Reproduction des carnivores domestiques, révolution et évolution depuis 40 ans - Le Point Vétérinaire expert canin n° 340 du 01/11/2013
Le Point Vétérinaire expert canin n° 340 du 01/11/2013

REPRODUCTION

Article de synthèse

Auteur(s) : Xavier Lévy*, Philippe Mimouni**

Fonctions :
*CRECS – Clinique vétérinaire
58, boulevard Poumadères
32600 L’Isle-Jourdain
**CRECS – Clinique vétérinaire
58, boulevard Poumadères
32600 L’Isle-Jourdain

Le contrôle de la reproduction et des cycles, le traitement des aff ections sexuelles et le suivi de gestation sont autant de domaines qui ont évolué durant les 40 dernières années.

La reproduction se résumait il y a 40 ans à stériliser un animal atteint d’une affection de l’utérus ou encore à réaliser une piqûre d’oestrogènes en urgence à une chienne saillie accidentellement. Les césariennes étaient réalisées sur chienne vigile et entravée, ou endormie à l’aide d’anesthésiques aux effets néfastes pour les nourrissons.

Décrire l’évolution de la pratique de la reproduction ces 40 dernières années, c’est décrire un véritable essor de notre discipline joint aux nouveaux enjeux de la médecine vétérinaire. Il convient de ne plus se contenter de sauver un animal, mais de prévenir et de dépister la maladie en le suivant dans les différentes étapes de sa vie : du suivi obstétrical au dépistage des affections de l’animal vieillissant (prostate, tissu mammaire, etc.).

L’évolution de la reproduction des carnivores domestiques ces dernières décennies est le fruit de la valorisation de l’animal de compagnie de “race”. C’est aussi l’accessibilité à la technologie diagnostique pour le vétérinaire praticien (échographie, analyseurs, etc.) et l’accroissement de la pharmacopée vétérinaire (molécules anesthésiques, hormonothérapie, chimiothérapie, etc.). La reproduction des carnivores domestiques est une discipline aux multiples facettes, de la biotechnologie (insémination, congélation de semence) à la chirurgie pédiatrique.

CONTRÔLE DE LA REPRODUCTION, D’HIER À AUJOURD’HUI

La prévention des chaleurs se résumait il y a quelques années à la stérilisation chirurgicale de la femelle pubère ou à l’injection répétée de progestagènes à effet prolongé. Le praticien est capable aujourd’hui médicalement de prévenir temporairement les chaleurs ou, à l’inverse, d’induire un oestrus fertile. Il sait aussi stériliser chirurgicalement un animal dès son plus jeune âge.

1. Castration précoce, une pratique en développement

Depuis plus de 10 ans déjà, les pays anglo-saxons pratiquent en routine la stérilisation de la chienne ou de la chatte avant la vente à 8 semaines. Cette pratique a pour objectif de limiter les naissances d’animaux errants (à la suite d’un abandon) et à promouvoir la professionnalisation de l’activité d’élevage.

Des études menées ces 20 dernières années semblent montrer que la stérilisation avant la puberté réduirait fortement le risque de développement des affections génitales.

Cependant une méta-analyse récente remet en cause certaines conclusions considérées longtemps comme une évidence, telle la réelle réduction quasi totale du risque de tumeur mammaire chez une femelle stérilisée avant ses premières chaleurs [1].

D’autres études plus récentes indiquent le faible impact négatif de la stérilisation avant 4 mois d’âge, particulièrement chez le chat. Cette pratique populaire dans les pays anglo-saxons ou, depuis peu, chez le chat en France, reste controversée. Certains éléments sont inconnus : le risque de fracture du jeune ou de la dysplasie, l’impact sur les capacités immunitaires (asthme félin) ou sur le développement comportemental (comportement juvénile).

La castration précoce semble une méthode de contraception possible chez le chat (mâle ou femelle) et chez les chiens après l’exclusion préalable des chiennes atteintes de vaginites, d’un entropion vulvaire ou à fort risque d’incontinence “de castration” (photo 1) [2, 3, 10].

