Avantages et inconvénients de la castration chez le mâle - Le Point Vétérinaire n° 306 du 01/06/2010
Le Point Vétérinaire n° 306 du 01/06/2010

Reproduction du chien et du chat

Mise à jour

LE POINT SUR…

Auteur(s) : Arnaud Colson*, Anne Gogny**, Francis Fiéni***

Fonctions :
*Internat en clinique des animaux de compagnie
**École nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation Nantes-Atlantique-Oniris, BP 40706 44307 Nantes Cedex 3
***Service de reproduction des animaux de compagnie CHUV
****École nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation Nantes-Atlantique-Oniris, BP 40706 44307 Nantes Cedex 3
*****Unité de biotechnologie et pathologie de la reproduction
******École nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation Nantes-Atlantique-Oniris, BP 40706 44307 Nantes Cedex 3

Souvent banalisée, la suppression définitive de la sécrétion hormonale gonadique a des conséquences qui sont à préciser au propriétaire afin de lui permettre de faire un choix éclairé.

La stérilisation des mâles permet de contrôler la reproduction des carnivores de compagnie. Certaines méthodes de castration suppriment la fonction testiculaire de façon irréversible, soit par ablation des gonades (orchiectomie), soit par destruction du parenchyme testiculaire (injection intratesticulaire d’agents nécrosants, dévascularisation testiculaire par laparoscopie) [9, 14]. Ces pratiques présentent des avantages et des inconvénients qui varient avec l’espèce, la race, l’environnement et l’âge de l’animal au moment de la stérilisation (tableau 1). De plus, le degré de gravité des troubles et la qualité des bénéfices dépendent de la prévalence de l’affection ciblée.

Connaître les avantages et les inconvénients de la castration selon le profil de l’animal permet au propriétaire de prendre une décision éclairée.

La balance risques/bénéfices de la vasectomie, qui préserve le potentiel du testicule à sécréter des hormones, et celle des méthodes de castration chimique actuellement utilisables, dont les conséquences à long terme ne sont pas encore bien identifiées, ne sont pas évoquées dans cet article.

Avantages de la castration

1. Chez l’animal sain

La castration de convenance permet avant tout de contrôler la reproduction des mâles.

Son autre atout est d’atténuer les comportements jugés indésirables par les propriétaires. Réalisée chez un animal jeune, la castration inhibe certains comportements territoriaux comme le marquage urinaire. Elle limite aussi la recherche de partenaires, ce qui diminue le risque de fugue et, a fortiori, celui d’un accident de la voie publique, et prévient la contamination par des maladies sexuellement transmissibles (feline immunodeficiency virus [FIV], feline leukemia virus [FeLV], herpèsvirose, brucellose, sarcome de Sticker, etc.). La castration amoindrit certaines formes d’agressivité : les animaux castrés sont souvent moins belliqueux envers leurs congénères, ce qui restreint leur exposition aux maladies transmises lors des altercations. Ainsi, un chat castré présente un risque moindre d’être infecté par Mycoplasma haemofelis, le FIV, le FeLV, ainsi que par des bactéries pyogènes responsables de phlegmons et d’abcès. De plus, limiter les conflits au sein d’une population d’animaux permet de contrôler le niveau de stress en élevage ? en limitant les combats entre les mâles qui ne sont plus exploités pour leurs performances reproductrices ou qui ne sont pas de la race élevée et les reproducteurs.

2. Chez l’animal malade

L’orchiectomie permet le traitement des maladies qui affectent le testicule, telles qu’une orchite, une orchi-épididymite, une tumeur ou une torsion testiculaires. Chez le chien, la dissémination métastatique des tumeurs testiculaires est tardive et ne concerne pas tous les types de tumeurs. Néanmoins, lorsqu’elle a déjà eu lieu ou si l’animal est atteint d’une maladie systémique dont les signes testiculaires ne représentent qu’une facette, la castration ne suffit pas à traiter l’affection.

La castration représente aussi le traitement de la cryptorchidie uni- ou bilatérale, et en prévient la principale complication, la tumorisation testiculaire (photo 1). Dans la population générale, la prévalence des tumeurs testiculaires (leydigome, sertolinome et séminome) est de 27 % [6]. Lorsque le testicule est cryptorchide, le risque de tumorisation est 13,6 fois plus élevé par rapport au testicule phanérorchide [3]. Chez le chat, la prévalence des tumeurs testiculaires n’a pas été calculée en raison de la rareté des cas publiés.

