Internet, un atout à conquérir pour les praticiens - La Semaine Vétérinaire n° 1544 du 14/06/2013
La Semaine Vétérinaire n° 1544 du 14/06/2013

Communication

Actu

SOCIOPRO

Auteur(s) : Valentine Chamard

Le Groupe d’étude et de recherche en management (Germ) de l’Afvac a organisé une journée de formation autour du thème de la communication sur Internet pour les praticiens, le 6 juin dernier à Paris.

Près de 80 % des Français disposent d’une connexion à Internet à domicile. Ils l’utilisent pour échanger des e-mails (pour 72 % d’entre eux), trouver des informations sur des biens et des services (69 %), réaliser des achats (42 %), communiquer sur les réseaux sociaux et rechercher des informations sur la santé (36 % pour ces deux derniers domaines). Autant d’applications qui peuvent intéresser les vétérinaires.

Les sites des cliniques vétérinaires plébiscités

Le Germ a mené une enquête pour cibler les attentes des clients (390 répondants) vis-à-vis des sites web des structures. Près de 88 % d’entre eux ont déjà fait une recherche sur la Toile concernant la maladie d’un animal, un produit vétérinaire ou un aliment pour animaux Notre confrère Christophe Lebis engage ainsi les praticiens à prendre possession d’Internet et d’en faire un atout, par exemple via des services de rappel par e-mail, l’envoi d’informations ciblées ou la création de sites de référence sur les maladies animales. « Les vétérinaires ont une occasion à saisir pour augmenter leur visibilité, d’autant que leur crédibilité n’est jamais remise en cause », explique-t-il. Selon l’enquête, près de 90 % des clients sont tout à fait ou plutôt d’accord avec l’affirmation « il est utile qu’un vétérinaire ait un site internet ». De ce site, ils attendent avant tout des informations pratiques de base (adresse, horaires, téléphone, plan d’accès, services proposés, tarifs), ainsi que des renseignements sur la santé animale. La possibilité de réservation ou d’achat en ligne, un domaine par ailleurs fortement concurrentiel, est rarement évoquée par les clients.

Bien réfléchir au contenu

Les vétérinaires ont donc tout intérêt à être présents sur le Web. Les propositions de modifications du Code de déontologie émises par l’Ordre et soumises actuellement à la Direction générale de l’alimentation intègrent d’ailleurs la communication électronique. « Mais il ne s’agit pas d’être présent sur Internet juste pour l’être, prévient Christophe Lebis. Cela serait contre-productif. »

Il convient en effet de réfléchir aux objectifs à atteindre avant de se lancer, aussi bien concernant les attentes du propriétaire que celles du vétérinaire (par exemple, la promotion de son offre, la valorisation de l’image de la clinique, la facilitation de l’exercice par un soutien au discours scientifique, etc.). La typologie des sites est ainsi variée, selon le souhait du praticien, allant d’une ou de plusieurs pages statiques (qu’il est alors envisageable de construire soi-même) à un site dynamique interactif, susceptible d’intégrer le logiciel de gestion de la clinique. Cette dernière option représente l’avenir, selon les conférenciers.

De nombreuses sociétés proposent de concevoir les sites des cliniques vétérinaires. Pour actualiser celui des cliniques où il travaille, Grégory Santaner consacre environ 30 minutes par semaine1. Sur les 1 600 visites par mois, 400 se font depuis un terminal mobile, dont 150 sont réalisées à partir de QR codes2. « En cas de budget restreint, il est possible de se lancer uniquement sur une interface mobile, qui représente 25 % du trafic », conseille ainsi notre confrère. En moyenne, deux personnes entrent en contact avec la clinique via le site chaque semaine, l’occasion de séduire de nouveaux clients. 115 propriétaires sont inscrits aux systèmes de rappels, « un nombre qui peut être optimisé ». En parallèle, une communication est mise en place auprès de la clientèle pour le promouvoir (affiches avec QR code, mailing en même temps que la relance vaccinale par courrier, etc.).

Facebook, un média d’échange

En ce qui concerne la communication sur Facebook, notre confrère François Fauqueux a témoigné de son expérience à travers le profil “Animed clinique vétérinaire”, dont l’accès est limité aux clients et aux vétérinaires. Pour lui, ce réseau est l’occasion de cibler les clients de demain et de s’adapter à l’évolution de la société, connec­tée en permanence. Il permet aussi de s’informer sur l’image de la structure en dehors de ses murs. Il convient que le profil soit actif, avec ajout régulier de contenu (informations locales et professionnelles) et réponse rapide aux commentaires.

  • 1 www.santoria.fr

  • 2 Appelé aussi datamatrix ou flashcode, un QR Code est un pictogramme qui peut être décodé en le photographiant avec un smartphone.

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