Les points forts des formations scientifiques - La Semaine Vétérinaire n° 1699 du 07/12/2016
La Semaine Vétérinaire n° 1699 du 07/12/2016

CONFÉRENCES

PRATIQUE CANINE

Formation

Auteur(s) : ADELINE LINSART, LAURENT MASSON, JULIEN MICHAUT-CASTRILLO ET GWÉNAËL OUTTERS 

Sur le thème « scientifiques et soignants, le meilleur pour nos patients » , 156 heures de formation, présentées par une soixantaine de conférenciers, ont été proposées aux congressistes : des régimes alimentaires alternatifs aux actualités concernant la prise en charge des plaies, des tumeurs mammaires, des obstructions urétrales, sans oublier les médecines complémentaires et une salle dédiée pendant une journée aux NAC. Plusieurs messages essentiels ressortent de ces journées (liste non exhaustive).

CANCÉROLOGIE 

TUMEURS MAMMAIRES

En présence de tumeurs mammaires, il n’y a aucune raison d’attendre une évolution, car cela risque d’aggraver le pronostic et de compliquer leur ablation. L’âge moyen des chiennes lors du diagnostic est de 8 à 10 ans. Certaines races semblent prédisposées. Des facteurs génétiques, l’obésité précoce et l’administration de progestatifs à long terme sont des facteurs prédisposants. En revanche, aucune influence de la parité (nombre de gestations), de l’âge lors de la première portée ou des lactations de pseudogestation répétées n’est mise en évidence. Une ovariohystérectomie associée à l’exérèse d’une tumeur mammaire réduit de 50 % la récidive d’une tumeur bénigne chez la chienne, mais n’a pas d’effet sur les tumeurs malignes. En raison du risque de récidive sur les autres mamelles, une exérèse de toute la chaîne mammaire est fortement recommandée.


Source : conférences d’Anne Gogny.

CARDIOLOGIE 

SÉMIOLOGIE CHEZ LE CHAT

L’auscultation d’un souffle cardiaque n’est pas un bon signe de cardiomyopathie féline : seulement 50 % des chats adultes asymptomatiques avec un souffle présentent une cardiopathie sous-jacente, tandis que 60 à 70 % des chats souffrant d’une cardiopathie n’ont pas de souffle.


Source : conférence de Marie-Claude Bélanger.

THÉRAPEUTIQUE CARDIAQUE CHEZ LE CHAT

Peu d’études y sont consacrées et il n’existe pas de consensus. Le traitement est raisonné (inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, IECA, éventuellement associé à de l’aténolol pour les cardiomyopathies hypertrophiques), en évitant les polythérapies dans les stades asymptomatiques et en privilégiant le suivi échocardiographique. En phase subaiguë ou chronique, la dose minimale efficace de furosémide est recherchée en fonction de la clinique, à laquelle est ajouté un IECA. Une étude montre un bénéfice clinique, radiographique et échocardiographique de l’utilisation du diltiazem (versus le propranolol ou le vérapamil). Cependant, aucun bénéfice n’est apporté sur la survie avec le diltiazem ou les IECA. L’utilisation du pimobendane paraît intéressante, sauf sur les formes obstructives. Les risques de récidives thromboemboliques sont à combattre (le clopidogrel est préféré à l’aspirine).


Source : conférence de Charlotte Misbach.

DIABÉTOLOGIE DU CHAT 

PRISE EN CHARGE DES DIABÈTES ACIDOCÉTOSIQUES ET HYPEROSMOLAIRES

Le diagnostic de diabète acidocétosique réunit les critères suivants :hyperglycémie, acidose métabolique, glycosurie et présence de corpscétoniques, ces derniers étant absents lors de diabète hyperosmolaire. La prise en charge nécessite une surveillance 24 h/24, de suivre la glycémie, le pH et les électrolytes (K+, Na+, P-). Si l’hydratation (soluté isotonique, 6 ml/kg/h) est corrigée et la glycémie réduite doucement (diminution de 50 à 100 mg/dl/h par administration d’Actrapid® en perfusion continue, à la dose de 2,2 UI/kg/j), l’acidose métabolique se résoudra. La correction de l’acidose par l’administration de bicarbonate de sodium se justifie pour des valeurs importantes (pH < 7,1).