Certaines affections se développent sous l’influence de la testostérone. C’est le cas de la plupart des affections prostatiques, notamment de l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP), qui affecte 95 % des chiens entiers âgés de plus de 9 ans. Cela concerne également les abcès des glandes anales et le circumanalome [18].

De plus, la testostérone est responsable à long terme d’une fibrose du diaphragme pelvien [1, 8]. La fragilité qui en résulte, associée à l’influence de facteurs favorisants (constipation, ténesme, etc.), peuvent être à l’origine d’une déchirure de ce diaphragme et d’une hernie périnéale. La prévalence des hernies périnéales est de 0,1 à 0,4 % chez le chien, avec un risque maximal chez les animaux entiers âgés de 7 à 9 ans [1].

Inhiber l’action de la testostérone est indispensable pour traiter ces maladies. C’est pourquoi la castration, qui en supprime la principale source, constitue l’une des solutions thérapeutiques possibles. Ainsi, lors d’HBP, le volume de la prostate diminue entre 7 et 14 jours après l’ablation des testicules [2]. Il en est de même pour les kystes et les abcès prostatiques et paraprostatiques.

Par ailleurs, la castration présente l’avantage de prévenir la reproduction d’individus porteurs de tares à transmission héréditaire.

Inconvénients de la castration

1. Irréversibilité

L’ablation, la nécrose ou la dévascularisation des testicules sont irréversibles et ne permettent pas la reproduction ultérieure de l’animal.

2. Risques péri-opératoires

La castration chirurgicale comporte des risques péri-opératoires dont le vétérinaire est tenu d’informer le propriétaire. Toutes causes confondues, la mortalité péri-opératoire est évaluée à environ 0,1 % chez le chien et à 0,2 % chez le chat, pour les animaux ASA 1, c’est-à-dire en bonne santé et sans affection clinique [4].

Des complications sont également possibles, comme une hémorragie peropératoire, une déhiscence des sutures, une infection ou une funiculite postchirurgicales.

3. Prise de poids

De nombreuses études ont montré une augmentation significative et multifactorielle du risque d’obésité chez le chat, avec une prévalence d’au moins 50 % [5, 11, 20, 23] (tableau 2, photo 2). Comme la castration diminue les comportements exploratoire et territorial, elle favorise aussi l’absence d’activité physique.

S’ajoutent d’autres causes de nature hormonale. La castration provoque une augmentation chronique de la sécrétion de prolactine et d’IGF-1 (insulin-like growth factor 1), deux facteurs impliqués dans le développement du tissu adipeux et dans le métabolisme du glucose [11]. Pour cette raison, les chats castrés sont deux fois plus exposés au diabète sucré [16]. De plus, la surcharge pondérale aurait pour conséquence majeure une augmentation de la sécrétion de leptine, incriminée dans les mécanismes d’insulinorésistance chez le chat, d’où un risque de diabète sucré plus élevé. En outre, la prolactine serait orexigène [11].

4. Cystite et urolithiase

Chez le chat, le risque de syndrome urinaire félin (SUF), ou maladie du bas appareil urinaire félin, est significativement plus élevé chez les mâles castrés (14,9 %, contre 5,8 % dans la population de mâles entiers). Les raisons n’en sont pas clairement établies, mais un ensemble de facteurs favorisants semblent être en jeu, dont l’obésité, elle-même favorisée par la castration [5, 10]. L’âge où la castration est effectuée n’a pas d’influence sur le diamètre urétral, donc sur le risque de SUF.

5. Affections tumorales

Dans la race canine, certaines affections tumorales seraient plus fréquentes chez le mâle castré que chez le mâle entier :

– l’adénocarcinome prostatique ;

– le carcinome transitionnel de la vessie, 2 à 4 fois plus fréquent ;

– l’ostéosarcome, dont le risque est 1,3 à 2 fois plus élevé chez le rottweiler castré ;

– l’hémangiosarcome de la rate et du cœur, dont la prévalence est 2,4 fois plus élevée chez les animaux castrés [15, 18, 24].

6. Affections orthopédiques

Dans une étude menée sur plus de 1 800 cas, le nombre de déclarations de dysplasie coxofémorale dans les races grandes et géantes est plus important chez les chiens castrés avant l’âge de 5 mois. Ce constat n’a pas d’explication [22].

De même, chez le chien, le risque de rupture du ligament croisé cranial est plus élevé chez l’animal castré et la stérilisation précoce provoque un retard de fermeture des cartilages de croissance [17]. Chez le chat, le risque de décollements épiphysaires (fractures dites de Salter-Harris) est plus important chez les animaux castrés, mais la relation avec la stérilisation n’est pas établie avec certitude [5, 12].

