Dossier
Les infections virales (calicivirus, herpèsvirus, etc.) et certaines bactéries sont à l’origine de ces stimulations antigéniques. L’immunodépression engendrée, par exemple, par les rétrovirus (virus de l’immunodéficience féline, virus de la leucose féline), une insuffisance rénale chronique, etc., favorise le développement de ces infections.
et délétères de réactions immunitaires inadaptées dirigées à l’origine contre des antigènes exogènes (virus, bactéries du biofilm, etc.) ou endogènes (exposition anormale d’antigènes du soi) présents dans la cavité buccale.
Toutefois, la seule présence de ce virus ne permet pas d’expliquer l’apparition des lésions car des animaux sains peuvent aussi être porteurs de ce virus.
favorise la survenue d’une gingivostomatite par une stimulation chronique du système immunitaire.
le clinicien doit avant tout écarter une affection systémique pouvant expliquer les signes et mettre en évidence les facteurs favorisant ce type de lésions par un recueil attentif des commémoratifs et un examen précis de la cavité orale.
(urée, créatinine, glycémie, hormone thyroïdienne T4, numération et formule sanguines, etc.), ainsi que de rechercher les agents pathogènes que sont les calicivirus et les rétrovirus (virus de l’immunodéficience féline et de la leucose).
avec des lésions du complexe granulome éosinophilique ou des tumeurs buccales. En cas de doute, une biopsie est requise.
quant à l’étendue et à la sévérité des lésions. Les choix thérapeutiques peuvent alors être exposés aux propriétaires.
l’objectif du traitement est de contrôler la plaque dentaire et de gérer les phénomènes inflammatoires et la réponse immunitaire inadaptée.
peut être proposé en première intention. Toutefois, la plaque se redépose dans les heures qui suivent. Cette méthode est peu efficace sans un brossage des dents régulier et l’extraction dentaire reste le traitement de choix.
associés ou non aux morphiniques est très utile dans la gestion de la douleur. Les molécules immunosuppressives telles que la cyclosporine peuvent permettre de limiter les réactions inflammatoires et immunitaires responsables des lésions, mais restent en pratique peu utilisées. Les corticoïdes sont à éviter comme traitement princeps.
ω en fait une solution alternative intéressante dans les cas réfractaires au traitement chirurgical chez les chats calicivirus-positifs.
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