Source : conférence de Kris Gommeren.

CHOIX DE L’INSULINE

Trois insulines sont principalement utilisées, avec des durées d’action variables : intermédiaire (Caninsulin®), insuline protamine zinc (Prozinc®), glargine (Lantus®). La dose initiale est fixée selon le poids optimal. Les deux dernières ont des durées d’action plus longues chez le chat, mais il est malgré tout recommandé de réaliser deux injections quotidiennes. L’hypoglycémie asymptomatique est relativement fréquente, quel que soit le type d’insuline. Il n’existe pas de prédicteur de rémission clinique selon le type. Le choix de l’insuline est important, mais pas déterminant et l’insulinothérapie n’est qu’une partie de la prise en charge.


Source : conférence de Sylvie Daminet.

SÉMIOLOGIE CHEZ LE CHIEN

En cardiologie, les souffles innocents, dits juvéniles, ne sont pas l’apanage des chiots. Ils peuvent être rencontrés chez des adultes, notamment les whippets et les boxers. Ils ont pour caractéristiques d’être des souffles “sensibles” (leur intensité peut varier en fonction de la respiration, de l’exercice ou du stress), protosystoliques, courts, isolés (absence de bruit de galop ou d’arythmie), localisés à la base du cœur, de faible intensité (1-2/6). Le diagnostic différentiel comprend une communication interatriale et une sténose artérielle mineure. L’œdème aigu du poumon secondaire à une maladie valvulaire dégénérative mitrale n’est pas significativement corrélé à la toux. En revanche, cette dernière est généralement liée à la cardiomégalie et aux affections respiratoires concomitantes.


Source : conférence de Valérie Chetboul.

LE CHIEN CARDIAQUE SYMPTOMATIQUE

Le consensus de l’Acvim sur la maladie valvulaire mitrale date de 20091. Depuis, de nouvelles études et molécules sont sorties (torasémide, spironolactone avec autorisation de mise sur le marché vétérinaire). Au stade C, la trithérapie (IECA, pimobendane, diurétique) peut être enrichie de spironolactone, de digitaliques ou de ß-bloquants. Au stade D, les doses de diurétiques sont augmentées et le torasémide est une alternative lors d’échappement au furosémide (celui-ci pouvant aussi être proposé en voie injectable). Il n’est pas recommandé d’initier les ß-bloquants à ce stade. Le sildénafil s’envisage lors d’hypertension artérielle pulmonaire. Le pimobendane injectable est un atout chez l’animal avec un œdème aigu du poumon. La prise en charge des troubles du rythme accompagnant les cardiomyopathies dilatées chez le doberman par des antiarythmiques (deux pour une plus grande efficacité) allonge de façon significative l’espérance de vie.


1 Voir La Semaine Vétérinaire n° 1387 du 8/1/2010, pages 28 et 29.

Source : conférence d’Isabelle Testault.

LE CHIEN CARDIAQUE ASYMPTOMATIQUE

Il est prouvé que le pimobendane prolonge la phase asymptomatique lors de cardiomyopathie dilatée décompensée chez le doberman et l’irish wolfhound, mais l’intérêt n’est pas encore confirmé dans les autres races. L’adjonction d’inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECA) n’a pas été étudiée. Bien que l’American College of Veterinary Internal Medicine (Acvim) recommande, depuis 2009, un IECA en traitement “préventif” de la décompensation de la maladie valvulaire mitrale, les résultats des études ne sont pas unanimes, même si le traitement est le plus souvent bien toléré. Une étude multicentrique randomisée en double aveugle de 2011 démontre une capacité du pimobendane en stade B2 à retarder la survenue des complications de la maladie.


Source : conférence de François Serres.

