [15, 17]. Le sévoflurane et l’isoflurane induiraient donc les mêmes effets dépresseurs sur la fréquence cardiaque des oiseaux. La diminution de cette dernière semble plutôt associée à la durée de l’anesthésie qu’à la concentration en gaz. À la comparaison des deux gaz, aucune différence n’est observée chez les buses à queue rousse [8]. Joyner et coll. constatent une fréquence cardiaque significativement plus élevée avec l’isoflurane, par rapport au sévoflurane, chez le pygargue à tête blanche [11]. Cet aigle, quel que soit le gaz utilisé, présente une fréquence cardiaque élevée au début de l’anesthésie. L’utilisation du sévoflurane limite cet effet secondaire. Ces observations semblent en accord avec celles d’une étude réalisée chez des porcs et dans l’espèce humaine, montrant que le sévoflurane procure un effet stabilisant sur la fréquence cardiaque [5, 11]. Un essai similaire chez le chat a abouti à la même conclusion [18]. Joyner et coll. suggèrent que cette augmentation de la fréquence cardiaque serait due à l’administration d’isoflurane, car ils n’ont pas détecté d’autres causes de tachycardie (douleur, hypoxémie, anémie) [11].

Deux études font état d’arythmies. Des arythmies apparaissent avec l’isoflurane et le sévoflurane chez le pygargue à tête blanche [11]. Elles semblent toutefois plus fréquentes avec l’isoflurane. Des arythmies cardiaques ont également été observées chez les canards fuligules à la suite de l’intubation. Elles ont été résolues en ventilant les oiseaux et en redressant la sonde trachéale (photos 1 et 2) [13].

2. Pression artérielle

Tous les auteurs qui ont mesuré ce paramètre ont observé une diminution significative de la pression artérielle avec une concentration croissante des molécules et la durée de l’anesthésie, pour les deux anesthésiques (photo 3) [6, 7, 12, 15, 16].

Chez les buses à queue rousse, aucune différence significative n’a été décelée entre les deux gaz [8]. Chez l’aigle, Joyner et coll. rapportent des cas d’hypertension avec les deux produits, significativement plus importante avec l’isoflurane, comparativement au sévoflurane [11]. Ils signalent également une augmentation de la tension artérielle avec la durée de l’anesthésie, pour les deux gaz. Ces résultats, issus de deux études de haut niveau méthodologique, sont donc contradictoires. D’autres études sont nécessaires pour déterminer s’il s’agit d’une particularité d’espèce.

3. Fréquence respiratoire et PE’CO2

Une diminution significative de la fréquence respiratoire est observée pour les deux gaz, aussi bien en respiration spontanée qu’en respiration assistée [6-8, 11, 13, 14, 17]. En cas de respiration spontanée, cette hypoventilation s’accompagne d’une augmentation de la PE’CO2 (endparabronchial CO2)[6, 7]. Chez les buses à queue rousse, la fréquence respiratoire est significativement plus faible avec l’isoflurane [8]. Aucune différence n’a été décrite entre les deux produits en ce qui concerne la PE’CO2 [8, 11].

4. Pulsoxymétrie

Ce paramètre a été peu analysé dans les études sélectionnées. Plus de la moitié des buses à queue rousse utilisées dans l’étude de Granone et coll. sont considérées comme hypoxémiques (SpO2 de 94 % ou moins depuis le temps 0 jusqu’au temps 30 minutes de l’anesthésie) [8]. Cependant, les auteurs considèrent que ces résultats ne sont probablement pas fiables. En effet, en raison de différences entre l’hémoglobine des oiseaux et celle des mammifères, la saturation en O2 est sous-estimée avec un pulsoxymètre classique [2, 19]. Pour pouvoir tenir compte de ce paramètre et décrire les effets de l’anesthésie sur la saturation pulsée en oxygène, Schmitt et coll. proposent d’employer des instruments calibrés pour les oiseaux [19].

5. Température corporelle

Avec l’isoflurane, la plupart des auteurs observent une diminution significative de la température corporelle, malgré l’utilisation d’un chauffage d’appoint, sauf chez le vautour moine [7, 11-14]. Cela pourrait être expliqué par un rapport surface/volume plus faible chez cet oiseau (poids de 7,3 à 9,5 kg). De plus, la température n’a pas été mesurée avant induction.

Avec le sévoflurane, la température diminue significativement chez le caracara et le pygargue à tête blanche, mais reste constante pour les conures à gros bec, sans effet de concentration ni de durée [6, 11, 17].

Les conclusions des articles de plus haut niveau méthodologique allant dans le sens d’une diminution de la température, un chauffage d’appoint et une surveillance étroite de celle-ci sont requis au cours de l’anesthésie. De plus, chez les buses à queue rousse, aucune différence n’est constatée entre les deux gaz, alors que, chez les pygargues, la température serait significativement plus élevée avec l’isoflurane, par rapport au sévoflurane [8, 11].

6. Gaz sanguins

Pour ces paramètres, la méthode utilisée lors de l’expérimentation se révèle d’une grande importance.

