Ebola et MERS-CoV : encore trop d’incertitudes - La Semaine Vétérinaire n° 1661 du 12/02/2016
La Semaine Vétérinaire n° 1661 du 12/02/2016

SANTÉ PUBLIQUE

Actu

Auteur(s) : Nathalie Devos

La FAO souligne l’insuffisance des connaissances en matière de transmission de ces maladies, chez l’homme et chez les espèces animales hôtes potentielles, et d’épidémiologie.

En 2014-2015, l’épidémie due au virus Ebola en Afrique de l’Ouest a causé la mort de plus de 11 000 personnes et en a infecté plus de deux fois plus, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « Si l’on sait que la multiplication des foyers Ebola est liée au contact étroit avec les liquides biologiques ou les tissus d’animaux infectés (tels que les chauves-souris frugivores, les singes ou le gibier sauvage), on ignore si les animaux d’élevage peuvent être infectés avec le virus en conditions réelles », indique l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Les études expérimentales montrent que les porcs infectés avec le virus Ebola peuvent le transmettre à d’autres porcs et à des primates non humains, tandis que les chiens développeraient une réaction immune dans les zones touchées par une épidémie, mais leur rôle dans les réseaux de contagion n’a jamais été démontré, ajoutent les experts de la FAO.

Renforcer l’étude des réservoirs éventuels

Quant au coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV), décelé pour la première fois en Arabie saoudite en 2012, il a été responsable de la mort de plus de 500 personnes depuis, et près de trois fois plus d’individus contaminés ont été recensés. Plusieurs études ont indiqué que les dromadaires ou leurs produits sont les vecteurs principaux de la transmission à l’homme. Mais, comme dans le cas d’Ebola, il n’est pas exclu que d’autres espèces soient des réservoirs éventuels.

La FAO appelle donc les décideurs du monde entier à adhérer à un programme de recherche et d’échanges concerté pour identifier exactement quels animaux servent de réservoirs ou d’hôtes intermédiaires pour ces virus, la répartition géographique de ces derniers, leurs comportements humain et animal, leurs mécanismes de transmission, ainsi que les facteurs écologiques et sociaux qui favorisent ou atténuent les épidémies.

  • Source : FAO.

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