NUTRITION 

RÉGIME BARF

La définition originelledu Barf (biologically appropriate raw food) a largement été détournée et les régimes actuellement dits Barf peuvent être variés, selon qu’ils contiennent ou non des os, par exemple, jusqu’à une simplification extrême en un régime carné strict. Ces régimes peuvent présenter des avantages pour autant qu’ils sont équilibrés et qu’ils se rapprochent alors davantage de rations ménagères. Les risques nutritionnels (apport énergétique insuffisant, excès de lipides, déséquilibre calcique, carences en vitamines et minéraux) et sanitaires (bactériens, parasitaires, mécaniques) sont identifiés, multiples et graves. Le vétérinaire doit se protéger quant à la validation et à l’accompagnement de ces régimes, surtout chez le chien en croissance ou aux besoins nutritionnels particuliers.


Source : conférence de Marianne Diez.

RÉGIME SANS GLUTEN

Aucune étude ne montre l’intérêt d’exclure le gluten de l’alimentation des carnivores : des cas rarissimes d’intolérance sont rapportés chez le setter et le soft coated wheaten terrier et un seul est répertorié chez le chat. La lecture des étiquettes dans ce domaine est sujette à méprise, pour les propriétaires (« sans gluten », « sans céréales », « sans amidon », « gluten de maïs »).


Source : conférence de Claude Paolino.

RÉGIME VÉGÉTARIEN

Le régime végétarien répond à des demandes anthropomorphiques. Aucun végétal ne couvre les apports en acides aminés essentiels chez les carnivores domestiques. La multiplication des sources augmentera de façon inconsidérée l’énergie de la ration. L’apport en acides gras essentiels et en vitamines est impossible chez le chat et difficile chez le chien avec ces régimes. Ils doivent nécessairement être complémentés par des produits de synthèse, dont le côté “naturel” est alors discutable...


Source : conférence de Claude Paolino.

ALIMENTATION BIOLOGIQUE

Une ration ménagère peut répondre au cahier des charges “bio” dans la mesure où il est accepté que le complément minéralo-vitaminique ne le soit pas. Les produits du commerce bio humides ne sont le plus souvent pas des aliments “complets”. Les aliments secs (pour autant que l’on puisse admettre que le process de fabrication des croquettes soit bio…) sont généralement pauvres en lipides à cause de l’utilisation d’antioxydants non chimiques, moins efficaces.


Source : conférence de Marianne Diez.

RUPTURE DU LIGAMENT CROISÉ CRANIAL 

TRAITEMENT

Lors d’une rupture du ligament croisé cranial, un traitement médical associant anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), repos et exercices de physiothérapie peut être proposé et même indiqué en cas de risques anesthésiques ou de contraintes financières. La récupération sera alors lente et un retour à la normale peu probable. Les traitements chirurgicaux, nombreux, se répartissent en deux grandes catégories. La suture fabellaire latérale (“technique de Flo”) et la Tightrope® font partie des techniques passives et utilisent une prothèse extracapsulaire pour stabiliser le grasset le temps qu’une fibrose se mette en place. Des limites mécaniques importantes existent notamment chez les grands chiens, avec une rupture précoce de la prothèse. Les techniques dynamiques, également nombreuses, permettent d’obtenir une stabilité du grasset en modifiant sa biomécanique.
Lors d’une tibial plateau leveling osteotomy (TPLO), une ostéotomie radiale du tibia proximal permet de diminuer l’angle du plateau tibial et ainsi de supprimer la translation craniale du tibia. Lors d’une tibial tuberosity advancement (TTA), la transposition de la tubérosité et de la crête tibiales à un angle de ligament patellaire d’au moins 90° permet de stabiliser le grasset et de traiter une éventuelle luxation médiale de la patelle. L’exploration intra-articulaire peropératoire n’est pas à négliger, car elle permet de confirmer la rupture du ligament croisé mais aussi d’évaluer l’état des ménisques et de traiter d’éventuelles lésions associées dans environ 50 % des cas. L’arthroscopie est préférée à l’arthrotomie. De nombreuses études récentes sont en faveur de la TPLO, à la fois pour la récupération fonctionnelle, le retour à la démarche normale et un taux de complications plus faible. Il importe de garder à l’esprit que le traitement de choix est celui maîtrisé par le chirurgien et adapté à l’activité et à la taille de l’animal.


Source : conférence de Chantal Ragetly.

