16ème de la Normandy Channel Race ! - Le Point Vétérinaire.fr

16ème de la Normandy Channel Race !

10.06.2014 à 21:10:39 |
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Je viens de participer à la Normandy Channel Race, course de 1000 miles en double en Class 40. Ma coskipper était Phillippa Hutton Squire, navigatrice Sud Africaine de 31 ans.

Nous finissons 16ème de ce beau parcours. Mon objectif était de finir cette course difficile en bonne entente avec Phillippa : c’est chose faite ! Une très bonne expérience : retour sur ma première course au large en Class 40.

Un petit rappel du parcours : départ et arrivée de Caen, 1000 miles sans escale et sans assistance

Le convoyage (du samedi 17 mai au mardi 20 mai) : le vent est absent !
Je pars le samedi 17 mai de la Trinité sur Mer en pensant prendre de la marge pour être à Caen le 20 mai. Christophe, un ami que j’ai rencontré lors de ma transatlantique m’accompagne. L’absence de vent nous oblige à faire l’ensemble du trajet au moteur… !

Nous avons le temps de discuter : Christophe me raconte ses récits de marin lorsqu’il a fait le tour des îles britanniques en solitaire puis le tour de la méditerranée où il a vu son bateau couler sous ses pieds, terrifiant !
Plusieurs stops sont nécessaires pour remettre du gasoil dans le tout petit réservoir de mon bateau. Avec sa toute petite hélice, il n’avance guère au moteur !
Arrêt à Camaret puis Cherbourg.

On arrive à Ouistreham avec la tête comme une pastèque à cause du bruit du moteur qui résonne dans le bateau ! Et un gros grain avec des rafales à 45 nœuds nous cueille en baie de Seine juste avant d’arriver !

Enfin, nous passons l’écluse puis les ponts basculants. J’ai l’impression de me retrouver dans un roman de Simenon. Nous remontons le chenal jusqu’à Caen : 14 km. Je n’ai plus assez de gasoil et nous finissons remorqués par le bateau de Jean Galfione et son coskipper Roland Jourdain.

La préparation (du mercredi 21 mai au dimanche 25 mai) : Allô le téléphone satellite fonctionne-t-il ?
Le bateau est plutôt prêt mais nous passons une grande partie de notre temps à essayer de faire fonctionner un téléphone satellite qui jusqu’au dernier moment restera récalcitrant. Heureusement, nous arrivons à en faire fonctionner un autre la veille du départ, ouf ! C’est obligatoire pour pouvoir envoyer et recevoir des mails avec la direction de course.

Je passe le contrôle de sécurité sans trop de problème et j’apprends à poser un scellé sur le moteur. Et il y a des scellés partout sur le bateau :
- Sur le réservoir d’eau de réserve
- Sur le bidon de secours
- Sur le radeau de survie
- Sur le gasoil de réserve
- Sur le moteur (à poser au moment du départ par nos soins)


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