En effet, la plupart des études qui ont employé une ventilation contrôlée observent des valeurs de PaCO2, de PaO2 et de pH constantes et sans effet dose-dépendant (tableau 3) [12, 14-16]. Cependant, Phair et coll. ont décrit une diminution dose-dépendante du pH (sans corrélation avec la durée) lors de l’anesthésie au sévoflurane, ainsi qu’une augmentation significative du PaCO2 (avec la durée de l’anesthésie) [17]. En revanche, la PaO2 ne varie pas en fonction du temps ou de la concentration en sévoflurane [17].

Lors de respiration spontanée et sous isoflurane, une diminution du pH artériel et de la pression artérielle en CO2 est observée quel que soit le gaz utilisé [6, 7, 11]. Les oiseaux hypercapniques souffriraient donc d’une acidose respiratoire à la suite d’une hypoventilation lors de l’anesthésie [11]. Dans ces études, la concentration en bicarbonate dans le sang artériel augmente significativement en compensation de l’hypoventilation.

Néanmoins, Joyner et coll. estiment que, malgré la dépression respiratoire, l’état d’oxygénation est resté supérieur aux normes, et ce de façon comparable pour les deux gaz [11]. Escobar et coll. observent une augmentation significative de la PaO2 pour les deux molécules, probablement due à une FiO2 (fraction d’oxygène dans les gaz inspirés) de 100 % [6, 7]. Cette FiO2 pourrait avoir contribué à la diminution du rythme respiratoire, puisqu’elle peut entraîner une baisse de l’activité de chémorécepteurs sensibles à l’oxygène [7].

La dépression respiratoire lors de l’anesthésie ne provoque donc pas de baisse de la PaO2 grâce au supplément d’oxygène administré. Néanmoins, quel que soit l’anesthésique utilisé, elle se manifeste par une diminution du pH et une augmentation de la pression artérielle partielle en CO2, que l’organisme compense par une concentration accrue en bicarbonate. Ces inconvénients semblent néanmoins évités en cas de ventilation contrôlée.

7. Induction et réveil

L’isoflurane et le sévoflurane permettent une induction et un réveil rapides [8]. Deux études montrent que le réveil est significativement plus prompt sous sévoflurane, comparativement à l’isoflurane [8, 11].

Conclusion

Cette synthèse méthodique a pour objectif d’établir un état des lieux de l’utilisation des gaz anesthésiques chez les oiseaux. Le regard croisé sur le contenu des articles et leur niveau d’évidence scientifique (qualité méthodologique) permet de nuancer les conclusions relatives aux paramètres observés lorsqu’elles sont contradictoires.

Il semblerait que les deux gaz, l’isoflurane et le sévoflurane, soient comparables pour la plupart des paramètres [8]. Néanmoins, le sévoflurane entraînerait moins d’effets secondaires que l’isoflurane (moindre diminution de la fréquence respiratoire et moins d’arythmies cardiaques) et offrirait un temps de réveil plus bref [8, 11].

Toutefois, cette synthèse est imparfaite, en raison du nombre insuffisant d’articles qui existent dans le domaine de l’anesthésie gazeuse des oiseaux, particulièrement en ce qui concerne le sévoflurane. De plus, à notre connaissance, dans aucune des études dont l’objectif était une comparaison des effets cardiorespiratoires induits par l’isoflurane et le sévoflurane, les oiseaux n’ont pas été anesthésiés à la MAC respective de ces gaz. Dès lors, il est délicat d’interpréter les résultats puisqu’aucune preuve n’est apportée que la profondeur de l’anesthésie était la même pour le sévoflurane et pour l’isoflurane.

Enfin, les rares articles fiables sur l’anesthésie des oiseaux concernent des espèces aussi variées que le pygargue à tête blanche et le poulet, en passant par le conure à gros bec. Or, dans le domaine de l’anésthésie, d’importantes différences peuvent exister entre les espèces aviaires [14]. C’est pourquoi cette synthèse n’apporte qu’une vision globale des effets induits par l’isoflurane et le sévoflurane sur les paramètres cardiorespiratoires des oiseaux, et ne peut prédire les sensibilités propres à chaque espèce. De futurs et rigoureux essais contrôlés et randomisés sont donc requis afin d’évaluer les effets spécifiques de l’isoflurane et du sévoflurane chez le plus grand nombre possible d’espèces aviaires, à une profondeur d’anesthésie équivalente. Il est donc important que des études déterminent aussi avec précision la MAC, préalablement à la comparaison de gaz de nature différente.

Références

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Conflit d’intérêts

Aucun.

Points forts

→ L’anesthésie gazeuse chez les oiseaux s’opère le plus fréquemment avec de l’isoflurane ou, plus récemment, avec du sévoflurane.

→ Les deux gaz induisent des modifications cardiorespiratoires comparables.

→ Le sévoflurane semble entraîner moins d’effets secondaires et un réveil plus rapide que l’isoflurane.

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