MALADIES ÉMERGENTES CHEZ LES NAC  

CORONAVIROSES CHEZ LE FURET

Deux maladies sont provoquées par des coronavirus distincts chez le furet : l’entérite catarrhale épizootique (ECE) et la coronavirose systémique. L’atteinte par le coronavirus entérique est caractérisée par un tableau polymorphe : du portage sain, en passant par de la diarrhée banale chez les furetons, jusqu’à une diarrhée profuse verdâtre et mucoïde avec un fort abattement et des complications potentielles graves chez les individus âgés. Cette maladie est liée à la collectivité. Il n’existe pas de traitement spécifique (traitement de soutien agressif et réalimentation précoce). Le passage à une forme chronique compliquée de maldigestion est possible. Le diagnostic par polymerase chain reaction (PCR) peut être effectué sur les selles (risque de faux négatifs car excrétion intermittente). La coronavirose systémique est provoquée par le ferret systemic coronavirus (FRSCV). Elle touche préférentiellement des jeunes furets (moins de 1 an). Il n’y a généralement qu’un cas par foyer affecté. Le tableau clinique est variable selon les organes atteints (troubles nerveux, oculaires ou digestifs, notamment). Une baisse de l’état général et un amaigrissement, en l’absence d’autres signes, sont souvent présents en début d’évolution. Une infiltration pyogranulomateuse des organes est mise en évidence. Le diagnostic de certitude repose sur le marquage par immunohistochimie. Bien que le pronostic soit sombre, un traitement de soutien (antalgiques, soutien nutritionnel, corticoïdes à dose immunosuppressive avec protecteurs digestifs et antibiothérapie à spectre large) peut permettre de maintenir le furet avec une bonne qualité de vie pendant plusieurs mois.


Source : conférence de Xavier Ferreira.

BORNAVIROSE AVIAIRE

La bornavirose aviaire ou maladie de dilatation du proventricule (PDD) entre dans le diagnostic différentiel des troubles digestifs ou nerveux chroniques et de tout amaigrissement inexpliqué chez l’oiseau. La morbidité est variable car elle dépend de nombreux facteurs qui conditionnent la réaction de l’organisme au virus. En effet, c’est l’infiltration lymphoplasmocytaire déclenchée par le virus qui est à l’origine des signes cliniques. Les signes d’appel digestifs (graines non digérées dans les fientes, dilatation du proventricule) ne doivent pas faire négliger d’autres causes. Des commémoratifs évoquant des signes nerveux doivent évoquer ce virus neurotrope. Le traitement de soutien est essentiel. Le recours aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) est controversé.


Source : conférence de Minh Huynh.

HYPERTHYROÏDIE CHEZ LE COBAYE

Les cochons d’Inde souffrant d’hyperthyroïdie ont généralement plus de 3 ans. Ils sont présentés pour augmentation de l’appétit, de l’activité et des vocalises et amaigrissement. Une polyuro-polydipsie et des anomalies cardiaques sont possibles. Une masse cervicale ventrale est parfois mise en évidence. Lors d’hyperthyroïdie ancienne, des signes cutanés et une baisse d’appétit sont observés. Le diagnostic repose sur le dosage hormonal. Idéalement, T3 et T4 sont mesurées par radio-immunologie, voire, si possible, les fractions libres sont mesurées par dialyse à l’équilibre. Différentes valeurs usuelles sont publiées, mais les fourchettes ne se recoupant pas, il convient de rester critique face aux résultats. Le renouvellement des dosages est recommandé, ainsi que le recours à d’autres examens (échographie d’une masse cervicale, avec cytoponctions). La thyroxinémie peut être dosée sur le contenu du kyste. En l’absence de masse, l’examen de référence est la scintigraphie, la tomodensitométrie étant toutefois un bon compromis. Le méthimazole (ou thiamazole) est prescrit à 0,5 mg/kg/j en première intention. Si l’animal répond bien au traitement, le recours à la radiothérapie métabolique est le traitement de choix. En présence d’un carcinome thyroïdien, la thyroïdectomie est préférable, mais risquée.


Source : conférence d’Adeline Linsart.

