Détection du virus de la maladie aléoutienne chez 29 furets sains - Le Point Vétérinaire expert canin n° 345 du 01/05/2014
Le Point Vétérinaire expert canin n° 345 du 01/05/2014

VIROLOGIE DES NAC

Article de synthèse

Auteur(s) : Véronique Mentré**, Sophie lafon****

Fonctions :
** Clinique vétérinaire de la Patte d’Oie,
service NAC
155, bd Victor-Bordier
95370 Montigny-les-Cormeilles
**** Laboratoire Scanelis
9, allée Charles-Cros, CS70006
31771 Colomiers Cedex

Les éleveurs et les propriétaires de furets sont demandeurs de tests de dépistage de la maladie aléoutienne. Toutefois, aucune donnée n’existe sur le portage sain ni sur l’intérêt de ces tests chez les animaux cliniquement sains.

La maladie aléoutienne (AD, pour Aleutian disease) du furet, souvent peu connue des praticiens généralistes, est pourtant à l’origine de nombreuses questions de la part des propriétaires. Il s’agit d’une des affections du furet pour lesquelles des tests diagnostiques existent. Les propriétaires et les éleveurs de furets demandent fréquemment à leur vétérinaire d’effectuer des tests de dépistage chez leurs animaux lors de l’arrivée d’un nouvel animal ou de la mise à la reproduction (photo 1). Ce phénomène est entretenu par les forums internet spécialisés qui recommandent souvent ces tests.

Aucune donnée n’existe actuellement sur le portage sain du virus de la maladie aléoutienne chez les furets en France, ni sur l’intérêt de réaliser ces tests chez des animaux cliniquement sains.

RAPPELS SUR LA MALADIE ALÉOUTIENNE DU FURET

L’AD est due à un virus du genre Parvoviridae et de la famille des Parvovirus, le virus de la maladie aléoutienne ou Aleutian disease virus (ADV). Ce dernier fait partie des parvovirus autonomes. D’abord découverte chez le vison en 1940, l’affection a ensuite été décrite chez le furet à la fin des années 1960 [11]. La maladie du furet semble être une variante de celle du vison, mais les virus en cause sont différents.

La transmission se réalise de furet à furet par aérosols, ou par contact direct avec de l’urine, de la salive ou des selles, ou indirect avec des vecteurs comme du matériel, des gants, etc. [4-6, 9, 11, 14]. Une transmission transplacentaire est également décrite [14].

Les signes cliniques incluent parfois des morts subites [4].

Mais, le plus souvent, la maladie se manifeste par une perte de poids progressive avec une cachexie, une ataxie postérieure, une paralysie, des trémulations musculaires et, éventuellement, un méléna, des convulsions et une anémie (rare) (photos 2a et 2b) [5, 8].

Une hypergammaglobulinémie (plus de 20 % des protéines totales le plus souvent) est fréquemment rapportée et constitue un des signes d’appel de l’AD [17].

Les furets ne présentent pas, habituellement, de lésions macroscopiques caractéristiques à l’autopsie. Une hépatomégalie, une splénomégalie et une adénopathie mésentérique, ainsi qu’une éventuelle hypertrophie du thymus ont été décrites [4, 10].

Le diagnostic est orienté par l’association de signes cliniques évocateurs (notamment l’amaigrissement et les troubles neurologiques) et d’une hypergammaglobulinémie. Il est confirmé par une analyse sérologique ou par PCR (polymerase chain reaction) [5, 7, 8, 14, 18, 19, 21-23]. L’analyse sérologique permet de déterminer la présence d’anticorps dirigés contre le virus dans le prélèvement. Elle reflète un contact avec le virus, mais ne donne pas d’informations sur le portage actuel. L’analyse PCR recherche la présence d’acide désoxyribonucléique (ADN) du virus dans le prélèvement. Sa fiabilité dépend, notamment, de la sensibilité du test utilisé. L’analyse PCR nécessitait encore récemment un envoi à l’étranger, parfois compliqué à gérer pour le vétérinaire et le propriétaire. Un test PCR est disponible depuis 2009 en France (PCR ADV Scanelis(r)).

