Externaliser, oui mais…

Si l’on veut se recentrer sur son cœur de métier et rationnaliser ses coûts opérationnels, plusieurs leviers existent pour les chefs d’entreprise vétérinaire : l’externalisation de certaines missions à un prestataire externe peut s’avérer la solution pour rester performant. À condition de bien anticiper cette décision. Car cela implique un changement d’organisation pour ses équipes et un choix éclairé du ou des prestataires à qui l’on va confier une ou plusieurs de ses activités : l’informatique, la paie, la gestion de la radioprotection ou encore les prises de rendez-vous. On y verra un réel bénéfice si l’on dispose de l’expertise pointue d’un tiers. À l’inverse, une mauvaise évaluation de ses besoins ou un service rendu sans valeur ajoutée pourra coûter très cher à son entreprise.

Aussi, la perte d’une expertise interne peut s’avérer dommageable. Tout n’est donc pas à sous-traiter et les contrats d’externalisation doivent rester flexibles. Par exemple, réajuster certaines missions en interne peut se révéler plus rapide et parfois moins coûteux. La stratégie de transfert d’activités vers un tiers consiste à se demander ce que l’on peut continuer à prendre en charge ou non, et ce que l’on y gagne. Sans oublier que le donneur d’ordres devra bien encadrer le contrat d’externalisation afin d’éviter les risques et les potentiels contentieux, tels que la dépendance à un tiers et, par conséquent, la perte de pouvoir ou, pire, de confidentialité. ●

Lire notre dossier pages 36 à 41 de ce numéro.