MYOSITE IDIOPATHIQUE DISSÉMINÉE

La myosite idiopathique disséminée touche de jeunes furets. Cette myofasciite, dont l’étiologie n’est pas déterminée, entraîne des lésions des fascias musculaires. Il n’existe pas de présentation clinique caractéristique. Un signe d’appel fort est une hyperthermie sévère (40 à 42 °C) ne rétrocédant pas aux anti-inflammatoires, chez un jeune furet. Une parésie, un abattement et une dysorexie sont souvent présents. Une forte douleur lombo-sacrée et une hyperesthésie sont évocatrices. La présence de lésions cutanées (masses sous-cutanées, lésions orangées en tête d’épingle) est souvent décrite. Les examens hématobiochimiques sont décevants. Les complications de “fausses routes” sont fréquentes. Le pronostic est sombre. Un protocole thérapeutique est actuellement recommandé, il associe prednisolone, cyclophosphamide et chloramphénicol. L’analgésie, le soutien nutritionnel et une protection digestive sont indispensables.


Source : conférence d’Adeline Linsart.

PLAIES 

PRISE EN CHARGE IMMÉDIATE

Il convient, dès réception de l’animal, d’évaluer la plaie sous sédation ou anesthésie en tondant son pourtour, après avoir préalablement protégé la plaie des poils en y déposant un gel stérile et mis des gants et un masque pour éviter les contaminations exogènes, sans se focaliser sur la “règle des six heures”. Il est ensuite primordial de rincer abondamment la plaie à l’aide d’une solution de Ringer lactate (seringue de 20 ml, aiguille jaune) sans utiliser d’antiseptique ni d’antibiotique. Une fois la plaie nettoyée, la couvrir pour la protéger des contaminations extérieures et poursuivre la détersion mécanique en appliquant un pansement de type wet-to-dry ou dry-to-dry (en cas d’exsudats importants) et mettre en place une antibiothérapie systémique.


Source : conférence d’Alexandre Caron.

DE NOUVELLES TECHNIQUES POUR FAVORISER LA CICATRISATION

La gestion de plaie par pression négative consiste à aspirer des exsudats et des bactéries tout en stimulant l’activité cellulaire, la perfusion sanguine, favorisant ainsi la cicatrisation. Elle se pratique sur une plaie préalablement préparée et est indiquée sur des plaies ouvertes de grande taille, ainsi que des greffes et des lambeaux cutanés. En cas de plaies chroniques, il est tentant d’utiliser les facteurs de croissance en gel qui induirait la croissance cellulaire, tout comme les cellules souches et le plasma riche en plaquettes qui aurait également une action anti-inflammatoire. L’intérêt de ces nouvelles techniques reste à démontrer. Les champs plasma à basse température (Coblation®) peuvent permettre, à l’aide d’une sonde bipolaire de 3 mm, de réaliser un parage chirurgical d’une grande précision. La thérapie au laser, utilisée à une longueur d’onde de 650 nm, semble accélérer la cicatrisation, notamment en stimulant les fibroblastes et l’angiogenèse.


Source : conférence de Ludovica Dragone et de Patricia Meynaud.

CHOIX DU PANSEMENT

Une plaie gérée par des pansements évolue selon trois phases (détersion, reconstruction, maturation) qui peuvent coexister au sein d’une même plaie et auxquelles il va falloir adapter le pansement. Les pansements interactifs agissent sur la plaie en maintenant un milieu humide, indispensable à la cicatrisation, mais aussi en protégeant la plaie et en absorbant les sécrétions. Les hydrogels, pour les plaies sèches et profondes, et les hydrocolloïdes, pour les plaies moins profondes et hydratées, sont changés tous les 1 à 3 jours en phase de détersion, puis tous les 2 à 7 jours en phase de reconstruction. Les alginates de calcium peuvent être utilisés lors de plaies hémorragiques et les sels d’argent en cas de plaies très infectées. Les lipidocolloïdes n’adhèrent pas au tissu et favorisent la contraction de la plaie en phase de reconstruction. Tout pansement doit être maintenu en place par un bandage.


Source : conférence d’Alexandre Caron et de Patricia Meynaud.
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