Actuellement, aucun traitement reconnu de la maladie aléoutienne du furet, ni aucun vaccin n’existe. La durée d’évolution de l’affection est en général de 18 à 24 mois [13]. Le formol et les désinfectants phénoliques sont efficaces contre l’ADV [20].

ÉTUDE

1. Objectif

L’objectif de cette étude était d’étudier l’existence d’un portage sain de l’ADV chez le furet en France et de réaliser une première évaluation du taux de portage en pratiquant une recherche du virus par PCR sur des prélèvements sanguins, rectaux et salivaires chez des furets qui ne présentent aucun signe clinique.

2. Matériel et méthodes

Une étude rétrospective et prospective a été réalisée sur des échantillons collectés entre avril 2006 et mars 2011. Vingt-neuf furets ont été testés. Les prélèvements provenaient de trois cliniques vétérinaires françaises.

Les furets inclus étaient des animaux ne présentant aucun signe clinique compatible avec une maladie aléoutienne.

Certains individus testés avaient été prélevés pour rechercher d’autres agents pathogènes (étude rétrospective) au laboratoire, mais la plupart d’entre eux l’ont été au cours de visites de routine (étude prospective). Les furets pour lesquels aucune donnée sur l’état clinique n’était fournie lors de l’envoi du prélèvement ou dont la case “suspicion clinique de maladie aléoutienne” avait été cochée sur les feuilles d’envoi ont été exclus de l’essai.

Sur les 29 furets testés, l’âge n’était disponible que pour 16 d’entre eux. Les âges allaient de 1 à 7 ans et 8 animaux avaient moins de 2 ans.

Les données concernant le sexe des furets n’avaient été renseignées que pour 16 d’entre eux et la répartition était la suivante : 9 mâles (3 entiers et 6 castrés) et 7 femelles (2 entières et 5 stérilisées).

Sur les 29 furets testés, 4 vivaient en collectivité (2 congénères ou plus), 2 avec un autre furet et 10 étaient seuls.

Les données étaient absentes pour 13 animaux.

Les prélèvements sanguins ont été réalisés à la veine cave craniale et le sang a été collecté sur tube EDTA (acide éthylène diamine tétra-acétique) (photo 3). Les prélèvements de salive et les écouvillons rectaux ont été réalisés sur des écouvillons secs stockés dans des tubes secs.

Dans la partie rétrospective de l’étude (furets prélevés pour le dépistage d’autres agents pathogènes), l’ADN a été extrait à partir des prélèvements biologiques concernés le jour de leur réception. De nombreux échantillons collectés spécifiquement pour l’essai ont été stockés à + 4 °C chez le vétérinaire traitant puis au laboratoire avant la préparation des extraits d’acides nucléiques (ADN/ARN [acide ribonucléique]).

Les prélèvements ont été testés au laboratoire Scanelis avec le test PCR ADV Scanelis(r). Ce dernier détecte toutes les souches identifiées chez le vison et le furet, dont les séquences sont disponibles dans les bases de données internationales. Lors de la validation de ce test, Scanelis a séquencé la région génomique d’intérêt des virus ADV détectés chez des furets en France afin de vérifier son adéquation aux souches qui circulent sur le terrain. Il s’agit d’une recherche par PCR temps réel, technique généralement plus sensible que la PCR conventionnelle. Le seuil de détection garanti du test PCR ADV Scanelis(r) est de 12 copies de séquence cible par analyse. Le test développé par Scanelis est un test de PCR quantitative qui permet d’obtenir une estimation quantitative de la charge virale lors d’analyses de routine soumises au laboratoire. Le seuil de quantification est de 400 copies de séquence cible par analyse. L’absence d’inhibiteurs de PCR et le rendement d’extraction des acides nucléiques ont été systématiquement vérifiés. La conformité des résultats obtenus sur les contrôles négatifs et positifs de PCR a permis de valider l’absence de contamination (résultats faux positifs) et de garantir la sensibilité du test (seuil de détection), respectivement.