2. Technique de stérilisation, quelle évolution ?

Pendant des décennies, il n’existait pas de consensus sur la meilleure méthode de stérilisation de la femelle : ovariectomie, ovariohystérectomie, ligature des trompes, ou autres. De nos jours, il existe un consensus, étayé par des publications reconnues, selon lequel l’ovariectomie est la méthode de choix chez la jeune femelle. La meilleure voie d’abord par les flancs ou la ligne blanche est encore discutée [20].

Le meilleur moment pour stériliser fait aussi consensus, pendant l’anoestrus ou éventuellement en période de chaleurs, mais le métoestrus est à éviter car un risque accru de montée de lait réfractaire aux traitements est possible. La présence de chaleurs n’est pas une contre-indication, mais rend la ligature des pédicules plus périlleuse. Il est actuellement reconnu que la stérilisation est douloureuse. Une analgésie péri-opératoire est recommandée (buprénorphine, morphine ou méthadone). Une imprégnation des mésos et des pédicules à la lidocaïne est aussi recommandée (infiltration ou spray).

3. Exploration d’une suspicion de rémanence ovarienne

La conduite diagnostique d’une suspicion de rémanence ovarienne est souvent compliquée à gérer tant dans son approche clinique que vis-à-vis du propriétaire. La réalisation d’un frottis vaginal en période de chaleurs apparentes est essentielle, mais le frottis d’oestrus n’est pas toujours clairement observé, surtout chez la chatte. L’échographie abdominale est utile, mais la localisation du tissu rémanent n’est pas systématique. Depuis quelques années, un test semi-quantitatif dosant l’hormone lutéinisante (LH) (Witness LH Synbiotics®) permet de diagnostiquer ou d’exclure avec quasi-certitude une rémanence ovarienne (photo 2). Un taux basal (< 1 ng/ml) indique la présence d’une production d’hormones sexuelles à l’origine d’un rétrocontrôle négatif, donc d’une rémanence ovarienne.

CONTRÔLE MÉDICAL DES CYCLES SEXUELS MÂLE ET FEMELLE

1. Prévention de l’activité sexuelle

Pendant longtemps, la seule option pour prévenir le comportement sexuel mâle était l’orchidectomie, tandis que chez la femelle, les progestagènes étaient disponibles.

De nos jours, il est possible de castrer efficacement, durablement et réversiblement le mâle à l’aide d’un implant d’agonistes de GnRH. Après un effet stimulant variant de 2 à 6 semaines, un rétrocontrôle négatif puissant induit une réduction de la fonction testiculaire (hormonale et spermatogenèse) pendant une durée variable de 6 à plus de 12 mois, selon les individus et les espèces [5, 8, 18]. Chez la femelle, il existe, depuis les années 1990, un progestagène injectable aux effets indésirables limitées (Proligestone, Delvostéron®) permettant légalement son usage chez une femelle reproductrice. Cette molécule est couramment utilisée par les éleveurs de chats de type oriental aux chaleurs quasi continues pendant la saison sexuelle. Les spécialistes en reproduction recommandent la plus grande prudence pour son usage chez une femelle reproductrice : risque d’hypertrophie grandulo-kystique (HGK), de pyomètre et d’infertilité.

De nouveaux protocoles (hors utilisation de mise sur le marché) utilisant les implants de GnRH (Suprélorin ® 4,7 mg) chez la femelle prépubère (avant 4 mois) semblent efficaces dans la prévention complète et réversible des chaleurs. Les effets secondaires semblent, à ce jour, limités à un retard de l’acquisition de la puberté. Un implant de mélatonine commercialisé pour les ovins (Mélovine®) est aussi utilisable chez la chatte pour reporter ses chaleurs de 2 à 4 mois (si celui-ci est implanté en période d’anoestrus ou interoestrus). À l’avenir, la mise sur le marché de vaccins “stérilisant” est à espérer, à l’instar de ce qui existe déjà dans différentes espèces sauvages.

2. Induction de chaleurs fertiles

Depuis quelques années, il est possible de contrôler partiellement le rythme sexuel des femelles.

