Reprise de la surveillance, mais aux frais des éleveurs - La Semaine Vétérinaire n° 1516 du 16/11/2012
La Semaine Vétérinaire n° 1516 du 16/11/2012

Schmallenberg

Actu

SANTÉ ANIMALE

Auteur(s) : STÉPHANIE PADIOLLEAU

La surveillance des formes congénitales de la maladie de Schmallenberg est relancée, organisée par les GDS. Les analyses et les frais inhérents au déplacement des vétérinaires pour effectuer les prélèvements seront à la charge des éleveurs.

Comme il l’avait annoncé, l’État a mis fin à toute action de surveillance de l’évolution du virus de Schmallenberg. Mais tout n’est pas stoppé. Pour les éleveurs volontaires, il est désormais possible de participer à une action de surveillance de la distribution du virus, sous la houlette des Groupements de défense sanitaire (GDS), chapeautés par la Plate-forme nationale de surveillance épidémiologique en santé animale.

Un cadre strict de prise en charge

Petit détail d’importance : lors­qu’une suspicion est effectuée à la suite d’un avortement, une visite du vétérinaire sanitaire, incluant un prélèvement sanguin, est imposée dans le cadre de la surveillance de la brucellose, le tout étant donc financé par l’État. Ne restera à régler par l’éleveur que le coût de l’analyse, comme pour la recherche d’autres agents pathogènes responsables d’avortements. Hors de ce cadre strict, tout prélèvement pour confirmer une suspicion sera intégralement à la charge de l’éleveur. Voilà qui risque de réduire le nombre de volontaires. Dans certains départements, une participation des GDS aux frais d’analyses est envisagée.

Les modalités pratiques

La France est répartie en 2 zones selon le nombre total de cas enregistrés par département au 15 juin 2012 (voir carte). Un élevage est sus­pect si au moins 1 veau (ou 2 agneaux ou chevreaux) a présenté un ou plusieurs des signes cliniques suivants :

– arthrogrypose d’un ou de plusieurs membres ;

– malformation de la colonne vertébrale ;

– port anormal de la tête (torticolis) ;

– brachygnathie ;

– hydrocéphalie.

Le prélèvement à privilégier est une prise de sang du nouveau-né (avant toute prise de colostrum) ou de l’avorton, en vue d’une analyse sérologique. Petit détail : plus de 30 minutes après la mort, il faudra prélever le liquide restant dans les cavités cardiaques après la formation du caillot, au moins 0,5 ml. Si ce prélèvement est impossible, une prise de sang de la mère suffira en zone 2 : celle réalisée pour la brucellose lors d’avortement servira donc à confirmer la maladie de Schmallenberg. En zone 1, la confirmation passera par une PCR du cerveau du produit, mais il est aussi possible de transmettre une photographie (de bonne qualité) montrant les malformations, sur laquelle doit figurer l’éleveur (pour des raisons d’identification). Les fiches de commémoratifs à joindre aux prélèvements sont à télécharger sur le site de la plate-forme (www.survepi.org).

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