Ministère de l’Agriculture : un budget 2018 en hausse de 1,6 % - La Semaine Vétérinaire n° 1734 du 07/10/2017
La Semaine Vétérinaire n° 1734 du 07/10/2017

POLITIQUE AGRICOLE

ACTU

Auteur(s) : CLARISSE BURGER  

Le projet de loi de finances pour l’année 2018 prévoit un budget de 5,23 milliards d’euros pour le ministère de l’Agriculture. Davantage de moyens sont attribués aux contrôles et aux dangers sanitaires.

Un total de 5,23 milliards d’euros : c’est le budget alloué au ministère de l’Agriculture dans le projet de loi de finances pour 2018. Soit une augmentation de 1,6 % par rapport à 2017. À cette occasion, Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture, a présenté ses trois grandes priorités qui sont « le soutien aux agriculteurs via la politique agricole commune (PAC) », « la capacité à prévenir et à réagir face aux risques sanitaires et agricoles » et « la formation des jeunes et l’innovation », censée aider à préparer l’avenir.

Le ministre a annoncé que « cette action est inscrite dans une vision européenne, avec une Europe souveraine, unie et démocratique, avec une sécurité sanitaire et une souveraineté alimentaire, et face aux défis contemporains… La PAC doit être aussi l’instrument de cette souveraineté. » Stéphane Travert entend mobiliser les ressources européennes, soit 1,6 milliard d’euros. S’y ajouteront les dotations aux jeunes agriculteurs et les dispositifs de soutien aux investissements dans les exploitations agricoles et des crédits palliant le retard de paiement de la PAC. L’objectif du gouvernement est d’accompagner la transition agricole, qui devra notamment s’affranchir des pesticides, et de donner l’accès à « une alimentation toujours plus saine et durable ». Le ministre souhaite ainsi « une agriculture plus responsable », précisant son soutien aux autres modes de production que les exploitations intensives.

Un effort pour les contrôles et les dangers sanitaires

La répartition du budget est la suivante : un bon tiers de ces 5,23 milliards d’euros sera consacré à l’enseignement technique, à l’enseignement supérieur et à la recherche agricoles. Plus d’un tiers sera dévolu à la compétitivité et à la durabilité du secteur, et 10,6 % à la sécurité et à la qualité sanitaire de l’alimentation (versus 9,9 % dans l’exercice 2017 ; tableau). Les crises sanitaires de 2016 et celle de l’influenza aviaire de 2017 ont poussé le ministère à renforcer les dispositifs de prévention et de vigilance en matière de sécurité sanitaire des aliments, de la santé animale et végétale. Pour cette partie du budget, une hausse de 12 % est prévue, « soit 16 millions d’euros supplémentaires pour la prévention et la gestion des risques pour une meilleure résistance, a expliqué Stéphane Travert (encadré). La DGAL a été très mobilisée lors de la crise du fipronil et de la grippe aviaire, entre autres. Nous devions lui donner les moyens de mieux renforcer ses actions. » Et pour la première fois, un montant a été alloué aux aléas climatiques dans le budget du ministère. « Il est important d’avoir aujourd’hui cette provision de 300 millions d’euros en cas de crise. Nous verrons si cette estimation suffira ou s’il faudra mobiliser d’autres fonds. »

Enfin, côté effectifs, des coupes seront prévues au ministère, mais ceux liés à la sécurité sanitaire seront maintenus.

UNE ENVELOPPE SUPPLÉMENTAIRE POUR LA GESTION DES RISQUES SANITAIRES

- 6,4 millions d’euros pour la gestion de Xylella fastidiosa,
- 1 million d’euros pour renforcer la lutte contre le capricorne asiatique,
- 5,7 millions pour la lutte contre les maladies animales (tuberculose et brucellose des ruminants, fièvre catarrhale ovine, maladies aviaires),
- 3,3 millions d’euros pour la lutte contre les salmonelloses aviaires.

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