Le choix lui revient

Vous avez besoin d’étoffer votre équipe de praticiens, d’associés, et/ou d’être secondé dans vos missions ou de vous faire remplacer cet été ? Oui mais voilà, c’est compliqué : « Personne n’a répondu à mon annonce », « Mon cabinet est mal placé », « Les jeunes ne veulent pas exercer à la campagne », « La génération Y est indomptable, avec des prétentions inadaptées », « Seuls les étrangers sont motivés »… Autant de remarques que pourraient faire de nombreux chefs d’entreprise vétérinaire aujourd’hui. Attirer le bon profil, trouver les futurs talents qui évolueront dans sa structure, suivre leur parcours professionnel, aborder la formation continue au moment propice, etc., sont des missions essentielles qui relèvent de la culture des ressources humaines. Cela prend du temps et exige, bien entendu, de l’expertise.

Quelle est votre approche lorsque vous recrutez ? Avez-vous parlé de projet d’entreprise, de plan de carrière dans vos annonces ou lors de l’entretien d’embauche ? Avez-vous sensibilisé vos troupes à l’arrivée d’une recrue, pensé à ajuster l’organisation actuelle pour préparer cet événement ? Car un mauvais recrutement peut coûter cher à une clinique. Une prise de conscience a bien lieu dans la profession en pleine mutation, qui doit, selon le cas, adapter sa stratégie d’embauche, réinventer son modèle économique ou encore se regrouper en réseau. Confier la mission de recrutement à un cabinet spécialisé ou bien s’y atteler à plein temps, lorsque la clinique dispose de plusieurs associés ayant la même vision, sont des solutions envisageables. Le chef d’entreprise vétérinaire doit dorénavant appréhender ses diverses missions à l’ère numérique, face à une concurrence accrue et alors que s’est généralisée la culture du résultat. Les conseillers vous rappelleront également que le choix revient (aussi) au candidat. ●

Lire pages 50 à 55 de ce numéro.