De précédents rapports témoignent de l’impact des maladies animales

Selon divers rapports émanant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et de la Banque mondiale¹ il y a quelques années, les conséquences économiques des maladies animales sont diverses : élevage, tourisme, industries agroalimentaires ou encore embargos sur les exportations. Les pertes se chiffrent en milliards de dollars. Certaines de ces maladies sont, par ailleurs, des zoonoses.

En Asie du Sud-Est, selon un rapport de la FAO de fin 2006, le virus H5N1 hautement pathogène de l’influenza aviaire a conduit à la mort ou à l’abattage de 200 à 250 millions de volailles depuis fin 2003, date à laquelle la maladie a officiellement fait son apparition.

En 2001, au Royaume-Uni, la fièvre aphteuse a conduit à l’abattage d’environ 4 millions d’animaux pour contenir l’épizootie (et près de 2 millions d’autres pour des raisons de bien-être animal). Les exploitants agricoles ont essuyé des pertes évaluées à 355 millions de livres sterling, soit environ 20 % du revenu total estimé de l’agriculture cette année-là. L’incidence négative de la fièvre aphteuse sur les secteurs du tourisme et des loisirs s’est élevée, au total, à environ 3 milliards de livres sterling, en raison notamment des interdictions d’accès aux zones rurales.

En France, premier producteur européen de volailles, les éleveurs touchés par la crise de la grippe aviaire de 2006 auraient, en trois mois (de janvier à mars), perdu 40 % de leur revenu.
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¹ bit.ly/1Ucd4RV.