7. Troubles du comportement

Les chiens qui ont des troubles du comportement semblent davantage sujets à la phobie des bruits, ont tendance à être plus agressifs envers les êtres humains et à aboyer de façon intempestive s’ils sont castrés avant l’âge de 5,5 mois. En revanche, la castration effectuée après cet âge diminuerait l’incidence des fugues et de l’anxiété de séparation [22].

Selon une étude menée chez 32 chiens, les mâles castrés à l’âge de 7 semaines sont significativement plus actifs que les mâles entiers (photo 3) [19].

Chez le chat, la castration effectuée avant l’âge de 5,5 mois diminue le risque d’hyperactivité et d’agression envers le vétérinaire. Elle augmente cependant le risque de “timidité” envers les étrangers ainsi que le besoin de se cacher [21].

8. Impubérisme

Pratiquée précocement, la castration joue sur le développement de l’appareil génital externe, chez le chien comme chez le chat, ce qui n’a pas de conséquence chez le mâle [20].

9. Affections psychiques

Les fonctions cognitives seraient protégées par la testostérone lors du vieillissement cérébral, donc altérées chez le chien castré [7]. Néanmoins, la prévalence et le degré d’altération des troubles cognitifs engendrés par la suppression hormonale ne sont pas connus [18].

10. Incontinence urinaire

Comme chez la femelle, la castration du chien mâle favorise l’apparition d’une incompétence sphinctérienne, qui se manifeste rapidement après l’intervention par des pertes urinaires continues, plus importantes pendant le sommeil. Les grandes races semblent prédisposées [18].

11. Autres affections

Une étude menée sur plus de 3 000 chats montre que le risque d’asthme et de gingivites est significativement plus élevé si la castration a lieu avant l’âge de 5,5 mois. En revanche, la prévalence des abcès ne semble pas liée à l’âge auquel la castration a été effectuée [21].

12. Inconvénient esthétique

L’un des inconvénients de la castration a un support culturel. L’anthropomorphisme du propriétaire, surtout dans les pays latins, rend la castration du chien moins fréquente que celle du chat, parce que plus visible. Pour cette raison, des prothèses testiculaires sont parfois proposées outre-Atlantique (photo 4) [13]. Dans les pays du nord de l’Europe, tels que la Suède, la castration est d’ailleurs considérée comme une mutilation et elle est interdite en convenance.

De plus, chez les races grandes et géantes, l’aspect pendulaire du scrotum après castration, inesthétique, peut se corriger par une scrotectomie.

Lorsqu’elle est motivée par des raisons de convenance, la castration est à évaluer sous l’angle de la balance risques/bénéfices, et les différentes complications possibles sont à exposer au propriétaire de l’animal. Il est à noter que, pour les affections à prévalence faible, le risque reste le plus souvent sous un seuil acceptable, même lorsqu’il est augmenté par la castration.

Certaines indications parfois évoquées, telles que la castration destinée à “calmer” l’animal ou à limiter son agressivité, ne semblent pas justifiées. La castration chirurgicale, irréversible, doit être envisagée au cas par cas, en fonction de l’âge et du statut de l’animal, et du motif qui la sous-tend. La castration chimique, réversible, qui s’appuie sur l’administration d’anti-androgènes (delmadinone, osatérone) ou sur la pose d’un implant de desloréline, un agoniste de la GnRH (gonadolibérine), peut ainsi constituer une première étape du traitement, afin d’évaluer le succès à attendre d’une castration chirurgicale.

POINTS FORTS

• La castration permet de prévenir et de traiter l’hyperplasie bénigne de la prostate, qui affecte 95 % des chiens entiers âgés de plus de 9 ans.

• Le risque de tumeur testiculaire, 13,6 fois plus élevé lors de cryptorchidie canine, est contrôlé par la castration.

• La castration d’un animal en bonne santé est associée à une mortalité péri-opératoire de l’ordre de 0,1 % chez le chien et de 0,2 % chez le chat.

• Après la castration, 50 % des chats présentent une augmentation pondérale, et le risque de développer un syndrome urinaire félin est multiplié par deux.

• Contrairement à une idée reçue, les chiens castrés très jeunes sont plus actifs que les mâles entiers.

Cet article a fait l’objet d’une conférence qui a obtenu le 2e prix ex æquo au concours de cas cliniques Nestlé Purina-Internat en clinique des animaux de compagnie, CHUV-Oniris, 2009.

Références

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