Les premiers protocoles visant à induire des chaleurs fertiles, utilisant l’hormone gonadotrophine équine (eCG ou PMSG) et l’hormone gonadotrophine chorionique (hCG), encore d’actualité chez la chatte, sont décevants chez la chienne (tableau 1).

L’utilisation, hors autorisation de mise sur le marché (AMM), de la cabergoline est courante pour raccourcir partiellement la durée d’un anoestrus prolongé chez la chienne. L’administration de cabergoline (5 µg/kg/j ou 1 jour sur 2) entre 4 et 6 mois après les chaleurs permet d’induire les chaleurs dans le mois dans environ deux tiers des cas.

Les implants de GnRH sont aussi de plus en plus utilisés efficacement dans cette indication depuis quelques années. La meilleure stratégie thérapeutique reste à évaluer, mais des protocoles déjà efficaces sont publiés : mise en place de l’implant au minimum 4 mois après les chaleurs et retrait autour de l’ovulation [6, 11].

3. Avortement médicalisé

La plus grande évolution est la gestion thérapeutique de l’avortement chez la femelle. Autrefois, la chirurgie ou les oestrogènes (et corticoïdes) étaient la seule option.

De nos jours, différents protocoles permettent de réaliser un avortement précoce (avant 35 jours) avec une réussite presque systématique sans répercussion négative sur la santé de la chienne ou de la chatte : le protocole à l’aglépristone des années 2010 ayant supplanté le protocole d’usage combiné de la cabergoline et des prostaglandines des années 1990 à 2000 (tableau 2) [4].

Dans le cadre d’un arrêt de gestation tardif (au-delà de 45 jours), l’avortement médicalisé est plus aléatoire avec un risque de rétention foetale nécessitant une extraction chirurgicale ultérieure par hystérectomie. Il est possible de stériliser par ovario-hystérectomie une femelle jusqu’aux derniers jours de gestation, même si l’intervention est plus délicate et les montées de lait fréquentes.

4. Lactation : arrêter ou promouvoir

La lactation de pseudo-gestation est commune chez les chiennes et l’utilité de l’arrêter est contradictoire.

Certaines études indiquent que des lactations répétées favorisent les tumeurs mammaires cancéreuses et recommandent donc de les traiter. Depuis les années 1990, il existe deux formulations vétérinaires efficaces dans le traitement rapide de la montée de lait : la métergoline et la cabergoline, dont la dernière semble plus efficace et aux effets secondaires limités. Lors de la lactation persistante réfractaire, une supplémentation provisoire en hormone thyroïdienne est recommandée (20 mg/kg pendant 2 à 4 semaines).

À l’inverse, il est fréquent d’être consulté pour le manque de production lactée chez une chienne allaitante. À l’instar de la médecine humaine, le dompéridone ou le métoclopramide semble favoriser la production lactée, la première molécule ayant notre préférence [14].

LA PROSTATE, LE MAL DU MÂLE

L’exploration de la fonction génitale mâle a beaucoup évolué depuis quelques années, tant dans la gestion de ses principales affections que dans l’examen d’une infertilité.

La prostate est le principal organe responsable des affections génitales et de la dégradation de la qualité de la semence du chien adulte.

1. Actualités diagnostiques

Depuis les années 1960, les affections prostatiques sont considérées chez le chien comme des affections fréquentes à l’origine d’un syndrome prostatique (figure).

Néanmoins, l’accès réduit à des échographes de qualité et à la réalisation de prélèvements facilitée par des outils accessibles au praticien (pistolet à biopsie, etc.) rendait son exploration laborieuse.

L’échographie a permis depuis les années 2000 d’explorer plus précisément les affections prostatiques et de les dépister plus précocement. Dans les années 2010, un test utilisant un marqueur sanguin, la Canine Prostatic SpecificEsterase (Odelis® CPSE), a été développé et permet de dépister précocement et simplement un chien atteint d’une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP).