3. Résultats

Sur les 29 animaux prélevés pour l’étude, 2 se sont révélés positifs et 27 négatifs (tableau).

Le premier des 2 individus positifs était une furette stérilisée de 6 ans, vivant en groupe, pour laquelle du sang, et des écouvillons rectal et salivaire ont été testés. Une très faible charge de virus (inférieure au seuil de quantification) a été détectée dans l’écouvillon rectal. Les prélèvements sanguins et salivaires se sont révélés négatifs.

Le second était une furette stérilisée de 7 ans vivant en collectivité. Celle-ci s’est révélée positive sur les trois échantillons, avec une charge virale détectée dans le sang (960 copies de séquence cible par analyse) supérieure à celle retrouvée dans l’écouvillon rectal (400 copies), ellemême supérieure à celle de l’écouvillon salivaire (charge inférieure au seuil de quantification).

Aucun des animaux testés positifs entre 2006 et 2011 n’a, à ce jour, en 2014, présenté de signes cliniques en lien avec une maladie aléoutienne. Et aucun des furets du groupe n’a déclaré de symptômes compatibles avec une maladie aléoutienne, à notre connaissance.

DISCUSSION

La répartition des âges était égale entre les furets dits jeunes, adultes et seniors. Le nombre de résultats positifs est trop faible pour tirer une conclusion sur une distribution par âges du portage sain.

De nombreuses données sont manquantes concernant le sexe et le mode de vie (solitaire ou en groupe). Cela est dû à l’absence de relever de ces renseignements par les vétérinaires.

Tous les furets testés l’ont été sur le sang, ce qui permet d’évaluer la virémie. Les analyses PCR réalisées sur les écouvillons rectal et salivaire apprécient l’excrétion du virus. Les furets n’ont pas été testés sur leurs urines, l’excrétion urinaire étant rapportée de manière anecdotique et le prélèvement plus contraignant à réaliser.

Les infections à parvovirus sont souvent persistantes et parfois asymptomatiques. Les mécanismes de persistance sont inconnus. Chez le vison, il existe un portage sain du parvovirus [1-3, 12]. Il est admis que des furets porteurs sains servent de réservoir et de source de contamination pour les autres furets, et qu’un portage latent peut persister durant plusieurs années avant l’expression de symptômes [10, 17]. Les taux de positivité sérologique rapportés dans les publications sont très variables. Une colonie suivie pendant 5 ans présentait une prévalence en anticorps ADV de 55 %, cette prévalence était de 40 à 60 % dans d’autres études [7, 15, 17]. En revanche, des études font état de taux beaucoup plus faibles, de 6 à 10 % seulement [14, 23]. Un cas clinique décrit chez un furet a montré l’existence d’une séropositivité persistante sur une période d’un an et demi pendant laquelle l’animal est resté cliniquement sain, associée à la présence d’ADN d’ADV dans le sérum et des échantillons de selles. À l’issue de cette phase, le furet est mort d’un lymphome [16].

L’ADN viral a été retrouvé dans les ganglions périphériques, la rate, le thymus, la moelle osseuse, le foie, les reins, les poumons et l’intestin grêle [7].

Lors de précédents travaux rétrospectifs menés par le laboratoire Scanelis chez des furets atteints de maladie aléoutienne, avec des signes cliniques variés, le virus a été mis en évidence par PCR dans le sang ou l’écouvillon rectal chez les animaux vivants. Il a également été retrouvé post-mortem dans les organes des individus morts (foie, rein et/ou poumon).

Cette nouvelle étude a permis d’établir que le virus ADV peut être détecté dans le sang ou des prélèvements rectaux et salivaires chez les animaux asymptomatiques.

Chez un furet, l’analyse est faiblement positive sur l’écouvillon rectal et négative sur le sang et l’écouvillon salivaire.