Ainsi, il y a 40 ans, un diagnostic tardif était établi quand le chien présentait des signes marqués. Aujourd’hui, un programme de dépistage est possible avant même l’expression des premiers signes cliniques (hématospermie, infertilité, et sang par le fourreau intermictionnel) [12, 15].

2. Actualités thérapeutiques

Pendant longtemps, les seuls traitements possibles dans le cadre d’une affection prostatique étaient chirurgicaux, de la castration à la marsupialisation d’une cavité. Un premier antiandrogène, sous forme injectable, a permis de traiter médicalement les chiens souffrant d’HBP, mais non reproducteurs.

Depuis peu, deux nouvelles molécules permettent de traiter efficacement l’HBP et les prostatites “aseptiques”. L’une, l’acétate d’osatérone (Ypozane®) possède une AMM pour ces affections et permet de traiter les chiens (reproducteurs ou non) avec efficacité. La seconde, l’acétate de desloréline (Suprélorin®), en castrant médicalement le chien, permet de réduire durablement l’activité de la prostate, donc de limiter les récidives.

La gestion des cavités prostatiques a aussi beaucoup évolué. De nos jours, les grandes cavités sont omentalisées (absence de fuites protéiques comme la marsupialisation) et les abcès sont en général d’abord drainés sous échographie à l’aiguille fine. Cette dernière technique est une étape fortement recommandée avant toute intervention chirurgicale. Le drainage permet souvent de traiter définitivement un abcès. Il réduit toujours le risque de complication septique, lors de l’omentalisation d’un abcès, et les accidents, risque opératoire lié à l’anesthésie générale d’un chien en choc septique (photo 3).

La gestion des cancers prostatiques souffre encore de leur diagnostic tardif (absence de marqueur spécifique) et du coût des lasers endoscopiques (qui permettent de détruire une prostate sans incontinence) [15].

TUMEURS MAMMAIRES

La gestion des tumeurs mammaires est aussi en constante évolution. Depuis les années 1980, il semblerait que la stérilisation avant les premiers cycles de chaleurs soit une méthode efficace de réduction du risque de tumeur mammaire. Une méta-analyse récente contesterait cette évidence [1].

La stratégie thérapeutique est de nos jours guidée par les recommandations élaborées par différents oncologues selon la grille suivante : T (taille), N (noeud lymphatique), M (métastases). Des études récentes montrent l’intérêt prochain d’une approche moléculaire dans la gradation des tumeurs à l’image du cancer du sein chez la femme [9, 16, 19].

La méthode chirurgicale est actuellement raisonnée, de la simple nodulectomie (masse < 0,5 cm) à l’exérèse des deux chaînes mammaires.

L’essor de la polychimiothérapie et plus récemment de la radiothérapie permet déjà aujourd’hui de réduire le risque de récidive et d’augmenter l’espérance de vie, principalement chez la chienne [16, 19].

Il est probable que les stratégies actuelles seront bouleversées dans les prochaines années par l’essor des chimiothérapies ciblées et une meilleure compréhension des modèles tumoraux chez la chienne et chez la chatte.

TRAITEMENT DU PYOMÈTRE

Le pyomètre est une affection grave de l’utérus, définie comme une accumulation de pus dans la lumière de l’utérus.

1. Diagnostic

Diagnostiqué tardivement à la radiographie pendant des décennies, le pyomètre est de nos jours souvent diagnostiqué précocement par échographie. Il est même fréquemment identifié chez une chienne reproductrice à la faveur d’un suivi gynécologique avant même son expression clinique (dilatation excessive de l’utérus visualisé à l’échographie en période de métoestrus) [7, 17].

2. Traitement

Avant la mise sur le marché de l’aglépristone, seule l’ovariohystérectomie était envisageable. Depuis les années 2000, il est possible chez une femelle destinée à la reproduction de traiter efficacement plus de 80 % des pyomètres à col fermé ou ouvert. Le retour à la fertilité est observé dans plus de 70 % des cas. Le protocole recommandé consiste en l’association de l’aglépristone avec les prostaglandines sous une antibiothérapie prolongée [21].

Récemment, la vaginoscopie a été utilisée avec succès pour ouvrir le col de certaines chiennes ne répondant pas à l’aglépristone (photo 4, tableau 3) [données personnelles].

SUIVI OBSTÉTRICAL CHEZ LA CHIENNE

L’assistance à la mise à la reproduction est de plus en plus performante.

1. Aide à la fécondation

Le vétérinaire obstétricien est capable de dater les jours exacts les plus féconds pour une saillie à l’aide d’un suivi de l’ovulation pendant les chaleurs : des laboratoires étalonnés pour la chienne dosent la progestérone sanguine, le suivi échographique de l’ovulation est maîtrisé par de plus en plus de praticiens, les jours les plus féconds sont connus (2 à 4 jours postovulation).

Les techniques de conservation de la semence canine et d’insémination se sont aussi modernisées, permettant de nos jours de conserver la semence plusieurs jours (semence réfrigérée) à plusieurs décennies (semence congelée) et de la déposer directement dans l’utérus sans traumatisme (par voie vaginale sous vidéoscopie).

Le développement de la biotechnologie offre ainsi de nouveaux horizons de sélection dans les races canines : la congélation permet de stocker la semence “sans limite”, la réfrigération d’échanger à travers l’Europe de la semence fraîche à moindre coût.

2. Suivis de gestation

Les suivis de la gestation et de la parturition sont aussi améliorés. Le praticien peut dépister précocement des arrêts de gestation (échographie), des carences hormonales (dosage progestérone) ou des maladies métaboliques de fin de gestation (laboratoire biologique en clinique vétérinaire : dosage du calcium, etc.).

La date exacte de mise bas est maintenant connue au jour près, grâce à la détermination du jour de l’ovulation ou, dans une moindre mesure, à la datation par échographie. Il est ainsi possible de mieux assister à la mise bas et, depuis quelques années, de programmer une césarienne dès la saillie dans certaines races [13].

LA MÉDECINE PÉDIATRIQUE

La pédiatrie a souffert pendant longtemps de l’absence de connaissances sur les spécificités de réalisation d’un examen clinique du nouveau-né et de ses particularités biologiques (absence de tableau de normes). Depuis deux décennies, différentes équipes s’impliquent dans la médecine pédiatrique et il est dorénavant beaucoup plus possible de diagnostiquer une affection du nourrisson et de la traiter en soins plus ou moins intensifs (photo 5). Des normes biologiques en fonction des âges sont publiées ainsi que la conduite d’un examen clinique complet.

Néanmoins, les connaissances demeurent très insuffisantes et souffrent encore d’un manque d’intérêt de la part de l’éleveur comme du vétérinaire : coûts souvent élevés en regard de “la valeur économique” du chiot ou du chaton.

Conclusion

La reproduction et l’obstétrique sont en constante évolution depuis 40 ans, suivant la révolution de l’exercice vétérinaire passé d’une dominante rurale à une dominante petits animaux et urbaine dans notre pays.

Bien qu’il soit aujourd’hui possible de mieux diagnostiquer les différentes affections génitales et de proposer des alternatives thérapeutiques efficaces à la chirurgie, il reste encore un grand chemin à parcourir sur de très nombreux sujets : quelle est la meilleure stratégie thérapeutique face à une infection utérine ou vaginale ? Comment maîtriser la reproduction assistée chez la chatte ou dépister précocement une tumeur mammaire ou prostatique, etc. ?

Références

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Conflit d’intérêts

Aucun.

Points forts

→ L’induction de chaleurs fertiles chez la chienne est possible depuis quelques années.

→ De nouvelles méthodes de stérilisation (stérilisation précoce chirurgicale et médicale) ont été mises au point.

→ Une meilleure maîtrise des outils dans le diagnostic d’un prostatisme est observée.

→ Il est désormais possible de traiter une hypertrophie bénigne de la prostate sans nuire à la fertilité.

→ Le pyomètre est une affection qui peut se traiter médicalement.

→ Du diagnostic au traitement, la gestion des tumeurs mammaires est en constante évolution.

→ La mise bas et la césarienne sont maîtrisées.

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