La charge détectée dans l’écouvillon rectal est très faible (non quantifiable). Les résultats négatifs dans le sang et l’écouvillon salivaire du même animal traduisent l’absence du virus ou la présence d’une charge inférieure au seuil de détection garanti du test. Aucune incohérence n’est à noter entre ces trois résultats. La conformité des contrôles négatifs (contrôle négatif d’extraction des acides nucléiques et contrôle négatif de PCR) écarte l’hypothèse d’un résultat faux positif sur l’écouvillon rectal.

Les résultats de cette étude ne permettent pas de déterminer le (s) prélèvement (s) de choix pour la détection de l’ADV chez les furets asymptomatiques. Dans le cadre de la poursuite de cet essai, l’augmentation du nombre de furets sains positifs au test PCR ADV Scanelis(r) est peutêtre l’opportunité d’avancer dans ce sens. Cependant, les charges d’agent pathogène détectées chez les animaux asymptomatiques sont souvent faibles. Et si elles ne sont pas quantifiables (résultat inférieur au seuil de quantification), elles ne peuvent pas être comparées. Dans ce cas, seules des discordances de résultats qualitatifs (positif/ négatif) entre les différents prélèvements d’un même animal pourraient aider au choix d’un prélèvement, si une tendance générale était observée.

Dans ce contexte de dépistage, il semble intéressant de réaliser plusieurs prélèvements de nature distincte afin d’augmenter les chances de détecter le virus chez les animaux porteurs sains. L’analyse PCR permet d’étudier des prélèvements de nature différente et l’utilisation d’un test très sensible autorise les analyses en mélange de plusieurs prélèvements, tout en garantissant une excellente sensibilité diagnostique. Cela limite les coûts des examens complémentaires pour les propriétaires.

Dans les publications, un furet séropositif est généralement considéré comme excréteur et contagieux [13].

Notre étude semble montrer un taux d’excrétion relativement faible. Dans un prochain travail, il serait intéressant de confronter les résultats d’analyses PCR de recherche du virus telles que conduites dans cette étude au statut sérologique des furets testés.

Conclusion

Cette étude a permis de confirmer l’existence d’un portage sain de l’ADV chez le furet en France. Le taux de portage sain évalué est faible (2 animaux positifs sur les 29 testés).

À notre connaissance, il s’agit de la première étude de prévalence de ce virus chez les animaux sains dans l’Hexagone.

À l’échelle internationale, seules des données de séroprévalence sont publiées. Le taux de portage déterminé dans notre essai (2/29) est inférieur aux résultats de ces études sérologiques, mais l’utilisation de techniques de diagnostics indirect et direct rend la comparaison difficile.

En raison du faible taux d’animaux sains infectés par l’ADV dans cette étude, le prélèvement de choix pour le dépistage des individus asymptomatiques par PCR n’a pu être déterminé. Dans l’attente de nouvelles données, afin de maximiser la sensibilité diagnostique, il est recommandé de multiplier les prélèvements. Le sang et des écouvillons rectal et salivaire constituent des prélèvements intéressants, faciles à réaliser et qui peuvent être analysés en mélange si un test très sensible est employé.

Une étude à plus grande échelle serait utile afin de confirmer les résultats obtenus, de définir les prélèvements de choix et d’évaluer l’intérêt du testage systématique de l’ADV par PCR chez les animaux sains.

Un essai comparatif des résultats de PCR quantitative et de sérologie chez les furets asymptomatiques en France devrait apporter des éléments de réponse sur l’intérêt de chacune de ces techniques et sur leur complémentarité dans ce contexte de dépistage.

Références

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Conflit d’intérêts

Sophie Lafon travaille au laboratoire Scanelis.

Points forts

→ La maladie aléoutienne (AD, pour Aleutian disease) du furet est due à un parvovirus (ADV, pour Aleutian disease virus).

→ La maladie aléoutienne du furet induit des signes variés, comme un amaigrissement et des troubles neurologiques.

→ La transmission se réalise par contact direct (urine, salive, selles) ou indirect, ou par voie transplacentaire.

→ Les résultats de notre étude confirment l’existence d’un portage sain de l’ADV chez le furet et montrent une prévalence faible chez les furets asymptomatiques en France (2/29).

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